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 JANICE M. HOPPER ★ Et brillent ses larmes de cristal.

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Marylin... Ah Marylin...
Janice M. Hopper
Marylin... Ah Marylin...
Nice to meet you, this is
Janice M. Hopper
https://somelikeithot.forumactif.com/t72-janice-m-hopper-et-brill

❧ PSEUDO : golden mind. / Flora
❧ À L.A. DEPUIS LE : 28/02/2013
❧ MESSAGES : 226
❧ AVATAR : scarlett johansson.
❧ COPYRIGHT : bazzart.
❧ DOLLARS : 204
❧ MULTICOMPTES : hedda 'skeeter' snicket.
❧ ÂGE DU PERSO : 28 ans.
❧ OCCUPATION : chanteuse et danseuse au Fred Astaire Cabaret et prostituée de luxe pour continuer à monter sur scène.
❧ STATUT CIVIL : célibataire. elle ne peut se résoudre à abandonner son idéal amoureux...
❧ ADRESSE : uc.



Posté le Dim 14 Avr - 16:24
❧ janice mildred hopper ❧

le bonheur est un art gâché par les larmes.


ft. scarlett johansson
date de naissance 21 / 03 / 1922
age 28 ans
lieu de naissance Los Angeles
surnom Son frère la surnomme Jane. Après, elle ne fréquente que très peu de gens de façon assez proche pour qu'on ose lui donner un surnom. Sur scène, elle est Dame Cristal. Elle choisit le cristal lorsqu'elle créa son numéro avec le patron du cabaret. Pour elle, ce métal précieux lui ressemblait. Elle se sent briller sur scène, mais est si fragile quand ses pieds ne foulent plus les planches.
activité danseuse et chanteuse au Fred Astaire, le cabaret de la ville. Son numéro est le plus réputé et Janice fait partie de ces shows pour qui l'on fait la queue pour être sûr d'avoir une place. Seulement, comme le cabaret appartient à la Pègre, ses activités s'élargissent à la prostitution. Devenue une 'prostituée de luxe' après le succès de son show, Janice gagne aisément sa vie mais son statut l'obligeant à garder le silence sur la nature de son travail, elle ne peut en profiter réellement.
statut civil célibataire. Parfois, elle se dégoûte et se dit qu'elle ne saura plus jamais aimé. Son âme romantique l'enferme dans cet idéal amoureux qu'elle n'a connu que le temps d'une nuit, quelques années plus tôt...
origine social très modeste. Son jumeau, Jerry, et elle, ont grandi au sein d'un foyer composé d'un père ouvrier et d'une mère au foyer.
religion baptisé protestante bébé par ses parents, elle se considère aujourd'hui athée parce qu'elle n'est pas pratiquante.
popularité ★ ★ ★ ★
rôle Le Fred Astaire Cabaret est très réputé dans toute la ville et ses clients fidèles connaissent Janice pour son show burlesque à la fois très sensuel et sobre. La réputation de la jeune femme a traversé les murs du cabaret si bien que de nouveaux clients viennent et attendent avec impatience son numéro.

forces Janice a un caractère plutôt doux et facile qui fait que les gens lui parlent beaucoup, sans vraiment se méfier d'elle. Elle fait un peu la jeune femme innocente à qui l'on peut parler sans craintes alors que la jolie blonde est très perspicace et elle fait preuve de beaucoup d'analyse et d'intelligence. Janice a conscience de son physique et le considère comme un atout. D'ailleurs, elle sait qu'au cabaret, sa réussite est certainement due à son corps. C'est ce qui l'attriste un peu d'ailleurs, mais cette déception vaut à sa détermination et son acharnement de se déculper. Elle travaille dur, jusqu'à s'en faire saigner les pieds, littéralement, pour améliorer ses pas de danse et espérer, un jour, rejoindre les plus grands ballets ou music hall de la ville.
faiblesses Très humaine et sensible, Janice supporte mal le conflit et sa sensibilité et sa nervosité naturelles peuvent la faire flancher. Malgré le soutien permanent de son frère jumeau, Janice se sent seule. Et pour cause, elle ne peut confier à son frère - membre de la LAPD - la nature des activités qu'elle doit pratiquer en coulisses. D'ailleurs, c'est la prostitution qui rabaisse et renferme peu à peu Janice qui, par fierté, ne se plaint pas et prend l'argent qu'elle gagne en vendant son corps. Elle se dégoûte de plus en plus mais elle continue pour pouvoir briller sur scène, fouler les planches du cabaret qui la ressourcent chaque soir, avant de vivre un cauchemar éveillé en coulisses.

avis sur la pègre et la corruption Janice craint la pègre et en est une parfaite victime, au quotidien. Elle préfère fermer les yeux sur ce qu'elle voit. Parfois, l'idée de tout révéler à son frère jumeau lui traverse l'esprit, mais très vite, la peur de ce qu'on pourrait lui faire si la pègre apprenait sa dénonciation la fait se résoudre à se murer dans le silence. La pression qu'elle a sur elle pour l'empêcher de parler est si forte qu'elle en arrive à perdre son courage et sa dignité. La corruption? Qu'en dire lorsqu'on est payée pour avoir son petit confort et en échange, devoir se taire. Corrompue et considérée comme un vrai petit soldat, Janice se sent piégée dans un cercle infernal.


Mentalité

Si je devais dresser le portrait de moi même, je commencerais par mes défauts : la fragilité, la naïveté et le manque de confiance. Par contre, n'oubliez pas que l'acharnement, l'humanité et la douceur font partie de mes qualités.

A savoir

possède un chat blanc et gris nommé Shalimar, comme le parfum de chez Guerlain ★ adore Paris, ce qu'elle en entend dire, et surtout pour la mode et le cosmétique ★ rêve de voyager à travers l'Europe ★ s'entraîne durement et de façon futée pour acquérir la technique d'une danseuse étoile ★ chante divinement bien et n'a jamais pris de cours de chant ★ sa voix lui a sauvé la vie quand elle était à la rue, elle chantait pour les passants en échange de quelques pièces pour s'acheter à manger ★ Janice aime aller s'asseoir à une table d'un café jazzy et regarder les gens danser, discuter, se séduire, se plaire, se disputer... ★ Janice s'est mise à écrire un journal juste après cette journée et cette nuit de décembre 1942 bien particulière ★ a gardé en mémoire le matricule complet d'un soldat américain (12586930 G10 12 P) rencontré pendant la guerre et espère toujours le retrouver un jour ★ porte toujours un foulard comme accessoire avec tous ces vêtements, que ce soit un ras du cou ou un long porté sur les épaules ★ Janice garde un souvenir de la guerre et une longue cicatrice derrière son oreille jusque légèrement sur sa mâchoire lui en atteste. Elle a failli perdre son oreille droite et n'a plus entendu de cette oreille pendant une semaine après une bombe projetée non loin d'elle. ★ Janice s'est vue proposée d'être l'égérie d'une nouvelle affiche publicitaire pour Coca Cola, cette nouvelle boisson sucrée et pétillante en vogue depuis la fin de la guerre, mais elle n'a pas encore donné de réponse...









La danseuse passa avec grâce derrière un rideau de soie rouge et le public redoubla d’intensité sonore. Elle venait de laisser tomber son soutien-gorge d’argent devant le rideau alors qu’elle restait cachée derrière. L’éclairage passa à travers le tissu et l’ombre des courbes féminines et généreuses de Janice se dessinèrent sur le rideau. La musique diminua pour finir par s’éteindre complètement alors que la scène fut plongée dans le noir. On scandait « Dame Cristal » à tout va, les applaudissements et les sifflements appréciateurs n’en finissaient plus. Quand les lumières se rallumaient, la danseuse burlesque portait un masque, un loup qui ne couvrait que ses yeux, mettant un peu plus en évidence ses lèvres brillantes et pulpeuses. Son corps était désormais recouvert d’un peignoir de soie couleur argent et elle saluait avec grâce son public. Ce spectacle très osé créait sensation chaque soir, au Fred Astaire Cabaret ; sauf le lundi et le mardi soirs qui étaient les jours de congés de la vedette. Janice Hopper vivait ce succès comme un premier pas vers la gloire qu’elle convoitait tant mais elle sentait toujours un goût amer lorsque le spectacle était fini, que le rêve s’achevait. Sur scène, elle se sentait vivre. Elle défendait le burlesque qui était pour elle un art de dévoiler le corps avec grâce, sensualité et intelligence. Rien n’était vulgaire dans son spectacle bien qu’elle ait conscience qu’il était avant-gardiste. L’église ne tolèrerait certainement pas cela, ni même quelques familles aux mœurs conservatrices. Peu importaient ces catégories de gens pour Janice. Elle se sentait vivante sur scène, elle vibrait, elle brillait. C’était son échappatoire. Mais cette sensation de liberté n’était qu’illusion, et avait un prix. Paradoxalement, le reste du temps, elle se sentait tel un oiseau piégé dans une cage dorée.

Le show était terminé depuis une bonne vingtaine de minutes. En coulisses, face à son miroir, Janice effaçait toute trace de Dame Cristal. Elle essuya ses yeux d’un coton imbibé de démaquillant et son mascara brillant et argenté s’étala sur sa joue avec finesse, imitant à la perfection une larme de cristal qui remplaçait les véritables larmes que la vedette du cabaret se refusait de laisser couler. Pendant quelques secondes, elle observa son reflet comme si elle ne reconnaissait plus la jeune femme que représentait le miroir. « Janice, ton client attend. Il te paie cinq cents dollars pour l’heure, tu vas pas le faire attendre. » Elle sortit de son songe et fixa d’un regard vide le reflet de son patron dans le miroir sans se retourner pour lui faire face. Lui tenir tête était peine perdue, elle recommença à se démaquiller en répondant. « Bien sûr. J’arrive. » Elle regarda la silhouette masculine s’éloigner et soupira en dessinant un trait noir au crayon pour les yeux. Les clients voulaient toujours que leur proie d’un soir soit présentable, jolie, désirable. Mais Janice savait aussi qu’ils se moquaient éperdument de l’allure et qu’ils ne voulaient qu’une chose, au final. Rarement, la prostitution faisaient se rencontrer un homme attentionné et une femme impliquée dans ses attentions. Son visage s’était durci le temps de traverser le couloir sombre qui descendait dans le sous-sol du cabaret. L’outsider chargé de la prostitution par Cohen avait donné à sa pouline la plus rentière la suite nuptiale la plus belle de toutes. Depuis quelques mois, Dame Cristal était considérée « pute de luxe » aux yeux de la pègre et représentait un chiffre d’affaire plutôt intéressant. Les autres employées du Fred Astaire l’enviaient ce qui murait Janice dans un sentiment d’insécurité. Elle ne comprenait pas comment sa situation pouvait faire des jalouses alors que, de son point vue, elle se dégoûtait. Même son reflet lui était devenu difficile à regarder, à supporter.

Ce fut le cœur battant la chamade que Janice poussa doucement la porte de la chambre. La lumière tamisée baignait la pièce dans des tons rougeâtres à cause des coussins et draps pourpres. Du velours venaient renforcer cette ambiance qui étouffait la jeune femme à force de fréquenter ce lieu qui lui était devenu hostile. « Bonsoir ma jolie. Sacré numéro, Dame Cristal, ce soir. » Elle ne répondit pas et s’avança vers la petite coiffeuse qui se trouvait près du lit. Elle s’y assit, dos à son client, et retira son peignoir de soie qu’elle laissa tomber sur la moquette sombre. Dame Cristal était la seule identité que les clients lui connaissaient. Elle voulait que personne ne sache son nom. Seul son employé connaissait son prénom, mais c’était tout. Personne non plus ne savait au Fred Astaire que son frère jumeau était un officier de la L.A.P.D. Il n’en fallait pas plus pour les outsiders pour être tentés de l’éliminer. Elle alluma une cigarette et la porta à ses lèvres en observant le reflet de son client qui s’était levé. Elle le laissa poser ses mains sur ses épaules et les faire glisser sur sa poitrine lentement. Elle lui proposa la cigarette sans un mot et il l’accepta. Elle lui laissa, échappa à ses caresses et s’avança nue sur le lit où elle s’allongea. Tout est programmé à la seconde. Tout était contrôlé, analysé, mécanique. Janice savait ce que le client attendait rien qu’en observant son attitude. Elle réaliserait ses fantasmes, récupèrerait ses cinq cents dollars et une fois seul, elle craquerait à nouveau. Son chagrin finirait par se briser tel du cristal et ses larmes ne seraient pas riches de diamants, malgré les nombreux billets verts qu’elle récoltait presque tous les soirs.

Un air de jazz s’élevait du trois pièces situé dans le quartier de Downtown L.A. Le tourne-disque donnait à l’appartement un air de fête pendant que sa locataire prenait une douche. Elle chantonnait sous sa douche et éteignit l’eau chaude pour attraper une grande serviette qu’elle enroula autour d’elle avant d’enjamber la baignoire. Tous les lundis matins, c’était la même chose. Pendant deux jours, deux petits jours, Janice avait champ libre. Elle pouvait vivre au rythme du music-hall de Los Angeles et ne se privait de sorties. Elle aimait aussi beaucoup se retrouver avec Jerry, son jumeau, pour aller danser le charleston ou le swing qui devenait de plus en plus à la mode. Alors qu’il se moquait d’elle parce qu’elle ne tenait pas l’alcool, elle n’était pas en reste tant son frère était d’une médiocrité incontestable quand il s’agissait de danser sur un air entraînant. La jeune femme de vingt-huit ans finit de se préparer. Coquette, le maquillage et la tenue vestimentaire de Janice n’étaient jamais laissés au hasard. Elle s’assit ensuite sur son lit déjà fait au carré et attrapa un cahier recouvert d’une couverture dorée en cuir. Elle se munit d’un stylo bleu, tassa un coussin qu’elle coinça entre son dos et la tête du lit et, remonta ses jambes vers elle pour les utiliser comme un support pour pouvoir écrire. Elle tourna les pages déjà écrites de son cahier jusqu’à tomber sur une feuille vierge. L’écriture de son journal était devenu un moment de détente et de plaisir qu’elle n’aurait loupé pour rien au monde. En fait, elle se sentait plus légère après s’être livré sur du papier. Elle écrivait dedans tous les lundis matins, et parfois dans la nuit, en semaine, lorsque le moral n’était pas là. Elle se mordit la lèvre inférieure, et commença à écrire, au fil de la plume.

Sawyer, tu sais quel jour j’ai en tête. Nous sommes le 7 décembre 1948. Le temps passe vite et en même temps, quand mes souvenirs me ramènent à toi, j’ai l’impression que mon monde tourne au ralenti depuis sept ans. L’attaque des japonais sur Pearl Harbor est pour moi le début de tout, mais aussi la fin. Quelle sensation étrange.
Elle s’arrêta d’écrire et soupira longuement en relisant ces quelques lignes. Elle les raya d’un geste vif mais n’arriva pas à se résoudre à fermer le cahier et relit encore ce qu’elle venait d’écrire. À cet instant, son esprit n’était plus là. Il était à Pearl Harbor, entre le 25 novembre et le 20 décembre 1941…

L’Europe connaissait des heures sombres et les Etats-Unis lui apportaient leur soutien. La preuve, Jerry Hopper venait de s’engager dans les forces armées contre l’accord de ses parents. Quant à sa sœur jumelle, Janice, elle craignait pour lui et n’arrivait pas à se résoudre à le laisser filer, et non elle. S’engager comme infirmière devint une évidence pour elle. Le peu qu’elle avait eu la chance d’étudier à l’école et sa perspicacité naturelle lui avaient permis d’être retenue et elle avait été mutée sur l’île de Pearl Harbor où l’ambiance ressemblait davantage à des vacances qu’à une préparation en cas d’attaques ennemies. Personne ne croyait vraiment à l’implication des Etats-Unis dans la guerre qui faisait rage partout ailleurs. Janice s’était fait une amie du nom de Grace, elle était infirmière, comme elle mais elles passaient plus de temps à se faire les ongles ou parler potins plutôt que de prodiguer des soins aux soldats. Eux-mêmes prenaient l’entraînement à la légère et personne n’avait prévu ce qu’il se produisit le 7 décembre 1941. Les bombes lancées sur Pearl Harbor par les japonais remplirent en quelques minutes l’infirmerie qui ne comptait plus assez de personnel. Janice et ses collègues couraient dans tous les sens, voyaient des horreurs qu’elles n’auraient jamais pu soupçonner. Certaines victimes sur des brancards perdaient la vie avant que l’on ait pu venir leur porter secours. Les vitres explosaient, le chahut de l’infirmerie et la panique générale n’arrangeaient rien.

Une bombe vint exploser contre la vitre où se trouver Janice. Elle n’eut pas le temps de réaliser, ni de réagir, qu’elle tombait déjà par terre, évanouie, à cause de la douleur cause par les éclats de la bombe qui venait de la blesser contre son oreille. Elle se réveilla quelques heures plus tard sur un lit de l’infirmerie qui était redevenue calme, trop calme. L’infirmière de vingt-et-un ans grimaça, une douleur vive à la tête la réveillant un peu plus. Elle porta sa main à son oreille qui était bandée et des ecchymoses étaient visibles sur son cou, autour d’une balafre. Elle se redressa mais une silhouette floue l’en empêcha. Faible, elle se recoucha alors que Grace vérifiait sa température. « Tu as été très courageuse Janice. Mais s’il te plait, repose toi maintenant. » La voix de son amie était lointaine, comme si elle avait un énorme bouchon dans son oreille gauche. Elle fronça les sourcils et se redressa pour regarder son reflet dans une glace qui, par miracle, avait survécu au bombardement. Elle porta sa main à sa bouche, choquée, avant de regarder son amie en passant légèrement ses doigts sur sa vilaine blessure. « Oh Grace… Grace… Je ne vais pas être sourde, de cette oreille, dis ? » Parler lui était devenu désagréable. Ses paroles résonnaient dans sa tête et le bourdonnement incessant dans son oreille la fatiguait. Un spécialiste lui rendit visite et constata au grand soulagement de Janice que le tympan de son oreille n’était pas percé et que son ouïe devrait revenir. Elle ne ressortirait sans doute pas indemne de cet accident mais elle entendrait de nouveau, même si les détails lui deviendraient peut-être difficiles à percevoir. En attendant, Janice s’inquiétait car, trois jours plus tard, son état ne s’était pas amélioré. Le manque de nouvelles de son frère, malgré les lettres qu’ils se faisaient parvenir l’un l’autre de temps en temps, n’arrangeait rien. Il restait flou sur le poste qu’il occupait ce qui avait le don de la rendre paranoïaque. Son moral flanchait, et la jumelle avait perdu du poids en peu de temps. Grace s’inquiétait pour son amie qui se laissait aller, traumatisée par l’horreur de la guerre qui l’avait frappée.

Les nuits n’étaient plus calmes depuis l’attaque de Pearl Harbor. Des soldats perdaient la vie chaque jour et chaque nuit. La guerre ne laissait de répit à personne. Les attentats reboulaient sur l’île depuis cette nuit du 7 décembre, et les américains devaient se défendre. Janice venait de se réveiller en sursaut à cause d’une explosion qui lui réveilla le bourdonnement dans son oreille blessée. Une lumière vive et orangée éclaira légèrement l’infirmerie. La bombe avait dû encore créer un incendie au loin. L’infirmière blessée se remit sous les couvertures, et fit mine de dormir lorsque qu’elle entendit qu’on entrait dans la pièce où une dizaine de lits après le sien s’étaient vidés. Elle se concentra pour adopter un rythme de respiration d’une personne endormie lorsque les brancardiers déposèrent un soldat qui gémissait de douleur sur le lit à côté. Son cœur battait la chamade et se risqua à ouvrir les yeux. Le médecin était dos à elle et nettoyait la jambe du blessé. Elle reconnut le bruit d’un plomb qu’on laisse tomber dans un bol et comprit que la victime s’était fait tirer une balle dans la jambe. On lui fit un pansement alors que l’infirmière tamponnait son front à l’aide d’un linge humide. Elle put reconnaître Grace dans la pénombre qui murmurait des paroles réconfortantes au soldat qui souffrait le martyr. On le força à boire quelque chose et infirmières et médecins quittèrent la salle. Le silence retomba lourdement et Janice observait le soldat sans un mot. Elle pouvait encore l’entendre respirer fort, et le vit porter sa main à sa cuisse. Elle ferma les yeux en le voyant bouger mais ressentait comme une forte attraction qui la poussa à nouveau à l’observer. Finalement, ce fut Janice qui s’endormit en premier.

Quand elle se réveilla, elle mit quelques secondes à se souvenir que la nuit passée n’avait pas été un rêve. Elle se redressa et fut surprise par un « bonjour » qui provenait du lit voisin. Le soldat. La nuit passée avait donc bien fait de nouvelles victimes, parmi elles, ce blessé qui s’en sortait plutôt bien. Elle répondit d’un signe de tête avant de réaliser que le bourdonnement dans son oreille avait cessé. Janice avait parfaitement entendu la voix suave du rescapé et cette pensée fit s’éclairer son visage d’un sourire radieux. Grace vint l’examiner rapidement et en conclue que le tympan était guéri. Il n’en fallut pas plus à Janice pour reprendre du service. Rester inactive tout ce temps lui donnait presque des boutons. Elle préparait le repas des malades en cuisine quand Grace la rejoignit en disant : « T’as vu le soldat qu’on a porté cette nuit ? Pas mal, hein ? » Janice haussa les épaules, occupée à répartir les rations également dans des bols. Elle n’avait pas la tête aux rêves des jeunes femmes de son âge. Les garçons étaient le cadet de ses soucis alors que l’absence de son frère l’inquiétait un peu plus chaque jour. Chaque instant qui passait correspondait à la peur qu’un colonel de l’armée vienne lui rendre les effets de son frère, en lui annonçant sa mort. Grace soupira et sans laisser le temps à Janice de et lut la fiche du soldat accueillie la nuit dernière: « Matricule n°12586930 G10 12 P, blessure par balle, cuisse droite, nerfs touchés. Opération ok. Pansements à changer toutes les cinq heures pendant trois jours. Infection à surveiller… Bon il devrait s’en sortir indemne, encore heureux, regarde, mâte un peu. Une jambe en moins, il serait quand même moins sexy » Et sans attendre, elle donna à Janice le dossier et quitta la pièce en disant. « c’est toi qui est chargé de lui ! » Janice soupira et revint vers le lit où elle était assignée quelques minutes plus tôt. Déjà, un soldat avait été mis à sa place. Elle posa le dossier sur la table de chevet du soldat qui émoustillait son amie. « Je vais m’occuper de vous. Votre pansement doit être changé régulièrement et vous devez reprendre des forces. Mangez ce bol de soupe. » Alors que d’habitude, elle serait partie, elle restait plantée là, à sourire, en le regardant avaler sa soupe avec appétit. Il remarqua mon attitude et la fixa un instant, avant qu’elle ne me sente gênée et qu’elle tourne enfin les talons. Elle ne s’en rendit pas compte, mais durant toute la journée, ses soins étaient bien méticuleux et doux envers lui ce qui n’échappa pas à Grace qui se réjouissait, et commençait à se faire des idées.

« Au fait, mon nom c’est Sawyer. Ce sera sans doute plus simple à retenir que mon matricule. » Cela faisait deux jours que le soldat était admis à l’infirmerie et Janice lui refaisait son pansement. Elle sourit et répondit. [color=white] « En effet… Et moi c’est Janice, plus simple que l’infirmière-qui-me-change-mon-pansement-tout-le-temps, non ? »[color] Ils se sourirent encore sans rien ajouter alors que Janice finissait le bandage avec soin. Trois nuits plus tard, l’infirmerie était silencieuse, et l’île semblait avoir recouvré un peu de calme aussi. Janice était de garde avec Grace et elle s’était endormie sur une chaise, la tête posée sur une commode. Elle était très impliquée dans son rôle et se moquait de ne pas avoir son petit confort. Grace l’avait rejointe et s’était endormie aussi, non loin d’elle. Un murmure parvint à ses oreilles, léger, doux. Elle soupira et bougea légèrement la tête alors que Sawyer, hésitant, vint caresser ses cheveux. « Janice… ? Elle se réveilla enfin calmement et le reconnut. Encore ensommeillée, elle fronça les sourcils en le voyant debout, bien tenu sur ses deux jambes, mais elle demanda : « Hum ? tu veux un calment ? ta jambe te fait souffrir ? Sawyer sourit parce qu’elle venait de le tutoyer pour la première fois. Il secoua la tête en lui tendant la main. « Je me sens bien. Vraiment. Viens… suis moi. » La jeune infirmière fronça les sourcils et elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Grace s’était réveillée et dit : « Va te changer les idées un peu ! Allez, c’est calme, je m’occupe de tout ici.. » Janice hésita un moment puis en voyant le regard autoritaire de son amie, finit par céder à Sawyer. Elle alla ôter sa tenue de service pour une robe chaude d’hiver, son manteau, un bonnet et une écharpe et rejoignit Sawyer qui l’attendait à l’entrée, soulageant sa jambe encore sensible en s’appuyant sur une béquille. « On va où ? Pourquoi tu m’as réveillée ? » demanda la jeune femme à la fois curieuse et surprise de la requête de Sawyer. « Janice… Je risque de partir bientôt, et… j’avais espéré pouvoir passer du temps avec toi, un peu… » Il marqua une pause alors qu’ils se regardaient dans les yeux. Il s’avança, caressa sa joue. Elle se laissa faire. « Tu me plais, Janice. Beaucoup » L’intéressée se mordit la lèvre en observant les lèvres du jeune homme s’avancer vers elle. Son souffle se mélangea au sien avec douceur et ils échangèrent leur premier baiser qui les amena tous deux loin de la guerre, de la brutalité, la douleur. Ce baiser laissait place à la douceur, la chaleur humaine et l’espoir d’un nouveau départ.

Les bars étaient déserts cette nuit-là. Les piano-bars semblaient s’être arrêtés de vivre au beau milieu d’une action pleine de vie. Certaines vitres avaient explosé et il était encore bien trop tôt pour imaginer reconstruire les dégâts du bombardement. Main dans la main, tels deux jeunes gens qui flirtent le premier soir, le chemin hasardeux de l’infirmière et du soldat blessé les conduisit devant un motel modeste. Janice se mordit la lèvre en n’osant pas dire tout haut ce qu’elle avait pensé tout bas mais Sawyer la devança en proposant, un peu maladroit. « On pourrait, se poser, là. Cette nuit… L’infirmière éveille de mauvais souvenirs. Et toi, tu ne la quittes plus depuis tellement de temps… » Janice acquiesça d’un signe de tête en mêlant leurs doigts alors qu’elle lui emboîtait le pas. Ils louèrent une chambre pour quelques dollars symboliques et montèrent au quatrième étage, à pieds. La jolie blonde soutenait Sawyer légèrement qui fatiguait vite sur sa jambe encore faible. Elle fut étonnée par sa rage d’arriver à son but, sa volonté de bien faire et surtout, qu’il s’occupe d’elle, qu’il prête attention à elle alors qu’aucun homme ne l’avait fait, pas depuis son souvenir amer de celui avec qui elle avait failli se retrouver fiancée avant la guerre. Elle observa la pièce qui, malgré son aspect modeste et légèrement démodé, avait une aura de bien être, de calme et propice aux jeunes couples. Elle rougit à cette pensée et dissimula son visage légèrement derrière ses cheveux. C’était de la folie, elle ne savait pas ce qu’elle faisait ici. Et pourtant, elle arrêta de penser avec sa tête et vint s’assoir sur la cuisse valide de Sawyer, et ils se bécotèrent tels deux adolescents pendant un long moment. Manteaux, pulls, chemises, chemisiers, pantalon, jupe, collants, et bientôt sous-vêtements ne tardèrent pas à joncher le sol de la chambre du motel. Sawyer et Janice se découvrirent durant toute une nuit douce et pleine d’agréables sensations. Janice prit confiance dans ses bras, à travers ses caresses, ses baisers. Elle aimait glisser ses doigts dans ses cheveux, et sentir ses lèvres se poser sur ses seins nus. Ce fut à Sawyer qu’elle offrit sa virginité, et au petit matin, ils repartirent vers l’infirmerie, discrets concernant leur nuit, mais leurs regards les trahirent face à Grace…

Les malades se levaient avec difficulté, les autorités criaient, poussaient, forçaient le personnel et les blessés à évacuer. Un plan d’alerte à la bombe avait été déclaré et il fallait que l’infirmerie soit au plus vide désertée. Seulement quelques heures venaient de passer depuis le retour de Janice et Sawyer de leur virée nocturne, et déjà, la guerre les avait rattrapés. C’était la cohue, Janice venait déjà de perdre Grace des yeux et à présent, les forces armées réunissaient les pensionnaires valides, pour rassembler de nouvelles troupes. Parmi eux, Sawyer. Dans la panique générale, Janice et le beau jeune homme, pour qui son cœur battait déjà trop vite à son goût, échangèrent un regard triste et apeuré. Envolé l’illusion que la vie pouvait continuer à parcourir son cours durant la guerre. Ce fut la dernière image que Janice eut de Sawyer avant que celui-ci disparaisse à jamais de son champ de vision.

Après l’évacuation, Janice ne revint jamais à l’infirmerie. Dès qu’elle avait pu, elle avait fui. Cette nuit avec Sawyer lui avait ouvert les yeux sur la vie. Sa vie était à Los Angeles, auprès des siens. Elle n’en pouvait plus de chanter seulement sous sa douche, ou en cuisine. Elle voulait monter sur les planches. Chanter, danser. Depuis toute petite. Elle avait toujours renoncé à ce rêve, et ce jour-là, elle décida qu’il était temps de prendre sa vie en main et de changer son destin. Le voyage en avion dura une journée entière et elle foula de nouveau les terres de la cité des anges. La vie de Janice, à partir de ce moment-là, ne fut pas si simple que dans le passé. La maison de ses parents, où elle vivait avant son départ, avait brûlé et le dossier avait vite été clôturé par la LAPD bien que les raisons restèrent douteuses. Aussi, elle préféra rester dans les jolis quartiers de la ville, à vivre au jour le jour, à gagner de la monnaie en chantant dans la rue pour se payer le repas suivant. La journée, elle avait réussi à trouver une fenêtre de l’opéra parfaitement positionnée pour lui permettre de suivre les cours des ballerines. Bientôt, s’ajouta le chant à son spectacle de rue et il ne fallut pas plus de temps pour Dean Walsh, gérant du Fred Astaire Cabaret, pour repérer le talent de la jeune femme. Il lui promit de faire d’elle une vedette, mais c’était sans compter les quelques gros sacrifices que cachaient ce cadeau empoisonné… Mais sa réussite au cabaret lui permit vite de pouvoir se loger à Downtown L.A. en location.

Janice referma finalement son journal complètement, après que ses souvenirs eut fini de remonter à la surface. En repliant la couverture, une photo jaunie lui tomba entre les doigts. Elle sourit en observant la photographie de la famille idéale : la sienne. Son frère jumeau et elle, entourés par leurs parents qui ne sont plus là aujourd’hui. Janice se souvint de son enfance heureuse. Malgré le revenu modeste de son père banquier, la petite famille arrivait à s’en sortir et Janice et Jerry ne manquèrent jamais d’amour et d’attention. Les évènements sombres survenus à Los Angeles lui arrachèrent son père. Jerry, déjà impliqué dans les affaires de la ville, était resté vague et Janice n’avait pas posé de questions. La mort de son père restait un peu un mystère pour elle et elle essayait de ne pas y penser. Sa vie était bien loin, désormais, de celle dont elle rêvait enfant…








golden mind. Moi, c'est Flora (golden mind.) , fondatrice de SLIH I love you j'ai 19 ans et je suis étudiante !! je voudrais vivre dans les époques vintages alors à défaut d'avoir inventé la machine à voyager dans le temps, je crée un rpg qui a pour décor les années 50 aux USA !! ♥️♥️ je suis un peu schizo' puisque je joue aussi Janice M. Hopper I love you





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Z'avez pas un plan du métro ?
Alma Stein
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❧ PSEUDO : Just a Lullaby/Pumpkin
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Posté le Dim 21 Avr - 13:40
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Marylin... Ah Marylin...
Janice M. Hopper
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❧ ÂGE DU PERSO : 28 ans.
❧ OCCUPATION : chanteuse et danseuse au Fred Astaire Cabaret et prostituée de luxe pour continuer à monter sur scène.
❧ STATUT CIVIL : célibataire. elle ne peut se résoudre à abandonner son idéal amoureux...
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Posté le Dim 21 Avr - 19:50
MERCIIIIII bril trop chou !
ma fiche est terminée d'ailleurs ♥️♥️♥️
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Z'avez pas un plan du métro ?
Brunhilde H. Hertmann
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Posté le Dim 21 Avr - 20:57
Ca y est, on va pouvoir faire notre lien, depuis le temps que j'attends ça bril
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Posté le Lun 22 Avr - 8:42
C'est un super chapitre du roman de Janice que tu nous as offert à lire là xD
À quand la suite j'ai envie de dire ? jazz fly

En tout, nous faudra notre lien (et notre spectacle combiné !) tears
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Posté le Lun 22 Avr - 8:51
Ouiiiii les filles bril bril
j'essaie de faire vite ma fiche de liens, je jongle avec l'administration alors je galère un peu bouh ♥️

merci de m'avoie lue Candy *_* et la suite sera grâce à vous :p

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JANICE M. HOPPER ★ Et brillent ses larmes de cristal.

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