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 Never let me down again (Law)

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Brunhilde H. Hertmann
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Posté le Mer 1 Mai - 15:02


Never let me down again



Une semaine… Cela faisait environ une semaine que Brunhilde n’avait vu aucune patrouille dans sa rue. Que le détective Moore n’était pas venu faire une patrouille dans son quartier. Ce n’était pas que la jeune femme vivait dans un quartier peu fréquentable ou chaud. Bien au contraire, elle avait choisi une petite maison près d’un parc, avec un voisinage tranquille et paisible. Enfin ça c’est ce qu’elle pensait en arrivant à Leimert Park. L’Amérique est un pays où l’on rêve facilement, les possibilités, les opportunités. Mais le rêve s’évapore rapidement pour ne laisser transparaitre que le revêt de la médaille. Derrière les réussites, il y a aussi la décadence, les non dits et les jugements. Et ceux sont ces derniers qui sont les pires. A son arrivée ça allait encore, bien qu’elle sentait une certaine méfiante de la part de ses voisins. Brunhilde n’a jamais eu la moindre idée de ce qu’ils avaient tous pu raconter à ce sujet-là à leurs enfants mais il y a un moment de cela, elle s’est retrouvé avec des détritus devant chez elle, des enfants d’à peine 10 ans qui lui manquaient de respecter, qui la traitait de nazi. Ca avait été la goutte qui a fait déborder le vase, le jour où des gamins avaient tagué une croix gammée noire sur porte. Elle était rentrée chez elle, cherchant des produits pour nettoyer cet immonde graffiti. Quand elle passa devant sa fenêtre, elle vit ces trois jeunes du quartier, satisfaits de ce qu’ils avaient fait et continuant de jeter des choses contre la maison de Brunhilde. La jeune femme essaya de garder son calme, sortir en furie ne servirait à rien, il faudrait quelque chose plus persuasif. Quand elle fit Klaus, son berger allemand allongé dans le canapé, elle avait trouvé sa persuasion. Elle lâcha alors son seau et alla chercher la balle du chien. Elle retourna alors près de la porte et appela l’animal. « Klaus, komm hier! ». A l’appel de son nom et de la balle, le berger allemand sauta du canapé et s’approcha en courant de sa maitresse. Ils allaient pouvoir jouer un peu. Tout fou, le chien ne quittait pas la balle des yeux. Brunhile agrippa la poignée et ouvrit brusquement la porte pour lancer la balle en direction des gamins. Ni une ni deux, Klaus partit en furie, aboyant pour aller retrouver sa balle. De voir un chien, utilisé normalement pour attaquer, foncé sur eux ne devait pas ravir les jeunes. Il ne fallut pas attendre une heure pour que la police et le détective Moore arrive. Les explications et jouant de son droit à la propriété privée fit pencher la balance en faveur de l’Allemande. Ce qui dû très certainement faire rager ses voisins racistes. Les nazis allaient gagner la guerre du voisinage, c’était inadmissible !

Depuis cet incident, le détective Moore, ou quelqu’un d’autre, passait très régulièrement dans la rue, s’assurant qu’aucun autre problème de ce genre ne se reproduirait. Avoir cette présence de son côté rassurait vraiment Brunhilde. Ses voisins pensaient encore certainement qu’elle était une nazie mais elle s’en contrefichait. Au fil du temps, elle avait pu discuter avec cet officier, bien qu’un peu renfermé, distant. Elle ne savait pourquoi, elle avait le besoin d’être avec lui. Peut être parce qu’il l’avait aidé, protégé des autres… Elle ne saurait le dire. Et la semaine dernière, tout avait pris un tournant étrange… Brunhilde plaqua ses mains remplies d’eau sur son visage. Non, elle ne devait pas penser à la semaine dernière. Elle devait se sortir cette soirée de la tête. Elle se doutait très bien de pourquoi Lawrence ne revenait pas. Ce qu’ils avaient fait cette nuit là… Mais pourquoi elle n’arrêtait pas d’y penser ! Il n’était rien pour elle et elle n’était rien pour lui. Alors il fallait qu’elle le sorte de sa tête… Brunhilde resta un moment allongée dans sa baignoire, à ne penser à rien. Elle regardait dans le vide et ferma doucement les yeux. Elle ne sait pas combien de temps elle resta ainsi mais quand elle sortit de sa baignoire et qu’elle regarda par la fenêtre, les enfants des voisins étaient déjà dehors, à tourner en rond dans la rue. Sans être paranoïaque, elle n’aimait pas trop ça. Là c’était certain, il fallait qu’elle sache pourquoi plus personne ne passait. Elle se dirigea dans sa chambre et attrapa la première robe qui venait. Elle se prépara rapidement et monta dans sa Ford Anglia blanche. Elle prit alors la route, réfléchissante en même temps pour retrouver le chemin du commissariat. De manière générale, elle préférait de loin éviter de s’y rendre. Mais si ses souvenirs étaient bons, le LAPD Head Office n’était pas très loin du Red Velvet Opera. Elle prit alors le chemin comme si elle se rendait à son travail et chercha alors des panneaux pour trouver le chemin du commissariat. Et effectivement l’immeuble était bien à quelques pâtés de maisons de l’opéra. La jeune femme chercha alors une place non loin, espérant ne pas s’être garée sur une place réservée par la police. Au moins, elle n’aurait pas trop de chemin à parcourir pour payer l’amande. Il fallait bien voir le bon côté des choses. Brunhilde arriva alors doucement devant l’entrée du bâtiment. Elle regarda quelques secondes les drapeaux américains virevolter au vent. Ces lignes blanches et rouges ondulaient, ces étoiles dansaient… C’était stupide. Aller quémander l’aide d’un policier pour ça… Elle avait l’impression d’aller le supplier et elle détestait ça. Mais en même temps, elle sentait le besoin d’entrer et d’aller le voir. Ce duel intérieur avait le bon de l’énerver au plus haut point.

Elle soupira quand elle entra alors dans le commissariat. C’était bien la première fois qu’elle entrait à l’intérieur. Elle s’était toujours plus ou moins arrangée pour ne jamais s’y retrouver. Que ce soit en tant que témoin, victime ou coupable, elle préférait rester très loin de la justice américaine. Elle préférait de ne pas tester et voir à quel point ses origines pourraient être en sa défaveur. Elle se dirigea doucement vers le comptoir où un policier en uniforme se tenait derrière. Il lui demanda alors ce qu’elle voulait. Si on lui avait fait quelque chose. D’une voix douce, presque timide, elle dit alors. « Pourrais je voir le détective Moore s’il vous plait ? »


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Posté le Jeu 2 Mai - 21:20
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Brunhilde & Lawrence.

« Tiens c'est bizarre Lawrence, je pensais que tu étais de sortie les mardis matins ? On oublie son devoir ? » Un café à la main, le collègue s'était brièvement attardé à l'entrée du bureau du policier Moore. Malheureusement pour lui il avait oublié de fermer sa porte en arrivant, signe qu'il ne souhaitait pas être dérangé sauf cas de force majeure. L'homme était souvent pour ne pas dire tout le temps d'exécrable humeur le matin, et si la machine à café du commissariat ne savait que servir un jus de chaussette réchauffé c'était pire. En l'occurrence, il avait du se déplacer jusqu'au café du coin pour obtenir une tasse un tant soit peu buvable. Devant son journal, il dégustait lentement sa boisson chaude jusqu'à ce que le sergent ne le dérange dans ses lectures pour une remarque aussi perspicace qu'intéressante. Ne daignant lever les yeux de son article, Lawrence se contenta de hausser les épaules avant de répondre d'un ton désintéressé : « Le quartier est plutôt calme ces derniers temps. Ne t'inquiète pas que s'il y a un problème, ils sauront où frapper. » Lors d'un instant, ses yeux clairs rencontrèrent ceux de l'arrivant qui comprit qu'il était temps de prendre congé avant de devoir affronter du sarcasme qu'on ne connaissait que trop chez Moore peu réveillé. Ce dernier retourna à son journal bien que le cœur n'y était plus. A vrai dire, il n'avait pas totalement dit la vérité à son accolyte même si elle ne lui serait d'aucune utilité. La vérité était qu'il redoutait de retourner à Leimert Park. Non pas qu'il craignait les rues un peu chaudes ou les gamins un peu trop taquins, bien trop heureux de pouvoir vaquer à leur gré... Ce qu'il lui causait tant de trouble et de réticence portait plutôt des cheveux blonds qui tombaient en cascade et un grand regard bleu à faire pâlir les actrices d'Hollywood. Une candeur à laquelle il avait porté secours il y a de ça plusieurs semaines déjà. Il se souvenait encore de l'appel, un accent germanique qu'on reconnaissant entre mille tant on le détestait, qui se plaignait de harcèlement et de xénophobie. Ayant la bougeotte, Lawrence était apparu sur les lieux, accompagné d'une poignée de policiers pour découvrir des graffitis racistes et des dégradations sur la façade de la maison où vivait la victime. Brunhilde Hertmann. Peu facile d'oublier un nom tel que le sien. Les ressortissants, spécialement européens, étaient tous obligatoirement recensés dans le registre de la ville auquel les policiers avaient évidemment accès. Devant ce minois en détresse, Lawrence avait volé à son secours et avait joué les grands héros, en menaçant les quelques chenapans de sanctions imaginaires puisqu'ils était trop jeunes pour être menés derrière ces barreaux qui les effrayaient tant. C'était toujours jouissif de profiter d'une telle influence sociale pour s'en prendre aux plus petits, pour se sentir puissant alors qu'il ne représentait qu'une institution qui dépassait totalement sa simple personne.

Mais on ne maîtrisait pas toujours les conséquences de ses actes. Malgré lui, Lawrence s'était laissé peu à peu apprivoiser par la fragilité et la gentillesse de Brunhilde qu'il venait visiter chaque mardi depuis pour vérifier qu'elle ne subissait pas de nouveaux assauts mais également pour passer du temps en sa compagnie. Il avait aimé braver l'interdit, les codes de l'ancien soldat qui lui rappelaient que l'Allemagne avait été la principale ennemi qui l'avait mené à la guerre. Quand bien même il n'avait servi qu'à Pearl Harbor, il n'avait pas oublié les récits tragiques de ses compagnons d'infortune. Et pourtant il avait cédé à la beauté de la belle, s'était laissé approcher affectivement et physiquement. Leur dernière entrevue n'avait-elle pas été théâtre de caresses, tendresse et oubli total ? Cette unique pensée suffisait à faire trembler la main qui tenait fébrilement la anse de sa tasse, le forçant à la reposer sur le bureau vernis. Il n'avait pas assumé cette faiblesse, n'avait pas pu reconnaître qu'il avait été séduit par une allemande, d'autant plus quand certains des policiers ici présents avaient pour certains servi en Europe. C'était inconcevable et la seule solution qu'il avait toujours empruntée était celle de la fuite. Il ne savait que fuir, se tapir dans l'ombre en espérant se faire oublier. Lawrence avait cru lors d'un petit moment que Brunhilde avait tiré un trait sur lui, sa protection et sa fierté mal placée. Ainsi il ne s'attendit pas à ce qu'on vienne de nouveau toquer à sa porte ouverte pour annoncer un visiteur. A entendre la voix de son nouvel interlocuteur, l'inconnue n'était pas passée inaperçue au sein du commissariat qui était en émoi lorsque la silhouette sylphide fut amenée jusqu'à son office. Quelle ne fut pas sa déconvenue lorsqu'il reconnut la jeune femme qui avait inconsciemment occupé son esprit ces dix dernières minutes. Les traits de son visage hésitèrent entre la colère et la surprise, l'impolitesse de la renvoyer et la pulsion d'écouter ce qu'elle avait à annoncer. « Miss Hertm... Merci John, je la connais, je m'occupe d'elle. » Avait-il annoncé, gêné mais sérieux tandis qu'il avait bondi de son fauteuil pour raccompagner le collègue pantois jusqu'à la sortie. Il ferma immédiatement la porte derrière lui et verrouilla comme s'il s'attendait à une nouvelle visite impromptue. Faisant volte-face vers Brunhilde, plantée au milieu de la pièce, il en oublia toute bienséance et se contenta de s'inquiéter, d'une voix plutôt froide : « Vous êtes vous présentée à lui ? » Le vouvoiement n'était plus de rigueur depuis le temps mais il marquait bien la distance qu'il souhaitait instaurer entre eux pour mieux s'en protéger.
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Posté le Sam 4 Mai - 17:44


Never let me down again



Observée. C’est exactement comme ça que Brunhilde se sentait. Elle regardait autour d’elle, doucement. Elle avait l’impression que tous les regards étaient portés sur elle. Déjà à son arrivée, elle avait la sensation que tous les policiers s’étaient retournés vers elle. C’était sûrement son manque de confiance, son hésitation qui avait dû lui donner un côté suspect. Ils espéraient peut être qu’elle était un témoin d’une des nombreuses affaires qu’ils traitaient à l’intérieur de ces murs. Mais c’était très loin d’être le cas. Quand elle annonça le pourquoi de sa venue, c’est à ce moment précis qu’elle eut l’impression que tous les regards se tournaient sur elle. Son accent allemand plus que prononcé, son type aryen, il ne pouvait pas y avoir de doute sur ses origines. A cet instant, elle avait l’impression d’être une bête de foire, d’être la personne à regarder absolument. Mais dans les regards de chacun des policiers, Brunhilde ne voyait qu’une seule chose. De la méfiance, parfois du dégout et pour le reste, c’était un sentiment bien plus fort, bien plus sombre. Pour ceux là, c’était un sentiment de haine. Certainement ce qui avaient dû faire la guerre, qui avaient affrontés les nazis durant la guerre. Toutefois Brunhilde préféra rester droite, impassible, attendant à ce qu’on la conduise à la personne qu’elle avait demandée. Elle ne put s’empêcher de comparer Lawrence à tous ces policiers. Quant elle l’avait appelé, il était venu rapidement, prenant son parti. Et au fil des semaines ils avaient vraiment sympathisé, passant un certain ensemble, à discuter, à rire. Elle s’était sentie naturellement très proche de Lawrence. Sa présence la rassurait, non pas vis à vis de ses voisins, mais de manière générale. Il dégageait quelque chose de rassurant, de réconfortant. Elle ne saurait dire si c’était son sourire charmeur, son tempérament un peu désinvolte ou la pureté de ses yeux mais au fil de leur rencontre hebdomadaire, l’Allemande se laissa prendre par ce semblant de romance, espérant un instant que quelqu’un ne voyait pas que sa nationalité, la guerre et tous les malheurs que cela avait engendré. Quoiqu’il en soit, avec Lawrence, Brunhilde s’était sentie bien et elle ne pouvait se le cacher. Cela faisait un moment qu’il n’était pas venu et non pas qu’elle était accro, ça non, mais elle ressentait comme un besoin de savoir si ce qui s’était passé aller recommencer. Bien qu’elle se doutait que ses voisins n’allaient pas changer d’opinions sur les Allemands du jour au lendemain. Une chose était sûre, elle était persuadée que Lawrence n’était pas comme eux, qu’il ne voyait pas que la réputation de ses origines.

Le policier en face d’elle la jaugea quelques instants. Se demandant surement pourquoi une Allemande souhaitait voir Lawrence. Il jeta un coup d’œil à ses collègues avant de sortir de son habitacle et passa devant Brunhilde, lui disant qu’il allait la conduire au détective Moore. Elle lui murmura un merci discret et le suivit. Ses talons résonnèrent sur le parquet du commissariat. Pour la première fois, la jeune femme découvrit les nombreux bureaux, les différentes salles de réunion. Durant tout ce chemin, elle se demanda comment aller réagir Lawrence. Serait il ravi, désemparé, surpris, décontenancé ? Brunhilde ne saurait le dire. Elle avait juste espéré qu’il ne tire pas la même tête que ses collègues. Ils arrivèrent enfin au bureau de Lawrence. La porte ouverte, la jeune femme put le voir lire avec son journal, l’air pensif. Effectivement la surprise put se lire sur son visage. La jeune femme esquissa un sourire très discret qui disparut aussitôt. Miss ? Elle n’était plus que Miss Hertmann ? Enfin Lawrence n’eut pas le temps de finir son prénom qu’il remercia son collègue qui prend tout de suite congé. Il referma alors tout de suite la porte, les laissant alors seuls, ce qui n’était pas arrivé depuis une semaine. La visite improvisée ne semblait plaire au policier. Il demanda sèchement si elle s’était présentée. Brunhilde ne comprit pas vraiment le sens de la question. Non pas qu’un mot lui avait échappé pour la traduction de la phrase mais c’était vraiment l’intérêt de la question qui lui échappait. Mais ce qui la « choqua » le plus, c’était ce subit vouvoiement. Cette distance, cette froideur… La jeune femme fronça alors les sourcils, essayant de se rappeler ce qu’elle avait dit et ainsi répondre à la question. Elle dit alors d’une petite voix hésitante. « Hummm… Non pourquoi ?... J’aurais dû ? » La tension entre eux était plus que palpable. C’était comme s’ils étaient redevenus des étrangers, des inconnus. Brunhilde ne comprenait plus rien, que c’était il passé pour qu’il y est un tel renversement de situation. Qu’avait elle fait ?... Elle était loin de penser que Lawrence lui appartenait. La nuit qu’ils avaient passée ensemble ne signifiait pas être ensemble mais Brunhilde n’aurait pas pensé qu’ils ne seraient plus rien. Elle se surprit à se sentir blessée par cette perspective, comme trahie. Elle préféra toutefois ne pas écouter ce que son cœur ressentait et préféra se concentrer sur le sujet de sa venue. Vu l’humeur de Lawrence et le peu de sympathie qu’il présentait à l’égard de l’Allemande, elle se dit qu’il faudrait peut être qu’elle aille directement au but, plutôt que de le voir aussi distant et froid plus longtemps. Elle inspira profondément et lui dit alors doucement, d’une voix presque tremblante. « Je suis venue pour savoir pourquoi tu… Pourquoi vous ne venez plus dans ma rue ? Pas que je me sente plus menacée que cela mais il ne faudra sûrement pas longtemps avant… Qu’ils ne remettent ça… » La xénophobie, la peur de l’Allemand, l’amalgame que tout germanique est nazi ou était partisan du parti nazi. Qu’il avait forcément dénoncé des juifs, qu’il était obligatoirement d’accord avec les idées et lois du Reich. Et évidemment au courant des atrocités des camps tel qu’Auschwitz. Elle avait espéré qu’en 4 ans les gens allaient changer leurs mentalités. En tout cas, elle espérait que certains comprendraient la vérité…


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Posté le Mar 7 Mai - 22:01
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Brunhilde & Lawrence.

Lawrence ne recevait que très peu de personnes dans son bureau. Il préférait toujours se déplacer de lui-même et aller jusqu'à ses propres destinations, quitte à y perdre sa journée. Lorsque des interrogatoires se déroulaient ou des prises de témoignages, il s'arrangeait toujours pour qu'elles aient toujours lieu dans une salle privée, loin de tout. Ce n'était pas de la conscience professionnelle ou du moins ça n'était pas intentionnel. En effet, son bureau était comme un refuge pour lui. Il n'y avait pas de décoration particulière, aucun tableau, photographies, miroirs aux murs. Aucune affaire personnelle ne traînait dans la pièce sinon son manteau qu'il déposait en arrivant et qu'il reprenait quand il finissait sa journée de labeur. Elle n'avait aucune ambiance intimiste, rien de rassurant, juste un office froid au confort rudimentaire. Le seul luxe qu'il s'était offert était un grand fauteuil confortable qui soulageait son dos parfois douloureux à rester piétiner sur les scènes de crime. Non il ne se sentait pas particulièrement en sécurité dans ce bureau, c'était la seule échappatoire à l'atmosphère malsaine et enfumée des bureaux du commissariat. Les collègues qu'il supportait se comptaient sur les doigts d'une main. Il y avait trop d'hypocrisie, trop de prétention, trop d'âmes corrompus, trop de pourris, trop peu d'efficacité. Ce qu'avait cherché Lawrence en postulant ici, c'était la certitude d'être protégé par la loi et la justice. Et plus les années passaient, plus il avait la désagréable sensation que son intuition avait été totalement erronée. Pour l'instant, rien de compromettant ne lui était arrivé mais c'était chaque jour avec moins d'assurance qu'il franchissait les grandes portes du poste de police. Il se faisait oublier des autres, ne sortant son minois bien rasé et ses petites lunettes de vue que pour résoudre des enquêtes avec succès et augmenter un peu l'influence qu'il pouvait exercer en ces lieux. Law n'ignorait que le prochain grade signifierait l'oubli du terrain et bonjour les paperasses et les affaires à traiter toutes la journée, assis à son bureau. Ca n'était pas pour lui et c'est pourquoi il s'efforçait d'autant plus d'être le meilleur dans son domaine. Il détestait les imprévus, ne pas avoir le contrôle sur les choses comme il pouvait maintenant maîtriser son image tirée à quatre épingles. C'est pourquoi la déconvenue aussi bien que l'agacement avait parcouru son échine quand la tête blonde s'était infiltrée sur son territoire.

Lawrence en oubliait tout bonne manière. Après avoir congédié le livreur de la demoiselle, il avait refermé la porte derrière lui, s'assurant que les regards n'avaient pas suivi les jolies formes de Brunhilde. Un coup d'oeil suffisait à travers son store pour comprendre qu'elle n'était pas passée inaperçue. L'aura à la fois sensuelle et ingénue qu'elle dégageait était déjà trop rayonnante pour ne pas attirer les regards avides des hommes machos de la police. Si elle ouvrait en plus la bouche pour débiter son accent germanique, c'en était fini pour passer discrètement parmi ces oreilles curieuses. Il n'avait pas été aimable, Brunhilde en était si décontenancée. Elle n'était certainement pas habituée à si peu d'intérêt de la part de Moore, lui qui avait mis tout en œuvre pour veiller à sa sécurité. Il avait même outrepassé son devoir il y a de ça pas si longtemps. La voix hésitante, le manque d'assurance de Brunhilde lui donnait tout envie de la secouer pour qu'elle daigne lever la tête quand elle s'adressait à lui que d'en rajouter une couche pour faire comprendre qu'il avait le dessus ici. Elle ne le ferait pas tomber ses barrières comme elle avait déjà su le faire auparavant. Il arborait un masque détaché qui frôlait presque la condescendance. Il alla se rasseoir à son bureau pour tenter d'avaler une nouvelle gorgée de ce café déjà froid qui le dégoûtait plus qu'autre chose. Il ne lui avait pas proposé de prendre place sur le siège en face de lui, comme s'il espérait écourter cette entrevue. Il s'attendait à ce qu'elle trouve une excuse ou bien même qu'elle lui signale que les actes de vandalisme avaient repris sitôt qu'on avait compris qu'il ne patrouillerait plus dans le quartier. Et pourtant, Brunhilde fit preuve d'une franchise plutôt étonnante. La surprise se lut légèrement dans ses yeux clairs qu'il daigna enfin lever pour les planter sur son visage angélique. Il ne fallait pas se voiler la face : ça n'était pas difficile de se rappeler pourquoi elle lui avait tant plu. Il avait toujours eu un faible pour les cheveux clairs comme les blés, sans en connaître la véritable raison. Peut-être représentaient-ils la lumière et la chaleur du réconfort qu'il avait toujours cherché sans jamais trouver ? Il avait entendu le tutoiement spontané puis la politesse qui reprenait le dessus. Malgré son visage impassible, son cœur battait la chamade sous le désarroi. Il se comportait de cette manière à grands regrets mais ça semblait être la seule issue possible à leur relation qui avait déjà trop dérapé. Croisant ses deux mains devant son visage, il fit semblant de réfléchir une minute avant de déclarer, d'un ton digne d'un policier en service : « Vous savez, ce qui marche le mieux avec ces gosses en manque d'aventure c'est la persuasion. Soyez sûre qu'ils n'ont pas oublié ce que je leur ai dit, la perspective d'un tête-à-tête avec un policier en colère est sans doute pire qu'avec une ennemie nationale. » C'était bien elle qu'il avait désigné de la sorte, tentant lui-même de s'en convaincre. En vérité, il n'avait aucune idée si les enfants étaient capables de réitérer leurs bêtises xénophobes, sans doute que oui. « Estimez-vous heureuse que ça ne soit que des garnements. Je m'inquiéterai bien plus si c'était leurs parents qui s'y mettaient. » Il n'avait pas tort. Parfois l'intolérance des adultes était bien plus cruelle que celles des enfants insouciants. Il lisait la déception dans ses grands yeux, il avait envie de la rassurer, de lui dire qu'il passerait pas plus tard que le lendemain matin. Cependant il fuyait les problèmes avant même qu'ils ne surviennent. « Si vous voulez je peux envoyer quelques patrouilleurs faire une ronde, tous les deux jours ? Il me semble qu'ils opèrent plutôt en fin d'après-midi. Je peux faire rester une équipe une heure ou deux avant qu'elle ne fasse les quartiers voisins. » Lawrence avait reporté son attention sur son journal bien plus facile à soutenir du regard que la demoiselle en détresse qui se tenait près de lui. Il commençait lentement à se sentir minable et pourtant il continuait de l'être à la perfection.
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Posté le Dim 12 Mai - 19:25


Never let me down again




L’incompréhension. C’était bien ce que ressentait Brunhilde à cet instant précis. Pourquoi ? Pourquoi un changement aussi radical ? Il y a quelques semaines, on lui aurait dit qu’elle se retrouverait dans ce genre de situation, jamais elle ne l’aurait cru. Plus le temps passait, plus elle avait l’impression d’être un intrus. Que ce soit dans son quartier et même dans ce commissariat. C’était comme si elle attirait à elle cette poisse, cette distance. C’était à se demander si tout ça allait s’arrêter. Durant un moment, elle y avait cru. Auprès de Lawrence, elle avait touché du bout des doigts ce rêve fugace, cette illusion qui ne mit pas longtemps avant de disparaître, de voler en éclat. Elle n’avait pas espéré que la nuit passée avec l’officier Moore allait réellement changer quelque chose. Le prince charmant, le grand amour, même peut être l’amour tout court, n’étaient plus que des notions abstraites, des aspirations enfantines et irréalistes. Elle ne saurait dire si c’était la guerre, son immigration forcée ou si c’était son mal être depuis son arrivée à Los Angeles mais elle ne s’imaginait plus, elle ne sait pas vraiment si elle se l’était un jour imaginé, être la parfaite « Drei K Frau ». Cette femme au foyer aimante et patiente. Avec son type aryen et son accent allemand à couper au couteau, autant dire que la jeune femme pouvait s’asseoir sur cette parfaite vie de petite femme rangée et sans histoire. Et pourtant… Avec Lawrence, pas qu’elle avait aspiré à cette vie, elle avait pu retrouver le réconfort, une attention, une présence. Elle s’était laissée aller, profitant de cette présence rassurante, de tout ce que Lawrence dégageait et qui l’apaisait. Brunhilde n’aurait jamais imaginé qu’un tel revirement de situation pouvait arriver. Elle n’avait jamais espéré à ce que Lawrence l’accueille à bras ouverts dans son bureau mais de là, à être aussi distant. Il avait même l’air hautain. C’était comme si toute la gentillesse, l’humanité qu’il y avait en lui avaient disparu. Comment le Lawrence d’il y a une semaine pouvait être aussi différent ? C’était comme si c’était un autre homme qui s’était présenté à elle. Tout en lui était froid, indifférent. Son environnement ne semblait pas mieux que son état d’esprit. Un bureau froid, sans vie, à l’image du Lawrence actuel. Brunhilde n’était pas une professionnelle de la décoration, même pour chez elle, mais à défaut d’être très décoré au moins la pièce n’était pas austère.

Malgré le ton peu agréable employé par le policier, la jeune femme préféra ne pas trop relever et exposa alors la raison de sa venue. N’avouant pas qu’elle était venue simplement parce qu’elle n’avait pas de nouvelles, elle préféra être honnête et lui expliquer que son voisinage ne mettrait pas longtemps avant de dessiner de nouvelle croix gammée sur sa porte. Lawrence alla s’asseoir et regarda l’Allemande sans avoir vraiment d’intérêt à ce qu’elle racontait. Pour le moment, la jeune femme n’avait pas encore trop osé croiser son regard. Cette tension la mettait mal à l’aise. Elle avait cette horrible impression qu’elle ne devait pas être ici, qu’elle aurait dû rester chez elle, sachant pertinemment que rien ne changerait. De toute façon, sa venue allait elle réellement changer quelque chose… Elle jeta un coup d’œil à Lawrence, il semblait réfléchir et finit par dire qu’elle n’avait pas à s’en faire. Et que limite, elle devrait être plutôt contente que ça ne soit que des enfants. Brunhilde écarquilla les yeux. Ses oreilles avaient eu un problème de réception ? Ce n’était pas possible t’entendre ça, pas de la part de Lawrence. Il lui avait sorti ça sans vraiment se soucier du pourquoi et du comment. Certes sa position de nazi probable ne l’avantageait pas. S’indigner de ce manque de « sécurité » et de prise au sérieux, les récents évènements qui s’étaient passés elle ne lui permettait pas de se faire passer pour une victime. De toute façon, pour certains, elle l’avait bien cherché. Et on ne récolte que ce que l’on sème. Elle souffla alors, doucement et calmement. « Ces garnements ont bien reçu ces idées de la part de quelqu’un.. » La jeune femme ne put s’empêcher de regarder Lawrence droit dans les yeux. Jusque là, elle avait tout fait pour esquiver ses yeux bleus teintés de gris mais là elle ne pouvait se retenir de plonger son regard d’azur dans celui du policier. C’était dit presque sur un ton de défi. Il ne fallait pas se leurrer, ces enfants qui n’avaient pas pu se souvenir de la guerre, des horreurs qu’avait vécu chaque camp, durant et après la guerre. Ces idées xénophobes, cette haine contre le nazi, tout cela venait bien de quelque part. Peut être des enseignants lorsqu’il parle de la guerre, de ce qu’il s’était passé mais c’était très sûrement les parents. S’ils n’avaient pas été au front, Uncle Sam y avait bien envoyé un frère, un père, un cousin qui n’était jamais revenu. Les Allemands avaient inventé le nazisme, les Américains quant à eux le racisme. En matière de solution, Lawrence proposa alors d’envoyer une patrouille, histoire de faire comme avant. Mais cela sentait dans son ton qu’il n’était pas convaincu par cette solution. Non pas qu’elle était mauvaise, en soit c’était sûrement ce qu’il fallait faire. Mais ce ton condescendent, sans intérêt aucun. Histoire de continuer sur sa lancée, Lawrence prit son journal et le porta son attention sur les parties noircies d’encre. Brunhilde n’en revenait vraiment pas. Il y a quelques semaines, Lawrence semblait, pas non plus spécialement intéressé, les disputes de voisinage ne devaient pas être spécialement son rayon, mais au moins il était bien plus compréhensif et agréable. C’était à croire qu’il avait obtenu ce qu’il voulait et qu’elle ne valait désormais plus rien à ses yeux. Cette perspective la dégoutait plus qu’autre chose. Brunhilde essaya de garder son calme et répondit alors à la solution apportée par Lawrence.« Ne vous donnez pas ce mal… Vous avez surement quelque chose de bien plus intéressant à faire. Comme lire votre journal… » La jeune femme avait bien insister sur la dernière partie de sa phrase. Elle se pinça les lèvres et détourna son regard. Elle avait de plus en plus de mal à regarder Lawrence. Ce n’était plus vraiment la peur et l’étonnement qu’elle ressentait mais presque du dégout à son égard. Où avait bien pu passer celui avec qui elle avait espéré redevenir normale, celui qui la rassurait et qui la faisait sourire. Il était parti et elle aurait donné n’importe quoi pour le retrouver, ne serait qu’un instant.


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Posté le Jeu 16 Mai - 23:10
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Brunhilde & Lawrence.

Lawrence s'étonnait toujours autant d'être si bon menteur. Il avait toujours été éduqué pour être honnête et franc, la moindre omission lui avait valu bien des correction lorsqu'il fut plus jeune. Eugene Sr avait une sainte horreur des escrocs et des charlatans et se gardait bien d'en garder à ses côtés. La tromperie mène tôt ou tard à la trahison disait-il toujours, c'est pourquoi il avait appris à son fils à demeurer méfiant et à ne pas croire tout ce qu'on pouvait bien dire jusqu'à ce qu'il fut en mesure de le vérifier. Si seulement il avait su que la principale déloyauté de toute son existence venait de la personne en laquelle il avait le plus cru, sans doute n'aurait-il pas fini dans ce bureau, lieutenant aimé et redouté qui exécrait son boulot bien plus qu'il ne l'appréciait. Désormais, les secrets et les mensonges étaient devenus très fréquents puisque Los Angeles regorgeait d'illusions parfaites et d'âmes qui cachaient soigneusement leurs plus noirs desseins. Il jouait le policier naïf qui n'avait pas compris que la présence de Brunhilde dépassait bien les raisons conventionnelles d'une victime. Il débitait son discours de flic par cœur, cherchant ça et là des faits qui n'existaient pas et des solutions futiles au problème de la jolie femme d'ordre plus personnel. « Sachez que les américains ne font pas dans la dentelle, vous avez déjà pu le remarquer non ? Les enfants effraient mais ne mordent pas. » En somme, les enfants pouvaient bien être envoyés par leurs parents haineux jamais ils ne leur viendraient à l'idée de prendre un bâton pour battre la voisine ou bien de lui faire vivre un enfer pire qu'à présent. Quand il était intervenu avec sa patrouille, à l'époque où l'instinct de protéger l'allemande était plus fort que celui de la fuir, il avait tu le sort qu'avaient subi les germaniques il y a de ça deux ou trois ans. Oui, les forces de l'ordre avaient déjà retrouvés des cadavres, des personnes innocentes simplement punies d'être nés dans le mauvais pays dictateur, ou même d'avoir un nom qui différait trop des Millers ou des Johnson qui se multipliaient partout. Tout ça, il l'avait sagement tu pour ne pas l'effrayer davantage. Aujourd'hui, il souhaitait lui dire que plus jamais elle ne serait ennuyée et qu'elle n'avait plus besoin de lui mais il ne tenait pas à avoir un nouveau crime sur le dos. Il avait joué les hommes prudents et proposa d'envoyer quelques agents surveiller de temps à autre la demeure de Brunhilde mais il savait pertinemment qu'elle refuserait son offre. Ca n'était pas des agents quelconques qu'elle était venue quémander mais bien lui-même.

Lawrence avait toujours les yeux fixés sur son journal bien qu'il ne puisse pas en comprendre le moindre mot. Son esprit était trop occupé à imaginer la mine déconfite de celle qui fut sa maîtresse lors d'une unique nuit. Son regard déçu, ses joues qui s'empourpraient sous le manque de considération de sa part. Il était sincèrement désolé mais il n'était pas le héros qu'elle avait cru trouver en lui. Il ne faisait qu'obéir à des règles, qu'user de son influence de temps à autres pour faire régner l'ordre. Elle souligna justement son désintérêt particulièrement louche. Démasqué, il lâcha finalement son papier pour se frotter le visage de ses deux mains. Que pouvait-il bien dire ? Jouer les ingrats, l'humilier publiquement pour qu'elle ne veuille sa mort chaque nuit ? Lui faire croire que l'intimité qu'ils avaient créé pour un court instant ne lui plaisait pas ? Il craignait que la chose ne soit trop grosse pour être gobée. Relevant la tête pour affronter Brunhilde, Law poussa un soupir las. Il se releva de son fauteuil. Ses doigts frôlèrent brièvement l'avant-bras de la jeune femme comme dans un message subliminal. « Ne rends pas la chose plus difficile, Brunhilde, je ne te suis d'aucune utilité. » Il esquissa quelques pas jusqu'à la porte, espérant qu'elle n'ait l'initiative de quitter les lieux. Le tutoiement était revenu instinctivement, le policier baissant la garde malgré lui. Pourtant l'hôte persistait à rester là où elle s'était plantée. « Cette nuit... Je ne saurais dire ce qui m'a pris. C'était pas réel, nous étions dans une bulle fictive. Ne me dis pas que ça t'a plu. » Ne me dis pas que ça t'a plu comme moi ça m'a plu. Qu'elle ne lui dise pas qu'elle avait apprécié ses gestes tendres qu'il avait pris tant de plaisir à faire. Lawrence avait eu plusieurs aventures – à vrai dire il avait une peur panique de l'engagement qui le tenait fermement éloigné de toute relation sérieuse. A l'âge où il devrait déjà être marié et avoir un petit héritier de la lignée Moore, il était célibataire et déterminé à le rester. Il avait trop de vices, trop de craintes pour être le mari parfait. Il se contenait de jouer les pères de substitution pour les enfants de l'orphelinat puisqu'il craignait de devenir le reflet de son père qui l'avait fait tant souffrir. Ça n'était jamais difficile de se séparer de ses conquêtes d'un soir car seule l'attirance physique les avait portées jusqu'à son lit. Avec Brunhilde c'était là tout le paradoxe. Il ne l'aimait pas d'amour mais le lien invisible qui s'était tissé entre eux sitôt qu'il avait frappé à sa porte taguée l'empêchait de pouvoir s'éloigner aussi facilement qu'il le voudrait. Elle représentait l'ennemi, la pomme juteuse qu'il s'étranglerait à vouloir croquer, la balle qu'il aurait pu se tirer lui-même dans le pied. Et pourtant son arôme ne cessait d'être irrésistiblement attractif.
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Posté le Mer 22 Mai - 14:41


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A bien y réfléchir, Brunhilde commençait à douter de l’intérêt qu’elle avait eu à se rendre au commissariat de police. C’était certain, cela avait dû être la pire idée qu’elle avait pu avoir depuis qu’elle s’était levée ce matin. Cette absence depuis une semaine, il y avait bien une raison. Et maintenant qu’elle était en face de Lawrence, elle était face à cette indifférence, à ce ton condescendant. Si elle était dans un autre bureau, la jeune femme serait montée sur ses grands chevaux et aurait rabattu le quinquet à son interlocuteur sans la moindre hésitation. Mais là, c’était bien différent. La normalité voudrait que Brunhilde en fasse de même avec Lawrence mais elle n’y arrivait pas. Elle l’avait connu avec une autre personnalité, un autre masque. A ce moment-là, il était totalement différent. C’était comme s’il avait une sorte de frère jumeau, un charmant, sensible, agréable et l’autre indifférent, voire même hautain. Durant quelques secondes, Brunhilde pensa que sa véritable personnalité était devant elle, cet homme qui ne semblait s’intéresser qu’à lui et se ficher bien des personnes qui se trouvait en face d’elle. La jeune femme n’arrivait pas à croire qu’elle s’était autant faite bernée, comment n’avait-elle pu rien voir ? C’était pourtant évident. En Amérique, jamais personne ne s’intéresserait vraiment à elle. Ses origines étaient un vrai problème. Mais que pouvait-elle faire de plus ? Elle ne posait aucun problème à la société, elle parlait l’anglais couramment, travaillait, payait des impôts, faisait vivre l’économie des Etats Unis mais pour tout le monde, elle ne resterait qu’une étrangère qui plus est d’origine du pays où il aurait mieux valu s’abstenir de venir à cette époque du 19ème siècle. Elle ne pouvait pas renier totalement ses origines, oublier ses vingt premières années de son existence. Et pourtant c’est surement ce que la société voudrait. Finalement traduire son prénom et son nom aurait pu être une bonne idée. Oui ça aurait pu… Mais ça n’aurait pas résolu son problème d’accent qu’elle tentait tant bien que mal à cacher. Et puis elle ne savait même pas comment on pouvait traduire Brunhilde en anglais mais la traduction devait être… Etrange… De toute façon, elle pourrait faire n’importe quoi pour l’Amérique, ses voisins ne seraient toujours pas satisfaits et Lawrence ne semblait pas dire le contraire. Comme il disait les américains ne font pas dans la dentelle. Effectivement si à dix ans, ils commençaient par taguer et jeter des objets sur des maisons ce n’était même pas la peine de demander comment ils allaient finir. Et le pire c’était que devant cela, Lawrence semblait totalement détaché. C’était comme si ce genre de comportement était normal, acceptable. Certes ce n’était que des enfants mais le racisme est malheureusement une maladie héréditaire et les parents étaient loin d’être toujours innocents et pas qu’en parole. Elle savait qu’elle n’était pas la seule à subir ce genre de désagrément, bien que pour le moment il n’était que matériel. Des étrangers qui étaient agressés, il y en avait tous les jours, Brunhilde ne se faisait pas d’illusion là-dessus. Sa semi protection était son garde-fou mais sans cela, qu’est-ce qu’il lui restait ? A cette remarque, Brunhilde dit doucement, presque aussi indifférente que pouvait être Lawrence. « Oh ça ne vous en faîtes pas, j’avais cru remarqué… » Un nouveau Ku Klux Klan était apparu, moins organisé et revendiqué.

Cette discussion fertile mettait de plus en plus mal à l’aise Brunhilde. Elle n’arrivait pas supporter cette évolution de sa relation avec Lawrence. Et le voir aussi indifférent au point de préférer lire son navet de journal l’énervait encore plus. Elle avait touché du doigt quelques instants de bonheur simple jusqu’à partager son lit avec lui pour une nuit. Elle ne savait pourquoi mais elle le sentait s’échapper. Comme un filet d’eau qui serpente dans le creux d’une main pour s’enfuir et retourner dans son ruisseau. Elle ne comprenait pas pourquoi ce revirement de situation, elle avait tellement besoin de savoir. Elle était arrivée à un point où voir le visage de Lawrence aussi indifférent lui faisait mal au cœur et lui donnait envie de vomir. Elle inspira doucement pour essayer de calmer et l’entendit lâcher son journal. Elle pensa alors qu’il allait la mettre dehors et lui disant de se débrouiller seule désormais mais ce n’était vraiment pas ça. Sa manière d’être, son expression, tout avait changé. Il effleura doucement l’avant-bras et le cœur de Brunhilde ne put s’empêcher de faire un bon dans sa poitrine. Elle planta ses yeux dans son regard d’azur. C’était comme si durant quelques secondes, elle avait retrouvé le Lawrence qu’elle connaissait vraiment. Elle ne pouvait quitter son regard et en entendant ses paroles, elle ne put que le soutenir encore plus. Elle n’arrivant pas à croire qu’il pouvait dire ça. Rejeter absolument tout en bloc. Elle ne pensait pas qu’il avait passé la meilleure nuit de sa vie, elle ne pouvait pas avoir cette prétention. Mais alors là… Elle ne savait pas quoi dire. C’était comme si elle recevait un coup de massue sur la tête. En regardant Lawrence, Brunhilde ne pouvait pas se remémorer cette nuit. Leur étreinte intense, leurs baisers fougueux et leurs tendres caresses. Certes cette intimité qui s’été mise en place ce jour n’était qu’éphémère, une intimité réelle, durable était bien meilleure, c’était une autre sensation. Mais pour Brunhilde, cette nuit passée avait été inespérée, elle avait passé ces dernières à être une sorte de pestiférée jusqu’à ce que Lawrence arrive. Et elle l’avoue, elle avait profité de cette rencontre pour se sentir bien à nouveau, bien à ses côtés. Et quoiqu’il puisse dire, ce bien être n’était pas fictif. Et la jeune femme était persuadée que c’était pareil pour lui. Son comportement avait changé soudainement, c’était comme s’il baissait la garde. Il n’était pas encore redevenu celui qu’il était il y a quelque semaine, il semble comme incertain. Sans savoir pourquoi, le cœur battant, Brunhilde s’approcha alors de Lawrence et lui souffla. « Tu n’as vraiment rien compris… » Elle le regarda alors doucement, chacune des parties de son visage avant de s’arrêter sur ses yeux. Elle lui dit alors, d’abord de manière calme puis sa voix devint soudainement plus aigüe, comme cassée. « Cette bulle fictive… Tu m’as apporté en deux semaines ce que personne ne m’avait donné en cinq ans. Tu ne m’as pas jugé pour mon accent. J’ai pu enfin être moi-même depuis cinq ans en seulement quelques jours. Tu sais combien cela fait de jours cinq ans ? A devoir essayer quelqu’un que je ne suis pas, à devoir être sur la retenue car mes origines sont sur la sélecte. Cela ne signifiait peut être rien pour toi mais ne choisis pas pour les autres. » Elle avait senti sa gorge se serrer sur la fin de son monologue. Elle ne saurait le dire pourquoi mais elle ne l’avait pu l’empêcher. Elle reprit alors d’une voix à peine audible, comme à bout de souffle « T’as pas le droit de m’enlever ça… » Elle baissa doucement le regard. Elle n’aimait pas se mettre à nue comme ça mais sans savoir pourquoi elle sentait qu’elle avait dû le faire. Elle leva doucement les yeux, arrêtant son regard bleu-vert sur la porte de sortie. C’était peut-être la dernière chose qui lui restait à faire…


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Posté le Mar 28 Mai - 11:36
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Brunhilde & Lawrence.

Lawrence sentait que le mur s'effritait au fur et à mesure que Brunhilde ne quittait pas la pièce, il sentait que tôt ou tard il ne résisterait pas dans ce rôle de policier indifférent qui ne congédiait qu'une paranoïaque de plus. Il avait à la fois tellement mal qu'elle ne daigne le laisser en paix et qu'il l'ait fui tant de temps. Il avait voulu venir faire sa patrouille qui s'était plutôt transformé en un moment en tête-à-tête, il était presque parti pour la faire mais s'était ravisé dans un élan de raison. Si les gens apprenaient qu'ils avaient eu une relation même brève, les moqueries et les messes-basses ne se feraient pas attendre et si ça n'était pas un critère à en perdre son poste, nul doute que c'était suffisant pour balayer à jamais l'autorité qu'il avait tant eu de mal à asseoir sur ses collègues. Les apparences étaient capitales à Los Angeles, plus que jamais. Combien d'actrices magnifiques s'étaient avérées être de véritables vipères dans l'ombre ? Combien de détectives irréprochables n'étaient que des hommes pourris jusqu'à la moelle par leur opportunisme ? Elle ne croyait pas à la comédie mensongère qu'il lui servait, aux mots volontairement blessants, incroyablement froids qu'il débitait presque machinalement. Tantôt il s'éloignait d'elle, tantôt il s'en approchait. Il lui expliquait placidement les raisons pour lesquelles une surveillance rapprochée n'était plus nécessaire, ni pour elle, ni pour lui. Que serait-il arrivé s'ils avaient continué de se voir comme si de rien n'était ? Auraient-ils recommencé, aurait-il développé des sentiments plus profonds à son égard ? Law se refusait à le croire et déniait même en faire l'expérience. C'était terminé. Voilà ce qu'il espérait faire passer dans l'esprit entêté de la jolie blonde. Voilà ce qu'il espérait se faire comprendre tout seul. Il n'était pas fait pour vivre avec les femmes sinon d'en profiter le temps d'une nuit ou deux. Brunhilde pouvait être la femme à ajouter à la petite liste qu'on aurait pu établir mais Lawrence ne briguait justement pas de la considérer comme toutes les autres. Comment dire à une femme qu'on la repoussait parce qu'on tenait davantage à elle qu'à toutes ces poupées au cil agité ? Il s'était risqué à glisser quelques mentions évocatrices, à frôler son bras pour retrouver un peu de cette chaleur qu'il avait trouvé une nuit. Le détester lui rendrait davantage service parce que Law finissait toujours par quitter ceux qu'il aimait. Pourquoi n'était-il pas retourné à New York où l'attendait une mère veuve et seule ? C'était encore une question à laquelle il avait peur de répondre.

Brunhilde avait aussitôt répondu à l'appel furtif qu'il lui avait lancé. Elle se rapprochait indéniablement de lui, grattant un peu plus les pierres fragiles de sa carapace. Cette histoire incongrue aurait très bien pu lui inspirer des scénarios romantiques et dramatiques, digne d'un film hollywoodien. Il aurait exagéré les grandes lignes, extrapolé les sentiments des deux protagonistes principaux, sans doute aurait-il fait recette avec une histoire pareille... Lawrence ne comprenait rien. Au contraire, il croyait avoir tout trop bien compris et calculé. Quand elle le regarda dans les yeux, il s'efforçait de ne rien trahir, de laisser son regard bleu de glace. Tout ce qu'elle disait faisait écho dans sa tête, dans sa poitrine mais pas dans ses yeux. Ses explications, l'expression de ses sentiments troublés étaient comme un couteau qu'on plantait finement pour le ressortir et le replanter à nouveau. Bien sûr qu'il avait lu dans ses yeux le confort d'avoir un allié dans ce pays pas toujours si accueillant. Lawrence n'avouait pas qu'il n'avait pas fait abstraction de ses origines qu'au contraire le fait qu'elle soit si peu aimée, qu'elle soit à part dans cette communauté fermée ait contribué à ce qu'il cède à la tentation charnelle. Il ne voulait pas qu'elle se sente manipulée car c'était bien plus compliqué qu'un simple interdit qu'il avait franchi. Les épaules du policier s'affaissaient comme s'il ne trouvait plus la force de se battre contre les faits qu'elle lui exposait sous le nez. « Je ne choisis pas pour toi, Brunhilde... Je dis juste que peut-être tu t'es laissée emportée par ce sentiment et que tu as sur-estimé ce moment-là... » Avait-il été le réel salaud qu'il se persuadait d'avoir été ? La voix de l'allemande s'éteignit sur ses dernières paroles tandis que son regard clair se baissait vers le sol. Son attention s'arrêta sur ses mains repliées le long de son corps. Malgré lui, son esprit cogitait et se rappelait ces doigts fins le long de sa peau en sueur, dessinant les traits de sa petite musculature. Ses ongles dans ses cheveux bruns qui s'étaient indisciplinés comme rarement depuis qu'il était à Los Angeles. Law essayait de s'échapper de ses souvenirs dangereux mais c'était impossible tant qu'elle resterait là. « Qu'est-ce que tu veux de moi Brunhilde ? Je ne peux être que l'agent qui veille à ta sécurité de citoyenne. » Alors que son discours était tout en contradiction avec ce qu'il s'apprêtait à faire, Lawrence fit un pas de côté pour se retrouver derrière Brunhilde. Il n'était pas un expert en matière d'affection, il n'était pas tellement tactile sauf quand la situation s'y prêtait. C'est pourquoi c'était dans une appréhension prenante qu'il entoura la jeune femme de ses bras, englobant ses bras et tout son corps mince. Ca n'était pas la meilleure démonstration qu'il pouvait lui faire mais lui faire face était trop difficile. Il aurait voulu s'excuser, qu'elle lui pardonne mais il doutait que Brunhilde puisse accepter un jour autre chose de lui.
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Posté le Sam 1 Juin - 16:39


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Cette situation devenait vraiment étrange. C’était le moins qu’on puisse dire. En venant au commissariat de Los Angeles, Brunhilde avait espéré trouver des réponses, revoir Lawrence et comprendre la distance qui s’était installée entre eux. Et au lieu de ça, elle se retrouvait avec plus de questions que de réponses. Comment et pourquoi c’était devenu comme ça ? Elle n’aurait jamais cru qu’elle trouverait un changement aussi radical. Dans celui de Lawrence et dans le sien. Elle avait l’impression de se retrouver démunie. Cette contradiction avec ce qu’elle avait vécu avec lui la déstabilisait totalement. Cette confiance, cette intimité qui s’était installée entre eux s’était complètement effrité, dissoute, tel un morceau de papier qu’on aurait laissé trop longtemps dans un seau d’eau. Si elle avait pu croire un instant qu’elle allait se retrouver ainsi. Comme vidée de l’intérieur, une poupée de chiffon que laissé à l’abandon, dans le fin fond d’une armoire. Avec cette sensation, elle avait l’impression sentir ses fines joues se creusaient encore d’avantage, qu’elle se rapetissait, se sentant de plus en plus minuscule, fragile et insignifiante aux yeux de Lawrence. Et cette perspective la répugnait, la révoltait. Et cela se ressentait dans son intonation, dans ses paroles et sa manière d’être. Elle détestait cette partie de sa personnalité mais elle avait l’impression que c’était la seule manière de réveiller Lawrence. Ce revirement de situation, de relation entre eux. Pour une raison qu’elle ignorait, elle se refusait d’accepter ce changement. Elle ne pouvait concevoir cela. Doucement, la jeune femme aspirait alors à s’en aller. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle était presque prête à baisser les bras. Elle souhaitait pourtant plus que tout comprendre l’attitude si distante que mettait Lawrence mais elle se sentait comme minuscule, inutile face cette froideur. A chaque parole, à chacun de ses mouvements qui traduisaient cette véritable métamorphose, Brunhilde ne pouvait s’empêcher de penser aux jours qu’ils avaient passé ensemble, au plaisir qu’elle avait ressenti à être à ses côtés alors que maintenant, ces souvenirs la faisaient souffrir plus qu’autre chose.

Que ce serait il passé s’ils avaient continué ? S’il était revenu le mardi matin comme il avait pris l’habitude. Cette tension existerait encore aujourd’hui ? Peut être, en auraient ils discuter, peut être seraient ils arrêter là. Ou peut être pas… Brunhilde ne s’était jamais vue femme au foyer ou quoique ce soit avec Lawrence. Mais cela aurait pu il était différent ? Aurait elle fini par avoir des sentiments pour le bel inspecteur ? Vu comment se déroulait la situation, cette possibilité était totalement écartée. Et pourtant, le comportement de Lawrence changea du tout au tout. Autant dire qu’il était difficile à suivre, à cerner. Mais ce changement d’attitude donna l’espoir à Brunhilde de pouvoir comprendre ce qu’il se passait dans la tête de l’inspecteur. La jolie blonde essaya de faire comprendre ce qu’elle avait ressenti durant les semaines passées à ses côtés. Ce n’était pas comme il le pensait, ce n’était pas une bulle fictive que Brunhilde avait cru parce qu’enfin on ne la voyait pas comme une barbare sans cœur. Elle n’était pas du genre à se faire des idées dès qu’elle rencontrait une personne, à se laisser s’emballer dès qu’on prêtait un minimum attention à elle. En Allemagne, avec un peu plus de confiance en elle, elle appréciait ce genre de compagnie mais faisait plutôt la difficile, l’inaccessible. Aux Etats Unis, c’était sa retenue qui l’empêchait d’aller vers les autres. Au fond d’elle, elle ne se sentait en confiance avec personne. L’aprioris et la peur du jugement la retenaient beaucoup. Même lorsqu’on s’intéressait à minimum à elle, elle préférait ne pas s’emporter, se méfiant aujourd’hui de tout et de tout le monde. Mais avec Lawrence… Avec lui ça avait été différent. Son sourire charmeur, son air amusé, elle avait eu comme l’impression d’être sur la même longueur d’ondes. Qu’ils se comprenaient. La compagnie de cet homme lui avait rappelé beaucoup de bons souvenirs et en avait créé des biens plus forts.

Lawrence avait eu beau s’adoucir, redevenir comme elle l’avait connu. Elle avait pourtant l’impression qu’il était loin. Ses gestes, son regard, tout lui rappelait cette nuit. Mais ses paroles continuaient à laisser désespérément une distance entre eux. Lawrence parlait comme si ce qu’il avait vécu ne servait à rien, comme s’il devait redescendre sur Terre. Brunhilde ne put s’empêcher de légèrement s’emporter. Elle n’était pas une folle qui croyait qu’elle pouvait plaire à tous les hommes qu’elle rencontrait, que dès qu’on le montre un semblant d’intérêt pour elle. Pendant quelques instants, elle eut du mal à le regarder. Partir semblait devenir la seule solution qui lui restait. Lawrence essaya de se défendre maladroitement, pensant que peut être, elle s’était laissée emporter par leur relation. Pourtant elle n’était pas folle. Le plaisir qu’ils avaient à passer du temps ensemble, de leur rendez vous hebdomadaire jusqu’à cette nuit. Elle leva alors doucement les yeux, les plongeant dans ceux de Lawrence. Elle souffla alors doucement. « On a été deux à se laisser emporter alors... » Elle n’avait pas rêvée. Cette nuit ensemble. Si elle avait été la seule à s’imaginer, à s’être laissée emporter part cette amitié naissante. Cette nuit n’aurait jamais eu lieu. Si elle avait justement eu lieu, c’était que Lawrence, à un moment ou un autre, s’était également laissé submerger par l’euphorie du moment, par un désir inexplicable et incontrôlable. Qu’il avait eu, comme Brunhilde, cette envie d’aller plus loin dans leur relation, de succomber au plaisir.

Lawrence lui demanda alors ce qu’elle attendait de lui. Pour lui, il n’était que le policier qui pouvait la défendre. C’était à croire que les policiers ne pouvaient pas avoir de vie privée et c’était leur façon d’exister. Sur le coup, ça aurait pu être drôle si la question n’avait pas ébranlé Brunhilde. Que voulait elle de lui ?… Si seulement elle le savait elle même. Une présence rassurante, un réconfort, tout ce qu’il lui avait offert durant des semaines. Elle avait pris cette habitude très rapidement. Leur première rencontre était plutôt formelle bien que l’amusement avait été très vite au rendez vous. La jolie blonde cherchait dans ses souvenirs une réponse à la question de Lawrence. Et pourtant, elle ne savait quoi lui répondre. Etre avec lui régulièrement, rire, être elle même. C’était devenu quelque chose de normal, de naturel. Elle ne s’était pas imaginée une seule fois ne plus le revoir. Mais apparemment c’est ce que souhaitait Lawrence et elle ne pouvait pas le forcer. Elle avait baissé les yeux, cherchant une raison qui ne venait pas et elle était désemparée à cette idée. Lawrence se déplaça alors. Brunhilde pensa qu’il allait retourner à son bureau et attendre qu’elle parte. Mais son cœur fit un bond dans sa poitrine en sentant les bras de Lawrence l’entourer. Elle soupira doucement et ferma alors les yeux. Profitant de ces quelques secondes de réconfort, elle pria pour que personne n’ait l’idée de vouloir entrer dans le bureau. Elle posa doucement ses mains contre ses avants bras, comme si elle s'accrochait à lui. Elle ne put s’empêcher de repenser à la dernière fois qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre. Elle ne saurait dire ce qui l’a poussé vers lui. Elle se sentait comme… Comme lorsque deux aimants s’attirent et se repoussent à l’infini. Jouissant de cette gymnastique infernale. S’ils avaient été indous, Brunhilde aurait pu croire que cette attraction risquait de durer encore plusieurs vies avant que peut être un jour, ils puissent se poser sereinement.

La jeune femme rouvrit doucement les yeux et tourna la tête vers Lawrence. Elle profita de cette distance plus que rapprochée pour le dévisager quelques instants le bel inspecteur. Ses traits fins, ses cheveux bruns toujours impeccables, ses lèvres désirables et ses yeux bleus en parfaite contradiction avec son cuir chevelu sombre. Tout comme son comportement et caractère, Lawrence était une parfaite contradiction harmonieuse. Elle sentit son cœur battre de plus en plus fort. Une sorte de tachycardie incontrôlable pleine de désir. Elle aspira quelques instants à enrayer cet espace d’air entre ses lèvres et les siennes, pour un unique baiser doux et salé. Comme s’il fallait de boucler la boucle. Mais elle savait que ce n’était pas une bonne idée, Lawrence avait suffisamment été clair, avec toute cette distance qu’il s’était efforcé de mettre entre eux, le message ne pouvait être que clair. Et malgré toutes les contradictions qu’il lançait et qu’elle souhaitait comprendre. Elle ne put s'empêcher de poser sa tête contre la sienne, fermant doucement les yeux avant de murmurer « J’ai compris… »


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Posté le Mer 5 Juin - 15:59
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Brunhilde & Lawrence.

Elle avait réponse à tout. Brunhilde démontait chacun de ses arguments, justifiait chacun de ses actes et par conséquent leur conférait une légitimité particulière que Law n'était plus en mesure de combattre. Il baissait les armes, avouant par la même occasion sa faiblesse quant aux conséquences de ses gestes. Il n'y avait qu'à remarquer la dureté de ses mots qui avait disparu, cette distance dont il avait tant besoin qui se réduisait lentement. Si toutefois un collègue se décidait à faire irruption dans la pièce, il serait incapable de reconnaître l'officier de la police si autoritaire et convaincu de ses propres opinions. Elle lui flanquait des doutes qu'il avait toujours fui, des sentiments dont il s'écartait si soigneusement. On aurait dit de lui que c'était un homme à femmes s'il se donnait pas tant de mal à demeurer discret. Parce que le fait est qu'il collectionnait les conquêtes, incapable de trouver refuge et sérénité dans les bras d'une femme. Ici c'était tout le contraire. Il s'était senti bien dans les bras de la belle Allemande parce que c'était lui le protecteur de l'ange. C'était lui qui créait la dépendance et non lui qui la subissait. Il était la force qui comblait une fragilité qu'il avait lui-même : la peur des autres. Mais en étant l'homme qu'elle avait voulu de lui, il s'exposait davantage à la noirceur du monde et à la haine de la pègre. Dans son esprit trop imaginatif, il aurait très bien pu croire que la mafia était responsable de l'harcèlement de Brunhilde rien que pour attirer Lawrence dans leurs filets. Aurait-elle pu être un appât, feindre tout ça rien que pour le plaisir de le faire souffrir ? C'était la question qu'il se posait chaque fois qu'on faisait une tentative d'approche. Il choisissait minutieusement les personnes avec qui il collaborait, sur la confiance et l'expérience. C'était lui qui décidait de céder à la séduction d'une femme ou non. Cependant il avait eu l'impression que Brunhilde avait été mise sur son chemin, fragile et inévitable. Law ne croyait ni au destin ni à la providence. La méfiance s'était installée trop confortablement dans son être pour qu'il ait encore cette foi futile. Même Dieu ne trouvait plus le chemin jusqu'à son cœur. Lorsque la jeune femme affirmait que lui aussi s'était laissé emporté envers et contre toutes ses convictions, il ne répondait rien puisqu'elle avait raison au fond. Il avait beau rejeté la faute sur elle, essayer de la convaincre qu'elle était la responsable de cet écart et qu'il ne pouvait pas en faire plus, le résultait restait le même. L'erreur était à réparer et le policier comprenait peu à peu que tout ne se résoudrait pas avec la fuite. Il n'était pas prêt à la blesser rien que pour épargner sa petite personne à laquelle il avait toujours pensé en premier.

Lawrence avait risqué un pas près d'elle, autour d'elle puis contre elle. Tout en lui demandant réellement ce qu'elle voulait qu'il fasse, il avait rétabli un contact moindre. L'entourant de ses bras, la dominant encore d'une tête, il n'approchait pourtant pas de son visage tentateur. Brunhilde réagit au quart de tour et il sentit bientôt ses fines mains sur ses avant-bras découverts. Lui si hermétique à la proximité ressentait soudainement la plénitude qu'il avait cherché chez elle. C'était à la fois si électrisant, si grisant et si effrayant, périlleux... Il aurait pu rester de longues minutes comme ça, sans faire le moindre mouvement, rien que pour s'abreuver du courage qu'elle lui donnait. Mais elle rendait la tâche plus difficile quand son visage affronta le sien, plongeant ses grands yeux de biche dans son regard clair. C'était difficile, presque impossible de résister à l'appel de ses lèvres. C'était comme d'un commun accord qu'ils ne franchissaient pas le pas, sachant tous les deux qu'elle était la suite logique des choses. Ses yeux glissaient de temps à autres sur sa bouche finement dessiné au raisin à lèvres, alors que son esprit divaguait à nouveau. Comme dans les films hollywoodiens, il se serait imaginé en détective mystérieux et charmeur. Il retournerait vivement le corps de Brunhilde face à lui pour prendre son visage entre ses deux grandes mains. Il l'embrasserait sensuellement avant de faire table rase sur son bureau pour lui faire connaître la passion interdite. Mais la réalité était toute autre, n'avait-il répété durant toute sa visite qu'il lui refusait désormais toute relation autre que professionnelle ? Sa réaction était dure, peut-être exagérée et s'il regrettait son comportement contradictoire, il ne parvenait à s'en excuser. Law ne protesta pas lorsqu'elle posa sa tête contre la sienne, attendant qu'elle n'exprime clairement ses volontés, la raison qui l'avait poussée jusqu'ici parmi les agents sexistes et peu aimables. Et pourtant il n'obtint qu'une réponse fataliste, signe implicite qu'elle baissait les bras. Une culpabilité lourde pesa alors sur les épaules de Lawrence qui finit par reculer d'elle, rompant ainsi l'étreinte furtive. Peut-être devraient-ils laisser le temps au temps ? C'était certain que rien ne pourrait s'éclairer maintenant, l'un comme l'autre était trop envahis par leurs propres impressions pour être objectif face à la situation. D'autant plus que le lieu n'était pas propice, le sous-lieutenant craignant que quelqu'un ne débarque à chaque instant. Nul doute que déjà quelques suppositions fantaisistes circulaient dans les couloirs de la LAPD Head Office, puisque Brunhilde était là depuis déjà un moment. Il ne tenait pas à créer des rumeurs qui pourraient être nuisibles à lui comme à elle. « Tu... Tu veux que je vienne faire un tour la semaine prochaine ? » Une proposition hésitante mais qui concluait à demi-mot leur entrevue houleuse. Ni l'un comme l'autre n'avait obtenu ce qu'ils voulaient mais l'espoir d'un dialogue s'était créé lorsqu'il l'avait prise dans ses bras. S'il ne pouvait être ni le héros ni l'amant, peut-être pouvaient-ils ensemble se construire un lien unique qui conviendraient à leurs personnalités si opposées ? Lawrence l'avait repoussée mais pouvait-il se résigner à ne plus jamais la voir ? Il semblait qu'il venait de comprendre que non. Ses doigts filèrent dans une mèche de cheveux blonde avant qu'il ne laisse retomber sa main. Etait-il prêt à faire des efforts sur son manque de sociabilité rien que pour ses jolis yeux ? La détresse de Brunhilde avait trouvé le chemin dans son cœur froid et certainement le souvenir de cette nuit était pour quelque chose. Il ne lui promettait pas de ne pas fuir à nouveau, juste à essayer d'être présent pour elle.
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Posté le Lun 10 Juin - 16:00


Never let me down again



Durant tout ce temps où elle avait été avec Lawrence, c’était comme si elle avait partagé la pièce avec un inconnu. Elle n’arrivait pas à le reconnaître. Les souvenirs de comment il avait été jusqu’à la semaine dernière étaient en parfaite contradiction avec ce qu’il émanait à cet instant. Et malgré cette douce étreinte qui eut l’effet d’un baume au cœur, Brunhilde ne pouvait s’empêcher de repenser aux paroles du bel inspecteur, à ses gestes si distants et froids. Comme une fatalité, comme un réveil brutal d’un rêve où on se sentait tellement bien. Mais la jolie blonde était sûre d’une chose, ce qu’elle avait vécu n’était pas un rêve. Cela avait été bien réel. Leurs sourires, leurs rires, leurs baisers… Elle n’avait pas inventé tout cela mais à cet instant précis, cela lui semblait tellement loin. Et s’accrocher à ses bras lui semblait être la seule solution pour ne pas perdre pied. Etre certaine qu’elle avait bien vécu tout ça. Cette bulle fictive avait peut-être éclatée mais elle avait pour le moins existé. Se retournant doucement vers lui, elle ne pouvait s’empêcher de parcourir le visage de Lawrence. Levant la tête à cause de sa taille, elle sentait son cœur s’emballer, tambouriner dans sa poitrine au point de vouloir en sortir. Cette proximité, ce rapprochement suite à cette distance, les souvenirs de cette nuit ne pouvaient rester dans l’inconscient de la jeune femme. Des flashes apparaissaient dans sa tête, aussi vrai que nature, à tel point qu’elle aurait pu croire que cette nuit repassait à nouveau devant elle. Elle revoyait les perles de sueurs sur le corps du beau brun, ressentait son souffle chaud dans sa nuque. Essayant de rejeter ces images de sa tête, ressentir le regard de Lawrence l’englober, le dévisager plus que de raison, il était de plus en plus difficile de résister à l’idée de déposer ses lèvres contre les siennes. Mais les effleurer seulement, ressentir cette douce chaleur humide. Pour une dernière fois. Comme dans une mauvaise représentation de Roméo et Juliet ou un de ces films qui passaient au cinéma. Mais cette scène était loin de sortir de l’imagination d’un de ces scénaristes. C’était bien la réalité et Brunhilde doutait que cela pourrait faire un bon film.

Alors qu’elle se sentait à nouveau bien dans ses bras, il fallait toutefois qu’elle se rende à l’évidence. Cette chimère ne pourrait sûrement aboutir à rien du tout. Qu’est-ce qu’un policier exemplaire, irréprochable pourrait trouver à une étrangère ? Une étrangère qui lui avait sûrement pris un membre de sa famille ou sa jeunesse. Que pouvait-elle espérer de plus de sa part à part cette nuit ? Brunhilde avait certainement oublié qu’après tout, il était Américain et elle Allemande. Même si ça n’avait pas l’air de l’avoir dérangé durant ces semaines, l’idée que cette différence trop importante avait joué un rôle n’arrivait pas sortir de sa tête. En posant son visage contre celui du bel inspecteur, elle ne put s’empêcher de penser à cela. Si certains étaient ouverts, la peur du nazi et l’Allemagne barbare perduraient dans bien des esprits. Et la distance que Lawrence n’avait cessé de mettre entre eux en était peut-être la preuve. Elle lui souffla alors qu’elle avait compris et implicitement qu’elle le laisserait tranquille. Elle aurait tellement aimé le garder auprès d’elle, qu’il soit toujours là. Elle n’avait jamais envisagé une seconde ne plus le revoir et pourtant cette seconde était arrivée. Suite à cela, elle sentit Lawrence s’éloigner d’elle. Stoppant cette étreinte si douce et si agréable. Il lui proposa alors avec une hésitation certaine de revenir la voir, de recommencer ses rondes comme avant. Cela aurait pu être la solution qu’elle attendait à son arrivée, le prétexte qui lui avait fait venir jusqu’au commissariat. Mais elle avait cherché d’autres réponses et quand on n’est pas prêt à les poser, on ne peut être prêt à les entendre. La perceptive de le revoir à nouveau toutes les semaines ne pouvaient que submerger Brunhilde de bonheur, un bonheur éphémère qui se consumerait au fil des jours. Et que se passerait-il ? Allaient-ils recommencer ? S’offrir une nouvelle nuit ensemble et tourner en rond pendant des semaines. Des mois. Cela ne pouvait pas se terminer comme ça. La jolie blonde scruta une dernière fois le regard bleu du bel inspecteur, le laissant jouer avec une mèche de cheveux. Ils avaient beau avoir tout qui les séparer, c’était comme s’ils n’étaient pas encore prêts à se quitter réellement.

« J’ai déjà suffisamment abusé de ton temps… » « Je t’attends mardi prochain alors ». C’est ce qu’elle aurait pu lui dire, c’est ce qu’elle aurait peut-être dû lui dire. Mais même si sa présence la rassurait, lui faisait du bien, une sensation qu’elle n’arrivait pas à expliquer, elle ne voulait pas abuser de lui. Il lui avait suffisamment fait comprendre durant cette entrevue. S’il devait revenir, s’ils devaient se revoir, cela arriverait sûrement, un jour ou l’autre, qu’ils le veuillent ou non. Elle lui lança un sourire timide et se dirigea vers la porte, elle était restée bien trop longtemps avec lui, des ennuis risquent de lui tomber dessus. Elle se refusait être la cause de ses problèmes. Elle aurait pu être rassurée de savoir qu’elle pourrait le revoir à nouveau mais de voir qu’un semblant de normalité avait repris sa place, par cette étreinte fuguasse et silencieuse. Parfois certains silences en disent bien plus qu’un millier de mots. Elle lui souffla un « au revoir » timide et quitta son bureau sans réussir à le regarder à nouveau en face. Mais en sortant du bureau de Lawrence, elle se doutait que ce jeu risquait de recommencer s’ils étaient amenés à se rencontrer. Que cette tension entre eux allait s’installer de nouveau dès qu’ils se retrouveraient à nouveau ensemble dans une pièce. Cette recherche, cette attraction et répulsion risquaient de reprendre le dessus. Cela pouvait avoir quelque chose de plaisant, d’amusant et rassurant quand ils se retrouvaient aussi proches, lorsqu’ils se retrouvaient pour une dernière étreinte. Une chose est sûre, il faudra qu’elle sache rapidement sur quel pied dansé avec lui. Et la danse ce n’était définitivement pas son truc.


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Never let me down again (Law)

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