FRED ♦ A bout de souffle

12/05/2013

❧ Frederic Wilfred Perkins ❧

La grande illusion

ft. Harry Lloyd

❧ date de naissance 13 / 01 / 1919.
❧ age 30 ans
❧ lieu de naissance Londres.
❧ surnomOn l’appelle Fred ou Freddy, la plupart du temps.
❧ activité Fred est avant tout l'un des projectionnistes du Chaplin's Theater, et ce depuis son retour à Los Angeles en 1945. C'est son emploi à plein temps, celui qu'il a pris quand il a constaté que sa carrière d'acteur ne décollait pas et que s'il voulait continuer à payer son loyer, il ferait mieux de trouver un boulot stable. Pendant son temps libre, cet acteur, chanteur et danseur passe des castings en espérant percer dans le milieu du cinéma à l'image de son homologue Fred Astaire -qui selon lui lui a toujours volé la vedette. Il n'a cependant jamais été plus loin que des petits rôles ou des postes de figurant. Enfin, pour arrondir les fins de mois, et parce que son expérience des services secrets anglais pendant la guerre peut lui servir, il s'est proposé comme indic' à la police de LA, contre rémunération évidemment...
❧ statut civil Célibataire, et c’est souvent lui qui se fait larguer !
❧ origine social Il vient d’un milieu plutôt aisé ; fils cadet du propriétaire d’une compagnie nautique et d’une chanteuse d’Opéra, lui et sa sœur aînée n’ont jamais manqué de rien. Et grâce à sa mere, il avait le pied sur l’étrier pour les planches dès son plus jeune âge !
❧ religion Fred est protestant, mais ne se soucie pas particulièrement de la religion.
❧ popularité ★ ★ ★ ★ ★
❧ rôle Fred est quelqu'un de naturellement sociable et sympathique, difficile à détester. Plutôt connu dans les cabarets et bars qu'il fréquente assidûment depuis qu'il est à LA, il s'arrange pour connaître tout le monde et avoir de bonne relations avec tout un chacun. De plus, certains cinéphiles ou musiciens le reconnaissent après l'avoir vu dans de petits rôles aux côtés de Fred Astaire, Cary Grant ou Gary Cooper dans de grandes productions hollywoodiennes, ou encore dans des comédies musicales -où là encore, il n'a jamais eu que des petits rôles. Fred est une petite star locale pour ceux qui n'ont pas l'occasion de côtoyer les plus grands, sans plus.

❧ forces Son culot et son optimisme, qui l'ont déjà mené bien loin et empêché de baisser les bras malgré ses difficultés à lancer sa carrière. Il n'a pas peur de grand chose, encore moins des difficultés et de l'inconnu. C'est quelqu'un qui prend la vie comme elle vient, avec nonchalence, avec ses hauts et ses bas. Passionné par la comédie et la danse, il rêve de devenir l'équivalent d'Astaire avec qui il a déjà joué sans parvenir à le supplenter, et travaille très dur dans ce sens. C'est un bosseur qui s'accroche pour réaliser son rêve, tout en ayant l'intelligence de se dire qu'un échec ne signifie pas la fin du monde et qu'il a déjà de la chance d'être arrivé jusqu'ici. Intelligent sous ses airs débonnaires, Fred est quelqu'un qu'on a tendance à sous-estimer ; mais vu ses activités d'indic' pour la police, il ne va pas s'en plaindre et est de toute façon de nature plutôt modeste.
❧ faiblesses Les femmes sont malheureusement la principale faiblesse de Fred. Il n'est pas un tombeur, mais c'est un coeur d'artichaut qui tombe amoureux comme d'autres tombent d'une chaise ; un joli minois, un joli sourire, et il est sous le charme ! Facilement séduit, il se morfond de chagrin à chaque fois qu'il se fait larguer... Jusqu'à ce qu'il croise une autre jolie fille à son goût. Une inconstance de sentiments qui lui a déjà joué des tours. Fred est également du genre à être trop téméraire et se jeter la tête la première dans les ennuis, que ce soit pour une femme ou pour sa carrière. En besoin constant d'action et d'adrénaline, c'est en partie pour cela qu'il est devenu indic', mais s'il ne fait pas attention il pourrait bien s'y brûler les ailes...

❧ avis sur la pègre et la corruption S'il n'est pas le garçon le plus sage du monde, Fred n'est pas non plus un criminel ni un profiteur de la présence de la pègre. Aimant vivre dans une société où il ne risque pas de se faire mettre un couteau sous la gorge par un passant ou même par un flic, Fred s'est engagé secrètement à fournir des infos à la Police sur les gens louches et peu fréquentables qu'il croise dans les établissements où il est devenu un habitué. S'il peut aider à rétablir un peu l'ordre dans la ville, ce sera avec grand plaisir !

❧ Mentalité

Si je devais dresser le portrait de moi même, je commencerais par mes défauts : téméraire, tête brûlée et coeur d'artichaut. Par contre, n'oubliez pas que courageux, travailleur et irrésistiblement sympathique font partie de mes qualités.

❧ A savoir

Gaucher ; grand passionné de cinéma depuis qu'il a découvert Georges Méliès en étant gosse, l'apparition du cinéma parlant a été l'évènement le plus magique de sa vie ; grâce à sa mère qui a toujours soutenu son côté artistique, il a appris la danse très tôt et s'est spécialisé dans les claquettes pour faire du music-hall ; il a d'abord joué sur scène avant de se tourner vers l'écran ; a joué aux côtés de grands acteurs, mais n'a jamais obtenu plus que des rôles secondaires, voire très secondaires ; a le vertige depuis son crash en avion en 1940 pendant un bombardement ; en a aussi gardé une large cicatrice de brûlure sur le dos et l'épaule droite ; il est incollable en codes secrets et devinettes ; il parle rarement de son expérience de la guerre ; n'aime pas les filles glaciales et distantes ; il adore jouer et danser, mais n'est pas à l'aise avec le chant ; déteste les transports en commun ; il n'a jamais fait d'études et en a un peu honte.

❧ histoire

Le 18 Mars 1999, à Los Angeles.

Mon cher amour,

Enfin j’ai le temps de prendre la plume pour t’écrire quelques mots dans toute cette agitation. Les funérailles de Fred ont eu lieu hier après-midi dans le cimetière du temps protestant de Los Angeles, ainsi qu’il l’avait souhaité. Il y avait du monde à ses funérailles, plus que je n’aurais cru ; même s’il n’a jamais eu la carrière d’acteur qu’il aurait souhaité, il a l’air d’avoir marqué la vie d’assez de gens et de leurs descendants pour qu’ils fassent le déplacement. Ca ne m’étonne pas, c’était un type bien, Fred. Surprenant, mais bien.

Je ne crois pas t’avoir jamais raconté son histoire, me trompe-je ? Dans ce cas c’est une erreur que je vais m’empresser de rattraper, d’autant plus que je suis l’un des rares privilégiés à avoir pu l’entendre intégralement de sa bouche. Habituellement, c’était un homme modeste, assez discret sur son passé dont il ne tirait ni honte, ni fierté. Pourtant, à force d’insister, j’ai fini par obtenir des réponses et rassembler les pièces du puzzle. Voilà son histoire.

Frederick Perkins, que tout le monde appelait Fred, est né en 1919 à Londres dans une famille anglaise privilégiée de Londres. Son père, William, était le propriétaire d’une ligne nautique qui ralliait l’Angleterre à l’Amérique du Sud et faisait fortune sur ces échanges ; sa mère Margaret était cantatrice au Royal Opera. De leur union était d’abord née une fille, Clara. Deux ans après, c’était au tour de Fred de venir au monde, dans ce qu’il décrivait être le cocon douillet d’un foyer conservateur, mais uni, de la bonne société londonienne.

Sa mère détonnait un peu dans le paysage avec sa vie d’artiste, mais principalement supportée par son mari et surtout excellente mère n’hésitant pas à renoncer à une tournée pour remplir ses devoirs envers sa famille, elle n’a jamais fait figure de rebelle ou de décadente. Très tôt, Fred a manifesté un caractère atypique pour ce milieu, enjoué, rieur, curieux de tout, et surtout attiré par les arts. Encouragé par sa mère que William n’osait pas contredire, Fred a appris à danser et chanter, et une fois adolescent, faisait le mur le soir ou faisait croire qu’il allait passer la nuit chez un camarade de classe pour pouvoir aller au music-hall et admirer ces artistes talentueux danser sur la musique la plus entraînante qui lui ait été donnée d’entendre. Le music-hall, m’a-t-il dit un jour, était la musique qui correspondait le plus à son tempérament, joyeuse, entraînante, poussant tout un chacun à battre le rythme avec ses mains ou danser ; le music-hall était un partage permanent, une immense fête dont il voulut faire partie dès ses quinze ans. C’était en 1934, en plein pendant l’entre-deux-guerres, alors que Christopher Isherwood constatait la montée du nazisme à Berlin et que l’Angleterre décidait de l’ignorer. La grande époque des cabarets et de la fête, pas celle de la guerre. Economisant sur son argent de poche, Fred se payait des cours de tap dance et de comédie avec le frère d’un de ses camarades de classe qui jouait justement dans une comédie musicale qui passait au Aldwych Theater. Son père et sa sœur, qui désapprouvaient son attrait pour les planches, n’en savaient rien –seule sa mère, son éternelle confidente, était dans le secret et encourageait son fils à poursuivre sa passion. Pendant cinq ans, Fred, qui n’aimait pas l’école et ne se sentait pas taillé pour les études (il était pourtant loin d’être stupide) se consacra à fond à ses cours de danse et de comédie clandestins, rêvant d’aller à Broadway ou Los Angeles jouer sur les plus grandes scènes du monde. Durant ces années d’avant-guerre, une vocation était née.

L’année 1939 marqua deux évènements dans la vie de Fred : ses vingt ans, et le début de la Seconde Guerre Mondiale. Le peu d’influence que sa famille typiquement anglaise eut sur lui fut, selon ses propres termes, de lui inculquer un sens aigu du patriotisme et une envie farouche d’aller botter les fesses de ces allemands qui croyaient pouvoir provoquer la guerre et l’empêcher de prendre le thé en paix à quatre heures. Jeune, fougueux, téméraire, Fred s’est retrouvé parmi ces jeunes de bonne famille embrigadés dans la RAF ; après quelques semaines de formation, ils en avaient fait un jeune pilote fringuant prêt à aller bombarder les lignes ennemies. Te souviens-tu ma chérie de ces documentaires que nous avons vus sur les pilotes de la RAF pendant la guerre, qui étaient presque tous d’accord pour dire que la guerre avait été les années les plus extraordinaires de leur vie ? Fred ne dérogeait pas à la règle : il m’a confessé plusieurs fois à quel point il avait adoré piloter, fusse pour larguer des bombes sur la tête de soldats ennemis. La camaraderie, l’esprit de compétition, le vol, l’adrénaline ; apparemment, son année et demi dans la Royal Air Force fait partie de ses souvenirs les plus vivaces. Intouchable dans son ciel, accueilli en héros dès qu’il posait le pied au sol et sortait en ville pour ses permissions, même à 90 ans le mois dernier il en parlait encore avec un sourire réjoui… C’était son année de gloire, sa contribution militaire à la guerre. Mais tu connaissais Fred, il ne pouvait jamais rien faire comme tout le monde ; ou plutôt, le monde ne voulait pas qu’il fasse comme ses congénères. Alors que l’année 1940 touchait à sa fin, Fred était prêt à décoller de la base militaire quand quelque chose dû clocher dans l’engin ; il n’a jamais su ce qu’il s’était passé exactement, mais à peine avait-il atteint sa vitesse de croisière et survolé une partie du Kent que quelque chose à l’arrière de l’avion explosa. Par une chance phénoménale, il réussit à s’extirper de l’appareil en train de chuter et activer son parachute pour aller s’échouer sur le toit d’une ferme pendant que l’engin s’écrasait dans un champ. C’est le fermier qui lui a sauvé la vie en prévenant immédiatement les secours, mais l’explosion derrière son siège lui avait brûlé une partie du dos et l’épaule droite, sans compter les côtes fêlées en atterrissant sur le toit. Si ses côtes s’en sont remises, il a conservé les cicatrices des brûlures toute sa vie. Il parlait très peu de cet accident qui avait failli lui coûter la vie, et bien qu’il ait sourit souvent en blâmant la malchance pour ce qui lui était arrivé, je crois qu’il en est resté marqué plus profondément que ce qu’il voulait bien nous laisser croire. Mais c’était tout Fred ça : sourire pour faire comprendre qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout va bien messieurs-dames, vous pouvez passer votre chemin, et merci de vous être inquiétés pour moi…

Rapatrié à Londres, il a fut aux premières loges pour assister au Blitz. Sa maison fut miraculeusement épargnée par les bombardements, mais une explosion emporta sa mère alors qu’elle se promenait avec une amie ; elles n’avaient pas eu le temps de se cacher malgré l’alarme et avaient toutes deux perdu la vie. Clara, la sœur aînée de Fred, s’était portée volontaire comme infirmière à l’hôpital St Thomas, et le père de Fred avait mis certains de ses navires à contribution pour l’armée. Seul Fred, du fait de sa convalescence, restait inactif. Je crois que ça l’a rendu malade mais je n’oserais trop m’avancer là-dessus ; encore une fois, il ne parlait que très peu de la guerre et je dois élaborer sur ce qu’il a bien voulu me confier. Jusqu’en 1942, il a été obligé de rester à l’écart, mais cette année-là en répondant à une annonce du Daily Telegraph qui lui permit de se faire embaucher en toute discrétion au sein de Bletchley Park. Je devine ton étonnement ma chérie, mais n’oublie pas que Fred était quelqu’un de très intelligent et qu’il aimait tout ce qui était devinettes, codes, et énigmes à résoudre. Aussi surprenant cela puisse-t-il paraître venant de lui, il avait tout à fait sa place dans l’équipe des cryptanalystes des services secrets britanniques.

Formé assez rapidement, il peut prendre ses fonctions quelques mois après son intégration. Je n’ai hélas aucune information sur les missions exactes sur lesquelles il a travaillé, mais je sais qu’il a passé énormément de temps sur ENIGMA, sous les ordres de Turing et Welchman. Un véritable travail de fourmi, mais qu’il eut l’air d’apprécier ; et quel meilleur moyen d’enquiquiner les nazis qu’en perçant à jour leurs plans maritimes les plus confidentiels ? Une de ses anecdotes préférées était qu’il avait secondé le célèbre Ian Fleming, futur auteur de James Bond, pour mettre sur pieds des opérations en Allemagne pour dérober leurs livres de codes aux Allemands, puisque les codes d’Enigma changeaient régulièrement. A part ces quelques détails, je ne sais rien de ses années de service à Bletchley Park, si ce n’est qu’il y est resté jusqu’en 1945 et qu’à la fin de la guerre, il a comme ses camarades reçu une médaille du mérite qu’il a gardée rangée dans un tiroir pendant des années, jusqu’à l’égarer quelque part dans les années soixante. A moins qu’il ne l’ait donnée à quelqu’un, mais ça, il ne me l’a pas dit…

Au sortir de la guerre, Fred avait vingt-six ans. Après tous les évènements de ces années pour le moins agitées, il n’avait aucune envie de rester en Angleterre et était plus déterminé que jamais à reprendre son vieux rêve mis entre parenthèses de percer dans le monde du spectacle. Par coïncidence, un oncle mourut cette année-là en lui laissant un peu d’argent ; et la part de l’héritage que toucha Fred lui permit de s’embarquer pour les Etats-Unis. Sa sœur était mariée depuis deux ans et son père n’eut pas la force de s’y opposer. Après une courte escale à New York où le succès à Broadway ne fut pas exactement au rendez-vous, il mit le cap pour Los Angeles. Il y arriva fin 1945. S’inquiétant pour ses finances qui commençaient à fondre, il se résolut à trouver un travail stable et mettre sa carrière d’acteur de côté le temps de s’installer et passer des castings dans son temps libre. C’est ainsi qu’il devint projectionniste au Chaplin’s Theater, un cinéma de la ville. C’était surtout un travail alimentaire, mais il m’a souvent confessé avoir passé de très bons moments dans sa petite salle de projection, en tête-à-tête avec ses pellicules de nitrate d’argent à pouvoir voir les films encore et encore par la petite fenêtre donnant sur la salle.

Dans son temps libre, Fred passait des castings, et de fait, il réussit à percer un petit peu en décrochant des rôles secondaires ou en faisant partie des danseurs dans un certain nombre de comédies musicales et autres films produits par la RKO. Quand il n’était pas sur un plateau ou en audition, il aimait passer du temps dans les bars, les cabarets, les music-halls qui étaient son premier amour. Bon vivant, un peu charmeur, et surtout terriblement sensible au charme des femmes, il tombait souvent amoureux ; mais même s’il s’est souvent fait avoir, de sa propre confession, il n’a regretté aucune de ces amourettes. Il eut quelques histoires un peu plus sérieuses, où ses sentiments étaient réciproques. L’une d’elles surtout l’a marqué je crois, car il en parlait plus souvent que les autres ; une certaine Alma Stein, une juive allemande qu’il avait rencontrée dans un hôtel. Même à 90 ans, je voyais bien qu’il avait encore quelque chose d’ému dans le regard en se remémorant leur histoire, et son sourire avait soixante ans de moins lorsqu’il m’expliquait qu’elle était la fille la plus ravissante, la plus charmante, et la plus insupportable qu’il lui ait été donné de rencontrer –et d’aimer. C’était fin 1945, et dura environ un an je crois, vers la fin de l’année 1946. S’ils se sont contentés de se tourner autour au début, jouant au jeu du chat et de la souris comme deux jeunes aussi indépendants et vifs d’esprit qu’eux pouvaient se le permettre, les choses ont fini par devenir plus sérieuses et une véritable relation à se développer. Je pense que Fred devait vraiment en être fou amoureux, car malgré son côté cœur d’artichaut et ses pensées bien loin de la famille, il avait fini par la demander en mariage… Et elle avait accepté. C’est à partir de là que tout a commencé à dérailler ; la famille d’Alma n’approuvait pas cette union, et Clara vint y mettre son grain de sel aussi en venant s’installer à Los Angeles après la mort de son mari ; elle vivante, son frère épouserait une anglaise ! Epouser une allemande, juive qui plus était, était inconcevable chez les Perkins. Résistant au début à la pression, les deux tourtereaux se sont, je crois, laisser gagner par cette ambiance empoisonnée. Fred me disait que toute cette histoire avait changé Alma, qu’il ne la reconnaissait plus ; et finalement lui aussi s’était laissé atteindre. Finalement, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Rien n’allait plus avec Alma malgré tout son amour pour elle, et il eut le malheur de croiser le chemin d’une ravissante actrice lors d’un casting. Après plusieurs semaines à se tourner autour –et encore, uniquement parce qu’il refusait de tromper sa fiancée- il finit par rompre leurs fiançailles, ce qui ne se fit pas sans pertes et fracas. Je crois qu’il était profondément attaché à Alma malgré leurs terribles désaccords, et que c’est surtout pour l’oublier qu’il se perdit dans les bras de sa nouvelle amante, avec qui ce fut fini à peine deux mois plus tard. Mais une chose était sûre, son histoire avec Alma lui avait laissé de profondes cicatrices, bien qu’il se serait évidemment mordu la langue plutôt que de ne reconnaître !
Ainsi avait-il reprit son quotidien, entre le Chaplin’s, les castings, les cabarets et autres moyens de divertissement… Désireux d’arrondir ses fins de mois, et ayant aussi envie de retrouver l’adrénaline de ses années de guerre, il finit en 1948 par aller proposer ses services à la LAPD : il fréquentait les mêmes lieux que la pègre, peut-être pourrait-il leur être utile pour repérer certains noms et en faire tomber quelque- uns ? Sa candidature fut acceptée, et comme il le dit lui-même, cette nouvelle activité redonna du piquant à son quotidien… Et lui apporta son lot d’ennuis.

On vient de frapper à la porte ; c’est le petit-neveu de Fred qui est venu me chercher pour le dîner. Je te laisse donc en cette année 1949 ma chérie, et te promets de te raconter la suite… Un jour.

Signé : ton Amour.

❧ derrière l'écran

❧ pseudo Et bonjour la compagnie, moi c'est Amelia, j'ai 19 ans, et je viens de Paris ! Etudiante en lettres, j'ai eu un joli coup de coeur pour le contexte de ce forum, et après hésitation, j'ai fini par me laisser tenter grâce à Clark Stappleton qui m'a convaincue de venir pointer mon museau ici mdrrr Le forum est magnifique, j'ai juste du mal avec la taille de police d'écriture que je toruve beaucoup trop petite >< à part ça, nickel 135

some like it hot, we love it burnt

20/04/2013

Bienvenue l'ami What a Face

17/04/2013

Le parfait Harry Lloyd bave

Je suis impatiente de découvrir ton personnage, bon courage pour ta fiche ^^

12/05/2013

Sonny - Merci l'ami What a Face

Un flic, je suis sûre qu'on va trouver des trucs à faire ensemble What a Face

Brunhilde - Une allemaaande *_* (mon amour de la langue qui revient, pardon xD). Merci pour ton accueil, j'espère que le perso' te plaira autant que l'avatar bril

10/05/2013

On a presque le même prénom et en plus je fais aussi des études de lettres mdrrr

bref, Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue bouh

j'espère que tu te plairas ici 135

20/04/2013

Oh la vache, nan mais Harry Lloyd c'est tellement trop la classe ! bril

Bienvenue à toi je m'en vais de ce pas féliciter Clark pour son initiative de folie. intello

Bon courage pour ta fiche. mexicain

20/04/2013

Décidément, les choix d'avatars de qualité sont au rendez-vous ici. bril

Bienvenue sur le forum et bonne chance pour la suite de ta fiche. jazz

09/02/2013

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN MON EMPLOYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE *o* *o* je suis trop trop trop trop trop contente I love you

et en plus tu es un beau gosse héhé MDR

Bienvenuuuuuuuuuuuuuue *____*

si tu as des questions, surtout n'hésite pas !! bril

17/04/2013

OMYGOOOOOOOOOOD j'aime tellement, tellement cet acteur bril

Et le personnage a l'air bave

Je veux un lien de malade, je te préviens fuck

12/05/2013

Plein de copaiiiins ! pandaballon

Adam - Oh, captain Hook What a Face

Et en plus je serais ton Doppelgänger ? Mais nous étions faites pour nous rencontrer mdrrr

Merci pour ton accueil ! 130

Lawrence - Ce prénom ** Je suis sûre que Clark sera flatté d'être remercié -la joueuse est incroyablement convaincante sur Skype, comment elle m'a vendu le forum mdrrr

merci à toi aussi ! **

Emily - Je suis heureuse de voir qu'Harry fait décidément l'unanimité globul

merci pour ton accueil bril

Hedda - Oooooooooooh ma patronne bril

On se trouvera un lien méga-cool entre patronne-employé, ça va rocker au Chaplin's bounce

merci beaucoup !

Alma - Han mon Dieu, tous ces compliments, je t'aime déjà toi bril

et puis Jenna-Louise Coleman (JEL'AIME. *sort*) en détective privée (JEL'AIME *sort bis*), évidemment que je veux un lien de malaaaaaaaaaaaaade ! bril

tu serais pas venue, je serais venue te harceler What a Face

Allez, je finis un rp sur un autre fofo et je continue ma fiche ici, ça motive tellement cet accueil bril

20/04/2013

On aime tout le monde que veux tu bril

17/04/2013

J'ai un lien prédef en attente, si ça t'intéresse... *sifflote*

12/05/2013

Je me suis demandée un instant ce que c'était ces histoires de liens prédef', puis j'ai ouvert les yeux mdrrr

*mode teubé ON* Je viens de lire... je te mpotte What a Face

Jonas - Moi aussi je vous aime déjà, vous avez l'air cool tous ! bril

09/02/2013

Mais ouiiiii ça va être géniiiiaaal :D

20/04/2013

bienvenue

21/04/2013

Ouaiiiiiiis te voilà hug

Je suis super contente que tu sois là bril

, vivement que je vois ton perso et qu'on mette un lien au point ^^

Bon courage pour ta fiche ^^

12/05/2013

Merci Nina pour ton accueil ! bril

Claaark, copain ! bril

je suis justement en train de faire l'histoire -ben quoi, y a pas d'heure pour écrire mdrrr

- donc évidemment qu'on trouvera quelque chose, je nous fais confiance pour ça alien

20/04/2013

Perso Adam il veut être pote avec toi bouh

on verra ça à la validation angelpink

06/05/2013

Bienvenue Fred !
Bon, comme les autres je vais pas faire dans l'originalité, mais quel choix pour Harry Lloyd ! C'est un avatar qu'on voit peu (lui pour le coup est original xD) et franchement, je le regrette...En tout cas il colle parfaitement à un contexte comme celui d'ici je trouve ! Et de ce que tu as déjà entamé, le personnage promet d'être des plus intéressants, j'ai hâte de voir la suite ! bril

Et pour pas faire original, il nous faudra aussi un lien, entre aspirants acteurs il faut se serrer les coudes ! (Et puis, Emilia Clarke et Harry Lloyd sont tellement chou ensembles ! xD)
Bon courage pour la fin de ta fiche ! pandaballon

12/05/2013

Jonas - Oh ouiii un pote bril

Ca marche, on se voit ça bientôt alors I love you

Sadie - Mais je suis ravie que Harry ET Fred plaisent, c'est un vrai bonheur ! bril

promis, on se concoctera un lien qui dépote le string de sa grand-mère Twisted Evil

surtout si on est collègues de galère en plus, y a sûrement moyen de faire un chouette truc mdrrr

Sur ce, j'ai fini ! What a Face

20/04/2013

AAAAAAHHHH quelle histoire!!! toutes les références culturelles, cette narration originale!!! BON DIEU ON TIENT UNE POINTURE!!!

Hedda!!! il faut valider cette légende urbaine avant qu'un autre forum nous le pique! Vite passe moi le tampon!

Spoiler:

Bienvenue parmi nous, je déplace ta fiche dans les validées, un administrateur t'ajouteras sous peu dans ton groupe et te donneras un rang, tu peux désormais écrire ta légende dans les rues de LA comme dirait l'autre.

Oui bon bah ça va POUSSEZ PAS LES FILLES!!! attendez au moins qu'il ait fait un RP avant de le violer bandes de sauvages!