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 Le regard des enfants (Janice Hopper)

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Sawyer Hudson
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❧ PSEUDO : Sawyer
❧ À L.A. DEPUIS LE : 29/04/2013
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❧ AVATAR : Joseph Gordon-Levitt
❧ COPYRIGHT : bazzart
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❧ MULTICOMPTES : Sonny Bowen
❧ ÂGE DU PERSO : 32 ans
❧ OCCUPATION : directeur d'un orphelinat
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : L'orphelinat Hudson



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Posté le Mer 15 Mai - 19:57

Les deux filles dévisagèrent Janice Hopper.

« Allons les filles, dîtes bonjour à Janice. »

Elizabeth 6 ans l’examina. Lynette 4 ans se couvrit la bouche et partit en courant. Elle se cacha derrière Sawyer qui jeta un regard gêné à la nouvelle invitée au sein de l’orphelinat :

« Excuse les, elles ont perdus leurs parents dans un accident de voiture sur l’autoroute de San Diego en novembre dernier et depuis elles sont assez craintive avec ceux qui ne font pas partis de l’orphelinat. »

Lynette toujours dissimulé derrière les jambes de Sawyer jeta un coup d’œil à Janice en levant la tête vers elle. Hudson portait un pantalon en velours et une veste bordeaux. Les deux filles s’enfuirent en courant du hall pour aller jouer avec les autres enfants dans la cour.

« Elles ont peur de sortir de l’orphelinat. Quand j’emmène les enfants dans Griffith Park ou dans Chavez Ravine elles ne veulent pas venir. Elles sont encore très craintives. Je le sais parce qu’elles le disent à leurs animaux en peluche le soir dans le dortoir. Je les ai entendus en faisant l’un de mes passages habituels pour les rassurer. J’ai remarqué une chose avec ces enfants. Ils ne confient pas leurs secrets et leurs angoisses aux adultes mais à d’autres choses abstraites. »

L’une des 2 surveillantes passa en tenant par la main un petit garçon noir de 3 ans. Il commençait à savoir se comporter de façon stoïque et à cabotiner pour épater les adultes. Sawyer prit Janice par la main et ils évoluèrent dans les couloirs.

« Il y a 23 enfants en tout. Le maximum c’était 34 en 1938 mais certains ont grandis et d’autres ont été adoptés. Le minimum c’était 8 en 1925 lors de la fondation par mon grand-père. »

Ils entrèrent dans une pièce où un bébé de 3 mois environs dormait pendant que la seule puéricultrice de l’établissement s’affairait à côté. Sawyer chuchota dans l’oreille de Janice :

« ça c’est notre petite dernière, abandonnée à la naissance sur la pallier de la porte d’entrée. Comme la puéricultrice ne travaille que la journée, je suis obligé de m’en occuper le soir avant d’aller jouer dans les jazzclubs. Ensuite c’est Mr Healy le vieux surveillant noir que tu as vu dans la Cantine qui prend le relais. On a hésité sur le nom à lui donner lorsqu’on l’a trouvé, mais finalement j’ai opté pour Janice, me demande pas pourquoi. »

Sawyer rougit, essayant de dissimuler sa gêne et quitta la pièce avec elle.

« Ce nourrisson régente mes journées, elle est comme une impératrice toute puissante qui règne un peu sur mon cœur avec autorité. Ainsi qu’une épuisante source d’énergie sans fin et de besoins constants. Je crois que c’est ce qu’éprouve la plupart des parents avec leur bébé. Je sais désormais quel effet ça fait et ce que ça fera si un jour j’ai des enfants. Si tu savais tout ce qu’impose un nourrisson ! »

Ils montèrent à l’étage et arrivèrent dans le bureau d’Hudson : des registres comptables, des papiers administratifs empilés et une étagère métallique. Sawyer en retira l’un des nombreux albums reliés en cuir et le tendis à Janice. A l’intérieur les portraits de nombreux enfants étaient collés sur des feuilles de carton noir rigide.

« Chaque enfant qui a été accueilli ici depuis 1925 dispose de son portrait. »

Le surveillant appela Sawyer qui dû s’éclipser hâtivement en laissant Janice toute seule. Un fournisseur venait livrer les provisions pour l’orphelinat. Il la laissa seule pendant plus d’une demi-heure dans le bureau, le temps de décharger des camions. Sur une table en acajou à l’écart, Hudson avait disposé toute une pile de courrier gigantesque. La totalité des lettres qu’il avait écrites à Janice Hopper entre 1942 et 1949. Aucune n’était arrivée à destination. Certaines qu’il avait lues et relues étaient indexées dans des albums reliés en cuir exactement comme ceux qui accueillaient les portraits des enfants. Plusieurs albums étaient ouverts sur une table à côté en érable ouvragé que son grand-père avait amené d’Europe en venant aux USA.

Plusieurs lettres destinées à Janice étaient visible comme par exemple :

26 février 1945

On va bientôt passer le Rhin mon unité et moi, et l’approche du danger de parcourir cette terre dévasté par les bombes et le jusqu’au boutisme d’un pays devenus fou ne cessent de me faire ressasser la façon dont nous agirons lorsque nous nous retrouverons enfin. Si nous nous retrouvons un jour Janice. Je sonnerais à ta porte, tu me demanderas si cette fois-ci j’ai l’intention de rester un bout de temps et je dirais oui. Je poserais mes mains sur ton visage et je lisserais une mèche rebelle sur tes cheveux. Je sais pourquoi tous les hommes peuvent tomber amoureux de toi. Parce que tu leur fais connaître la peur de rester seul. Tu as enfoncé cette peur dans mon esprit. Le prix à payer quand on t’a connu, tu ne sais pas à quel point. Tu bondirais ensuite dans mes bras au point que je lâcherais mon sac. Je t’emporterais dans la chambre en essayant d’atteindre l’interrupteur à la volée. Tu m’agripperais le bras en me disant : « Laisse allumé, je veux te voir » Tu te mettrais nue au ralenti en jouant des hanches avant de me bondir dessus. On s’embrasserait 10 fois plus longtemps que notre premier baiser cette nuit-là dans ce port d’Hawaï. Et cette fois-ci on prendrait le temps de faire toutes les choses que nous n’avions pas fait notre première fois. Nous ferions voler les draps de lits pour nous enlacer au milieu en sueur. Et tu serrerais ma main toute entière pour me transmettre un peu de vie comme lorsque j’étais blessé, la toute première fois que tu m’as touché. Ensuite on se roulerait en fœtus. Toi nichée contre moi. Nous aurions nos rituels rien qu’à nous. Je t’imagine par exemple m’embrasser la poitrine pour m’indiquer que c’est l’heure de dormir. Depuis 1941 tu dois avoir bien changé, mais je sais qu’il y a une chose dans ton visage qui restera toujours malgré les ans. Je suis peut être le seul à l’avoir vu mais : ton regard était beaucoup trop intelligent pour une simple infirmière qui soignait un p’tit juif trop chanceux d’être tombé entre tes mains.


Par la fenêtre du bureau on pouvait voir Sawyer qui se frottait les mains après avoir finis de décharger. Les camions repartaient. Il avait retiré sa veste et sa chemise pour cette tâche et ne conservait qu’un débardeur blanc. Il s’épongea le front. Ses bras étaient luisants de sueur. 5 des garçons tournaient autour de lui en gesticulant pour jouer. Au loin des nuages et des bourrasques de vents.

« Regardez les enfants ! La tiédeur du Santa Ana est là ! »

Ils levèrent les bras comme lui en riant pour accueillir le vent du désert Californien qui venait jusqu’à eux. Il se rendit compte qu’il avait laissé Janice en haut et il se dépêcha de rentrer dans le bâtiment en courant.
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Marylin... Ah Marylin...
Janice M. Hopper
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❧ OCCUPATION : chanteuse et danseuse au Fred Astaire Cabaret et prostituée de luxe pour continuer à monter sur scène.
❧ STATUT CIVIL : célibataire. elle ne peut se résoudre à abandonner son idéal amoureux...
❧ ADRESSE : uc.



Posté le Mer 22 Mai - 16:35
Dans le hall de l’orphelinat, j’observais l’architecture du lieu mais réellement, mes pensées étaient tournées vers les deux petites filles qui restaient timides derrière Sawyer.

« Allons les filles, dîtes bonjour à Janice. »

Je souris aux deux têtes blondes et posai un regard tendre sur la petite qui venait de trouver refuge derrière Sawyer. Je fronçais les sourcils en écoutant Sawyer lorsqu’il m’apprit quel sort terrible s’était abattu sur les deux sœurs. Je me mis à hauteur des petites et leur souris en disant, accroupie devant elles :

« Je suis d’accord. On se sent protégé près de Sawyer. »

Et je souris au principal intéressé alors que les deux fillettes repartaient en courant vers les autres enfants jouer. Nous évoluions toujours à travers les différentes salles du bâtiment alors que Sawyer continuait de m’expliquer avec passion son quotidien ou encore, ce qu’il fallait savoir sur les enfants.

« Elles ont peur de sortir de l’orphelinat. Quand j’emmène les enfants dans Griffith Park ou dans Chavez Ravine elles ne veulent pas venir. Elles sont encore très craintives. Je le sais parce qu’elles le disent à leurs animaux en peluche le soir dans le dortoir. Je les ai entendus en faisant l’un de mes passages habituels pour les rassurer. J’ai remarqué une chose avec ces enfants. Ils ne confient pas leurs secrets et leurs angoisses aux adultes mais à d’autres choses abstraites. »

Je fis oui de la tête en l’observant. Je remarquais son intérêt fou pour son travail ce qui lui donnait un air responsable et plus grave que celui que j’avais connu à Pearl Harbor. Et je devais remarquer que ce côté-là que je ne lui connaissais pas me plaisait beaucoup.

« Il y a 23 enfants en tout. Le maximum c’était 34 en 1938 mais certains ont grandis et d’autres ont été adoptés. Le minimum c’était 8 en 1925 lors de la fondation par mon grand-père. »

Je l’écoutais attentivement, en essayant de me souvenir de chaque détail de son récit. Puis, nous arrivâmes dans une chambre et je me penchais au-dessus du berceau dans lequel une petite fille de quelques mois dormait paisiblement. Grâce à Sawyer et son personnel, l’enfant pouvait au moins avoir le confort et la sécurité, même si rien ne remplacerait jamais une famille, des parents.

« ça c’est notre petite dernière, abandonnée à la naissance sur la pallier de la porte d’entrée. Comme la puéricultrice ne travaille que la journée, je suis obligé de m’en occuper le soir avant d’aller jouer dans les jazzclubs. Ensuite c’est Mr Healy le vieux surveillant noir que tu as vu dans la Cantine qui prend le relais. On a hésité sur le nom à lui donner lorsqu’on l’a trouvé, mais finalement j’ai opté pour Janice, me demande pas pourquoi. »

Je regardais toujours le bébé lorsqu’il me parlait avant de tourner la tête vers lui en apprenant le prénom de l’enfant. Je secouais doucement la tête mais je souriais, alors que je caressais doucement la main de la petite fille, sans la réveiller. Je murmurais pour ne pas réveiller le bébé mais aussi parce que je voulais cacher mon émotion :

« Elle est apaisée, au moins, grâce à toi, et ce que tu fais pour elle, comme pour tous ces enfants. Je comprends pourquoi tu parlais d’eux comme s’ils étaient tes propres enfants… J’espère que… Janice… aura une vie plus tranquille que la mienne. »

Je souris tristement et je quittais la pièce, le suivant dans le couloir, alors qu’il m’expliquait :

« Ce nourrisson régente mes journées, elle est comme une impératrice toute puissante qui règne un peu sur mon cœur avec autorité. Ainsi qu’une épuisante source d’énergie sans fin et de besoins constants. Je crois que c’est ce qu’éprouve la plupart des parents avec leur bébé. Je sais désormais quel effet ça fait et ce que ça fera si un jour j’ai des enfants. Si tu savais tout ce qu’impose un nourrisson ! »

Je souris doucement et je haussais les épaules. Je n’avais jamais ressenti cet amour-là, mais parfois, il m’arrivait de m’imaginer mère et cette idée me faisait sourire d’espoir, mais en une fraction de seconde, elle était brisée par la peur de tomber enceinte d’un client, ou d’un acte qui n’avait été empreint d’aucun amour.

« J’imagine. Elle est si petite… On a envie de la protéger, d’espérer que du bon à venir pour elle. Et je suis sûre que, grâce à toi, elle connaîtra un joli avenir, malgré ce qu’il lui est arrivé… J’espère un jour, pouvoir ressentir l’amour d’une mère qu’elle porte à son enfant… »

Je soupirais tristement mais dissimula ma tristesse derrière un sourire alors que nous arrivions à son bureau. Dans ma situation, il était impensable d’imaginer fonder une famille. Sawyer n’avait connaissance de rien de ma vie actuelle et même si je l’aimais profondément, le sujet avait du mal à franchir mes lèvres…

Dans le bureau, Sawyer me tendit un gros bouquin en cuir qui, en fait, s’avéra être un album photo lorsque j’entrepris de le feuilleter. Je regardais la photographie de chaque enfant en souriant, ou en prenant un air plus grave, suivant l’expression qu’il se dégageait de chaque orphelin présent dans le registre.
« Chaque enfant qui a été accueilli ici depuis 1925 dispose de son portrait. »

Je continuais à le feuilleter tout en marchant dans le bureau, en observant l’endroit et découvrant un peu les « coulisses » du métier de Sawyer. J’allais le questionner sur son travail mais le surveillant que nous avions croisé plus tôt dans la journée vint demander de l’aide au gérant de l’orphelinat. Je souris à Sawyer qui disparut avec lui, et je restais dans le bureau, à regarder sans oser les toucher les dossiers sur le bureau du directeur. J’allais vers la fenêtre un instant et je me mordis la lèvre en observant l’homme qui nourrissait mon bonheur du moment. Il avait retiré sa veste et sa chemise et le souvenir de son corps contre le mien huit ans plus tôt fit sauter mon cœur dans ma poitrine. Je piquais un fard et m’éloignait du mur. Je fronçais les sourcils en revenant vers le bureau où, sur un coin, je reconnus mon nom en entête, sur une lettre qui était manuscrite. Je m’en saisis et en commençais la lecture…

Comme si je vivais la scène que Sawyer avait décrite dans sa lettre, mon cœur s’accélérait, mes mains devenaient moites. Je déglutis, l’émotion me montait aux yeux et mon regard se flouta ce qui ralentit ma lecture. Je continuais à lire, parce que je voulais vivre cet instant, pour un long moment, seulement, une partie en moi me l’interdisait encore. Je compris que cette lecture n’était pas unique. Un paquet de lettres que je n’aurais pu compter témoignait qu’en huit ans, Sawyer ne m’avait jamais oubliée, exactement comme moi… Je pris le paquet entre mes mains et je fis tourner les pages plusieurs fois entre mes doigts. Je n’entendis pas Sawyer entrer et je lâchais par terre les lettres qui s’éparpillèrent sur le sol. Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il rentre au moment où je m’étais mise à pleurer, face à la beauté de ses lettres, et au partage de la douleur de leur absence qu’ils avaient ressenti tous les deux, pendant autant de temps. Je ne bougeais pas, mes joues s’humidifiaient de larmes… Je ne pus que murmurer :

[color:349d==#EDD575] « Sawyer… »

Désormais, nous nous étions retrouvés. Pour rien au monde je pouvais désormais le laisser quitter ma vie à nouveau…
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Posté le Ven 24 Mai - 17:25
Voir Janice ému gêna Sawyer comme elle le bouleversa. Passer autant d’années à rêver d’elle et la contempler enfin avec ces réactions avait quelque chose de libérateur. Il fut déconcerté lorsqu’il constata qu’elle venait de découvrir ses lettres et qu’elle en avait les larmes aux yeux. Il voulait lui en parler et lui montrer ses écrits bien entendu, mais le fait qu’elle les ais découvert et sans doute jeté un coup d’œil elle-même le mit dans l’embarras. Il bafouilla quelque chose et fut miraculeusement sauvé lorsque l’une des auxiliaires appela les enfants à travers le bâtiment pour aller manger. Il profita du prétexte pour remettre cette conversation à plus tard et dis à la jeune femme :

« Ah ! Le repas ! Ça tombe bien ! J’ai…euh faim ! »

Sawyer Hudson le sous-doué en action.

Les enfants étaient rassemblés dans la cantine. Lorsque Sawyer et Janice arrivèrent à la table des adultes il y eut un moment de calme de la part des mômes agités, chose rare de la part des enfants avec le brouhaha juvénile qui se mit à décroitre. Ils commençaient à les regarder, la salle était vraiment calme à présent. Ils tournaient leur petite tête blonde dans leur direction. Sawyer déblaya un peu les couverts devant lui pour poser ses mains et les amener discrètement vers Janice. Lorsqu’il se mit à lui sourire. Il sentit cligner un million de paupières d’enfants vers lui.

« Je voulais te parler de ces lettres, c’est comment dire… je sais pas très bien par où commencer. »

Hudson jeta un coup d’œil circulaire à la cantine. Un petit garçon noir pointa son doigt vers eux. Deux petites-filles pouffèrent de rires.

« J’ai envoyé ça à ton adresse mais visiblement il y a eu cet incendie et elles ne sont jamais arrivé à toi, toutes renvoyées ici car j’avais mis l’adresse de mes parents au cas où elles n’arriveraient pas à destination. »

Hudson ne tenait plus en place. Il avança nerveusement ses mains vers celle de Janice, il effleura son verre d’eau et son assiette.

« Quand j’ai découvert l’amoncellement de lettres en revenant à Los Angeles il y a quelques mois, j’ai été triste, découvrant qu’elles n’étaient jamais parvenus jusqu’à toi. »

Il toucha son verre. Il referma ses doigts autours, ses mains touchaient presque celles de Janice. Surpris il ôta ses mains et sentit une bouffée de chaleur en lui juste parce qu’il lui avait effleuré les doigts. Les enfants continuaient à les regarder. Le plus vieux du lot qui devait avoir 14 ans les contemplait carrément bouche bée. Hudson regarda ses mains, elles tressaillirent et firent tomber le verre d’eau de Janice dans son assiette.

« Ah ! C’est ma faute ! Je suis trop maladroit et tellement nerveux. »

Hudson jeta un regard circulaire à la cantine. Cette satanée salle tout entière regardait dans leur direction.

« Il y en a que je veux absolument que tu lises pour que tu ne te trompe pas sur le sens de ma dévotion. »

La clameur s’éleva et les enfants se mirent à chanter de façon puérile:

« ♫ Sawyer il est amoureux ! ♫ Sawyer il est amoureux ! ♫ Sawyer il est amoureux ! »

Le Sawyer en question rougit, il ne savait plus où se mettre.
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Posté le Sam 25 Mai - 12:42
L’émotion m’avait submergée et je l’avais regretté dès l’instant où Sawyer était réapparu. J’avais conscience d’avoir peut-être violé son intimité, le fait étant que je venais clairement de lire une scène d’amour, avec moi. Cependant, malgré la gêne qui s’installait entre nous, je me jurais de lui dire un jour qu’il avait une plume magnifique.

« Ah ! Le repas ! Ça tombe bien ! J’ai…euh faim ! ». »

Pour ma part, mon estomac était noué. Je n’avais pas envie d’avaler quoique ce soit mais la seule chose qui m’importait était d’avoir Sawyer pour compagnie. En arrivant dans la cantine, je ne pus retenir un sourire pour tous ces enfants qui nous dévisageaient, de cet air malin et coquin qu’ont tous les enfants en découvrant l’amour entre deux grands, à travers leurs yeux d’enfants. Nous nous installions à table et je feignis de ne pas voir tous ces petits regards braqués sur nous. Je pris place face à Sawyer et commençais à manger, mais profitais du fait qu’il m’adresse la parole pour reposer ma fourchette. Rien ne voulait passer…

« Je voulais te parler de ces lettres, c’est comment dire… je sais pas très bien par où commencer. »

Je fronçais les sourcils en le regardant, calmement. Je le laissais prendre son temps. Des rires des enfants me firent sourire mais je devais leur faire peur, un seul regard vers eux les fit redevenir sages comme des images… Je laissais Sawyer continuer :

« J’ai envoyé ça à ton adresse mais visiblement il y a eu cet incendie et elles ne sont jamais arrivé à toi, toutes renvoyées ici car j’avais mis l’adresse de mes parents au cas où elles n’arriveraient pas à destination. Quand j’ai découvert l’amoncellement de lettres en revenant à Los Angeles il y a quelques mois, j’ai été triste, découvrant qu’elles n’étaient jamais parvenus jusqu’à toi. »»

Je jetais un œil à ses mains qui se rapprochaient des miennes, et je le laissais faire volontiers.

Mon verre d’eau se renversa dans mon verre, me coupant dans mon discours. Je sursautais légèrement et me redressais pour tamponner la table avec des essuie-tout mais ma robe avait déjà un peu trinquée.

« Ah ! C’est ma faute ! Je suis trop maladroit et tellement nerveux. »

Je lui souris timidement et posais ma main sur sa joue, la caressant de mon pouce. Je regardais les enfants et souris à leur attitude. La situation semblait être le plus beau spectacle qu’il leur ait été donné de voir. Apparemment, ils n’avaient pas l’habitude que Sawyer amène des invités à sa table… et au vu de la nervosité du directeur de l’orphelinat, je mettais ma main à couper que quand invité il y avait, ils n’étaient pas des femmes…

« Il y en a que je veux absolument que tu lises pour que tu ne te trompe pas sur le sens de ma dévotion. »

J’allais ouvrir la bouche pour parler mais les enfants se mirent à chanter. Sawyer devait être très proches d’eux et je ne pus m’empêcher de sourire, en m’en retenir de rire, même. Et pour calmer les enfants qui visiblement gênaient leur « papa de substitution » je me penchais au dessus de la table, en faisant glisser ma main sur la nuque de Sawyer. Je sentais son souffle contre mes lèvres ce qui me provoqua un frisson agréable. Délicatement, je vins poser mes lèvres sur les siennes, maladroite, mais très tendre. Je me reculais ensuite, et sourit en observant les enfants, tous bouche bée alors que le silence était revenu à l’instant où j’avais embrassé Sawyer. Puis, je murmurais à l’intention de ce dernier :


« On peut… s’isoler un peu? Je n’arrive à rien avaler de toute façon… »

Je n’attendis pas sa réponse, et je me levais en lui prenant sa main, l’obligeant à faire de même.

« Viens… les enfants sont bien gardés avec le surveillant et la cantinière… »

Je lui souris à nouveau et mêlais mes doigts aux siens en quittant la pièce. Dans le couloir, je pressais le pas. Je me souvenais du chemin et me dirigeais d’un pas décidé dans les escaliers jusqu’à l’appartement de Sawyer. J’entrais et refermais derrière nous. Je soupirais longuement et je l’embrassais en mêlant mes doigts dans ses cheveux. Je n’en pouvais plus de m’être retenue tout ce temps. Huit ans avaient passé pendant lesquels j’avais toujours attendu de sentir ses lèvres sur les miennes. Puis, je posais ma tête sur son épaule et levais les yeux vers lui.

« Elles racontent quoi, ces lettres ? »

Je posais un baiser sur son nez avant de lui sourire. On avait tellement de choses à se dire…


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Posté le Lun 27 Mai - 11:26

Il était à 100 lieux d’imaginer qu’elle fera ça, mais elle le fit, un baiser tout doux qui ignorait totalement les enfants autours, il lui fit un baiser sauvage en retour l’air de dire : rien à faire des mioches autours. Un gamin pouffa de rire, une petite-fille se cacha les yeux, une autre fit : beurk. Ils gloussèrent tous. Janice voulut s’isoler, Sawyer rougit comme un gosse de 10 ans rien qu’à cette idée, sa pomme d’adam fit un aller-retour dans sa gorge. A peine étaient-ils arrivés dans son appartement qu’elle l’étreignit avec une passion qu’il ne lui connaissait pas. Il s’écarta d’elle tout enthousiaste dès qu’elle l’interrogea sur ses lettres et il se dirigea vers la commode à côté de son lit pour prendre l’un de ses albums. Il vint s’assoir en tailleur à même le sol, invita Janice à venir s’installer sur ses genoux, tout contre lui pour lire l’album ensemble. Il tourna les pages s’arrêtant sur l’une d’entre elle :

Octobre 43

Janice quand je t’ai aperçu à Pearl Harbor cette fameuse nuit bien avant l’attaque je me suis imaginé notre première conversation pour essayer de te séduire, elle était très maladroite car j’étais juste un gamin qui n’avait encore jamais séduit de filles ni eut de relations avec. Voilà ce que ça donnait dans mes fantasmes :

-J’espère ma jolie que je ne pénètre pas dans votre vie au moment même où vous devez vous marier !

-Je ne sais pas si je peux vous faire confiance beau brun.

-Il n’y a qu’une seule raison pour me faire confiance jolie blonde et c’est que je ne réponds pas de moi lorsque je suis près de vous.

-Vous êtes ici pour moi ou pour l’armée ?

-Je veux tout, c’est tout ce que je sais, c’est tout ce que je veux savoir.

-Pourquoi avez-vous une vision aussi simpliste des choses ?

-Il y a les soldats et les infirmières, il y a vous et moi, pourquoi compliquer plus les choses ?

-Vous dites ça à toutes les filles que vous rencontrez ?

-Les autres ce n’étaient que des filles ! Toi tu es ma première femme !

-Et il y en a eu beaucoup ?

-Rien que quelques milliers…

(Excuse-moi Janice mais je pensais que c’était le seul moyen de me vendre à toi, mentir en me prenant pour un don juan.)

-L’armée a bien besoin de coureurs de jupons comme toi espèce de prétentieux…

-S’il y avait plus d’infirmières comme toi nous serions des millions !

-Et je dois en penser quoi ?

-Qu’on pourrait dîner ensemble ?


Sawyer ne put s’empêcher de glousser en lisant ça.

« J’avais pas grand-chose dans la tête à l’époque. »

Il se détacha de Janice en se relevant et s’approcha des volets qu’il ouvrit en grand pour laisser entrer la lumière clignotante du chinois de Graumann qui illuminait cette rue dehors pendant la nuit.

« Regarde… tu vas comprendre pourquoi la nuit je suis contraint de fermer les volets pour dormir. »

Il éteignit la lumière de l’appart. Il faisait noir mais toutes les 5 secondes la lumière rouge et violente des gros néons embrasait tout l’appartement comme une illumination irréelle.

Ils étaient debout, tous deux illuminés, puis brusquement ils furent plongés dans le noir. Hudson s’avança vers elle hésitant. La lumière jeta ses lueurs rouges sur eux et il la vit alors qu’elle n’était à même pas quelques cm de lui. Ils replongèrent dans le noir en même temps qu’il l’attirait à elle. Ils bougèrent jusqu’au mur alors que la lumière les illumina à nouveau. Elle disparut alors que Sawyer épinglait les poignets de la demoiselle contre le mur. Dans l’obscurité il lui prit ses mains et les guida vers sa tête pour qu’elle l’enserre avec tendresse. Lumière jaillissante à nouveau, juste pour que leurs deux regards se soudent et qu’ils puissent se contempler avant l’explosion sensuelle. Ténèbres à nouveaux. Il la tenait plaqué contre le mur mais redressa son buste de ses deux mains pour pousser sa poitrine contre lui. Son odeur, le gout de sa peau et le contact de ses mains sur son crâne ne ressemblait à rien qu’il eut connus auparavant. Il l’embrassa alors que la lumière revint, juste au moment où elle disparaissait, il la poussa avec sa bouche jusque dans le mur. Leur souffle prit de folie, il sentit le pouls de la jeune femme qui battait sur ses lèvres alors qu’il glissait ses mains le long de ses jambes en un geste qui s’attardait en une caresse. Il se mit à genoux et lui embrassa le ventre, les bras, les mains. Il sentait son pouls battre au moindre endroit qu’il embrassait et touchait avec son visage. A chaque petit fouinement, les battements du cœur de Sawyer s’affolaient. Il se prit à trembler et à vouloir se blottir contre elle sans jamais cesser de la gouter. Il eut un spasme dans tout le corps. La lumière ne cessait de réapparaitre pour les éclairer et les abandonner à nouveau. Il se redressa, la saisit dans ses bras et en se retournant, il se fracassa lui-même le dos au mur. Il ne voulait pas cela finis, il ne voulait pas perdre le gout d’elle.
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Le regard des enfants (Janice Hopper)

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