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 CLARK △ hard day my friend, isn't it ?

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On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
https://somelikeithot.forumactif.com/t113-lawrence-the-more-laws-

❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Jeu 16 Mai - 23:13
CLARK △ hard day my friend, isn't it ? Tumblr_lyos58lH4W1qhatbno1_500

CLARK & Lawrence.

Debout, Lawrence tapa du poing sur son bureau. Sous l'effet de la fermeté du geste, la plaque argentée sur laquelle était gravé son nom fit un soubresaut et se décala un peu de son emplacement initial. A en juger les quelques mèches rebelles qui s'était échappées de sa coiffure d'ordinaire irréprochable et les légères gouttes de sueur qui perlaient sur son front, le sous-lieutenant n'était pas satisfait du tout. On pouvait même ajouter que les trois agents alignés devant lui redoutaient un peu qu'il ne devienne furieux. Tout le monde savait que les accès de colère de Law n'étaient jamais très bons et certains avaient vite fait de se retrouver à la circulation parce qu'il estimait qu'ils avaient mal fait leur travail. En l'occurrence, c'était le cas. « Vous vous rendez compte qu'on a un gosse de 15 ans avec la gueule en vrac dans l'infirmerie du commissariat. Depuis quand on s'y prend à deux pour rattraper un petit voleur ? » Les responsables étaient tout penauds bien qu'ils se tenaient encore bien droits, osant affronter le regard de leur supérieur. Il y a de ça 10 minutes, ils avaient rapporté au QG un adolescent qui avait trouvé ça drôle de voler les légumes d'une petite dame quotidiennement depuis déjà deux semaines. Il avait sans doute faim comme la plupart de la classe pauvre qui souffrait plus que quiconque de la récession de l'après-guerre. Tout était devenu plus cher que jamais, certains aliments étaient encore rationnés par crainte de la pénurie. Si le maire de Los Angeles clamait haut et fort travailler à ce que tout le monde se nourrisse à leur faim, la situation était encore irrésolue et donnait lieu à des larcins occasionnels pour survivre. Malgré tout, la police se devait d'arrêter les coupables plus dans le but de leur faire passer l'envie de recommencer que de les enfermer derrière des barreaux. Mais ces agents-là, peut-être trop zélés dans leur tâche, avaient trouvé ça drôle de mettre à terre le gamin et de lui donner un ou deux coups à la figure pour l'empêcher de s'enfuir à nouveau. Cependant Lawrence n'avait pas du tout digérer de voir le jeune homme débarquer, menotté et la lèvre fendue. « Mais monsieur il a fait tomber l'agent Gribs pour fuir avec son butin. » Pour étayer ses explications, il désigna ledit Gribs qui enfumait son passage d'une odeur de poisson avarié. « Et donc, Monsieur va devoir donner son uniforme à sa femme pour qu'elle le lave et puis ? Ca justifie donc le fait de défigurer le gosse ? » Bien sûr Law exagérait. Après quelques jours, les hématomes et la plaie disparaîtront aussi inopinément qu'ils étaient apparus. Il tenait juste à faire comprendre qu'il ne tolérerait pas deux fois la même erreur. Ses interlocuteurs se turent cette fois-ci, ne trouvant rien à redire à ces questions rhétoriques. De toute évidence, ils étaient dans le collimateur du supérieur et tant qu'il leur en voudrait, il était inutile de discuter. Ils se contentèrent d'acquiescer sagement avant de s'éclipser un à un. Quand le dernier franchit la porte, le trentenaire lança à son attention : « Faites soigner l'ado puis libérez-le, je pense qu'il a compris la leçon... »

A peine fut-il seul que Law passa une main nerveuse dans ses cheveux pour retrouver son calme. L'atmosphère était trop étouffante en cette fin de journée et il n'aspirait qu'à retrouver un air frais et pur. Il rassembla tous ses dossiers dans le tiroir de son bureau qu'il ferma à double tour. Il prit ensuite sa veste par-dessus son épaule, posa son chapeau de feutre noir sur sa tête puis sortit de son office qu'il ne retrouverait que le lendemain matin. Pourtant il ne se dirigea pas vers la sortie mais plus loin vers les bureaux des autres officiers, qui partageaient un énorme espace entre eux. Il parcourut l'allée principale afin de rejoindre un coin un peu plus reculé sur les autres. Arrivé face au dos d'un collègue, il tapa sur son épaule et lâcha, d'un ton qui sonnait autoritaire bien qu'il se voulait simplement déterminé : « Toi, moi, un verre. » Tant pis si ça pouvait passer pour un ordre, il savait que l'intéressé, en l'occurrence son ami Clark, ne le prendrait pas comme tel. Sans attendre, il se dirigea vers la sortie à grandes enjambées puis entreprit d'allumer une cigarette salvatrice, attendant que son acolyte ne le rejoigne.
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On respecte la loi, ou pas...
Clark Stappelton
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Clark Stappelton

❧ PSEUDO : Morena
❧ À L.A. DEPUIS LE : 21/04/2013
❧ MESSAGES : 50
❧ AVATAR : JJ Feild
❧ COPYRIGHT : myself
❧ DOLLARS : 69
❧ MULTICOMPTES : nop
❧ ÂGE DU PERSO : 32 ans
❧ OCCUPATION : policier
❧ STATUT CIVIL : divorcé



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Mar 2 Juil - 15:49
Il y avait des journées comme ça où Clark détestait son boulot. Il ne l’avait jamais adoré, soyons clair. Mais autrefois, il y avait la satisfaction du devoir accompli, d’être sûr qu’il appartenait au bon côté et que tout ce qu’il faisait serait récompensé bien au-delà de ses espérances. Aujourd’hui, il subissait le fait d’être agent de police et ce depuis plus de quatorze ans. Il y avait eu une interruption quand il était soldat mais jamais l’espoir d’une promotion ne s’était pointé à l’horizon. Alors que tous ses anciens camarades de promo ne se baladaient plus en uniforme, lui, était toujours au bas de l’échelle et attendait que les choses se passent. Il avait le droit de participer à quelques enquêtes parfois mais seulement en touriste, on lui rappelait rapidement où était sa place bien qu’il soit beaucoup plus doué pour le travail d’inspecteur que pour le travail de terrain.

Et voilà un jour de plus comme il les détestait : il avait été bloqué toute la journée sur une affaire de violence conjugale. Malgré le fait que ses principes aient été vachement revus à la baisse, Clark ne comprenait pas qu’on puisse cogner sa femme, et encore moins son gosse. Une femme avait été emmenée à l’hôpital tôt dans la matinée après s’être fait tabassée toute la nuit par son mari. Clark et son coéquipier avaient été appelés à l’hôpital pour prendre sa déposition avant de se rendre compte que les gamins étaient couverts de bleus et devaient aussi se faire rosser. Même s’il rêvait par moments de lever la main sur Angie, juste pour se défouler après ce qu’elle lui faisait subir pour la garde du petit, jamais il ne passerait à l’acte. Quant à toucher Danny, rien que cette pensée le révulsait. Comment des types pouvaient le faire, ça, il ne le comprenait pas ! Clark avait donc passé la journée à chercher le mauvais père de famille à travers Los Angeles et l’avait ramené par la peau du cou au central afin que les inspecteurs puissent l’interroger – comme s’il avait été incapable de le faire. Lui et son coéquipier avaient dû un peu répondre à des questions aussi : le père avait quelques hématomes lui aussi.

- Il a essayé de s’enfuir et il est tombé par terre, la tête la première ! qu’ils avaient répondu.

Ce n’était qu’une légère déformation de la vérité après tout mais comment faire autrement avec un bourreau d’enfants quand deux pères de famille étaient sur le coup ? Bref, une sale journée pour l’agent Stappelton et il aurait donné n’importe quoi pour se détendre un peu après un coup pareil. C’est alors qu’il sentit une pression sur son épaule :

- Toi, moi, un verre !

Clark leva les yeux pour se retrouver face à son ami Law Moore, un inspecteur mais tout de même un type bien. Alors que tous ses anciens amis faisaient semblant de ne plus le connaître depuis leur promotion, lui s’était toujours montré amical avec Clark et il n’était pas rare qu’ils finissent dans un bar à boire des verres jusqu’aux petites heures. Il avait probablement eu une mauvaise journée lui aussi.

- Ouais, laisse-moi le temps de retirer ça et je te retrouve dehors !

« ça », c’était son uniforme. S’il l’avait porté avec fierté avant la guerre, aujourd’hui, il lui faisait horreur et il ne supportait plus d’être vu avec dans la rue. Il trouvait qu’il avait l’air d’un véritable clown avec ça. Cet uniforme était un peu devenu le symbole de l’échec géant qu’avait été sa vie et le fait de devoir le porter tous les jours le rendait tout simplement malade. Il retrouva Law dehors en train de fumer et aussitôt, l’imita. Son père et ses frères trouvaient le fait de fumer parfaitement vulgaire et ils l’auraient plus que probablement désapprouvé s’ils l’avaient vu aujourd’hui. Mais ils n’étaient plus là et lui, la cigarette lui avait permis de tenir le coup à la guerre.

- Je vois que t’as eu une aussi bonne journée que la mienne ! constata-t-il en souriant.

Ils se mirent en route vers le bar le plus proche, un pub sympa où on les laissait tranquille en général.

- Le genre de journée qui nous donnerait presque envie de retourner à la guerre. C’était dur, mais au moins ce n’était pas glauque.

Clark savait que Law avait également été à la guerre bien qu’aucun des deux ne soit décidé à parler clairement de ce qu’ils y avaient vécut. Ils entrèrent dans le bar et Clark, en bon habitué, fit signe à la serveuse de leur apporter deux bières. En s’asseyant à une table, il soupira pour se remettre de sa journée. Une bonne soirée entre copains, il n’y avait que ça de vrai.

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CLARK △ hard day my friend, isn't it ?

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