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 Stars shining out (Janice)

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Z'avez pas un plan du métro ?
Brunhilde H. Hertmann
Z'avez pas un plan du métro ?
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Brunhilde H. Hertmann
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❧ PSEUDO : Sayo
❧ À L.A. DEPUIS LE : 17/04/2013
❧ MESSAGES : 371
❧ AVATAR : A. Seyfried
❧ COPYRIGHT : Herjuliwiii
❧ DOLLARS : 536
❧ MULTICOMPTES : /
❧ ÂGE DU PERSO : 25 ans
❧ OCCUPATION : Violoniste
❧ STATUT CIVIL : Célibataire en partenariat domestique avec un berger allemand



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Lun 22 Avr - 14:32


star shining out
La journée avait été longue. Le choix de la pièce était plus que fructueux. Les répétitions auraient déjà dû s’enchainer mais le directeur de l’opéra avait pas mal de difficultés à choisir la pièce de cette saison. Avec l’attrait nouveau pour le cinéma, l’opéra n’avait jamais été aussi vide lors des représentations. Les recettes étaient toujours dans le positif mais la saison précédente n’avait pas atteint les chiffres espérés. La faute n’avait pas été reportée sur les artistes, le directeur faisait toujours en sorte d’avoir d’excellents éléments. Mais avec cette saison ratée, il cherchait la pièce qui changerait la donne, qui attirerait le maximum de personnes. C’est pourquoi toutes les semaines il changeait au moins deux fois de pièce, forçant tout le monde à repartir de zéro, à rapprendre de nouvelles partitions. Mais ce matin-là, alors que la pièce avait encore changé et qu’ils devaient tout réapprendre, le chef d’orchestre alla voir le directeur, lui expliquant que si ça continuait comme ça, personne ne serait prêt pour les représentations. Les dates étaient sensiblement toujours les mêmes. Il fallait se décider rapidement. Encore indécis, il feuilleta quelques partitions avant de se fixer. Carmen. Carmen, cet opéra français, était parfait. Une femme de petite vertu qui fait tourner bourrique des hommes. Une femme moderne, fatale, tout ce qui faut pour attirer ces hommes d’affaire. De la sensualité suggérée, ça changerait de tous ces cabarets où les filles dansent à moitié nue. Ca serait bien plus classe, plus glamour que ces spectacles de seconde zone. Ravi, le chef d’orchestre distribua les rôles à chacun et tout le monde put se remettre au travail. Brunhilde reçut sa partition, elle faisait partie des premiers violons. De temps en temps, elle se retrouvait chez les seconds violons, les violons qui ne font qu’accompagner et qui n’ont pas de réel impact musical. Au moins, là ça changeait un peu. Elle alla s’asseoir à sa place devant le chef d’orchestre et commença alors à doucement répéter, durant des heures et des heures. Entendant derrière elle la cantatrice s’échauffait la voix et apprendre les débuts de son texte.

Avoir enfin une pièce fixe créa une ambiance agréable dans la salle. A chaque fin de saison, quand la première approche, la tension monte et les engueulades s’entendent dans les quatre coins de l’opéra. A la fin de l’après-midi, Brunhilde était épuisée, fatiguée. Elle ne sentait presque plus son poignet, à force de répéter sans cesse les mêmes notes. Elle n’aimait vraiment pas les débuts de saison, il faut faire tous les morceaux les uns après les autres, encore et toujours les mêmes. Le milieu, fin de saison est toujours bien mieux. Tout ou presque est bien ficelé, qu’il n’y avait plus de fausses de notes, de problèmes de rythme. C’est avec un horrible mal de crâne que Brunhilde rentra chez elle. Elle monta dans sa voiture, une Ford évidemment, amener une Volkswagen à LA aurait été du mauvais goût, voire même de la provocation. Et la faire venir d’Allemagne coûtait surtout beaucoup trop cher. Il fallait donc faire avec les moyens du bord. Elle rentra tranquillement, la fenêtre ouverte pour faire passer son mal de tête. Pour un mois d’avril, il faisait terriblement chaud, Brunhilde n’avait pas l’habitude de telle température. En rentrant chez elle, elle fut accueillie comme tous les jours par Klaus, toujours aussi heureux de la voir. Elle le félicita de sa patiente et lui gratta derrière le dernier de son oreille. La jeune femme déposa son violon sur la table et sortit dans la rue, c’était la promenade quotidienne de son chien. De manière générale, elle le promenait sans laisse, il avait été dressé par l’armée allemande, la voix faisait office de sa laisse. Elle lui fit faire un petit tour, le laissant gambader et se dépenser. Un berger allemand, on lui avait dit que ça avait besoin de courir. Tout au long de la promenade, Brunhilde se dit qu’elle sortirait bien faire un tour, elle avait envie de décompresser, de souffler un peu. Etre seule commençait à la rendre folle. En rentrant chez elle, elle entendit deux personnes parlaient d’un bar en ville, très sympathique, de la musique jazz, l’ambiance était géniale. La jeune femme réfléchit quelques instants, après tout pourquoi pas, ça la ferait sortir et le jazz changerait de son répertoire habituel. C’était décidé, elle allait passer une petite soirée dans ce bar pour se changer les idées. Sortir seule, Brunhilde avait l’habitude maintenant. Elle se rendit dans sa salle de bain et fit couler l’eau dans sa baignoire. Elle profita de l’eau chaude pour se détendre, une musique douce retentissait non loin. Comme elle n’avait qu’une baignoire et à défaut d’apprécier de lire dans l’eau, l’Allemande mettait en route son gramophone et écoutait un disque durant qu’elle se lavait. Evidemment, les disques étaient tous dans le même registre, celui de la musique classique. Au bout de quelques minutes, elle sortit alors de son bain et alla se préparer pour sortir. Elle opta pour une robe bleue toute simple, trouva des talons qui s’accordaient et attrapa son manteau. Elle caressa une dernière Klaus, lui demandant de bien surveiller la maison puis elle partit. Elle reprit sa voiture pour se rendre dans le centre-ville. Elle avait choisi de vivre un peu en dehors du centre, près du parc afin de pouvoir souvent s’y balader avec Klaus, mais aussi elle avait la tranquillité. Berlin avait beau être une capitale, ce n’était pas aussi bruyant, aussi mouvementé que Los Angeles. Le soleil s’était déjà couché et la lune commençait doucement son ascension quand Brunhilde trouva une place pas trop loin du bar. Elle avait encore quelques problèmes d’orientation pour se repérer à Los Angeles, il fallut qu’elle demande plusieurs fois sa route avant de trouver la rue exacte. Brunhilde se gara et entra alors dans le rockabilly fever bar. L’ambiance était chaleureuse, déjà de nombreuses personnes étaient présentes. Un groupe de musique jazz afro américain donnait déjà un petit concert. Brunhilde s’approcha du comptoir et s’assit près d’une jeune femme blonde. Elle commanda alors un cocktail et reporta son attention sur le groupe. Les sons de saxophone, la voix grave du chanteur, tous ces sons et ces couleurs que l’Allemande ne connait que très peu. Elle frotta ses doigts contre le comptoir au rythme de la musique, sentant les cavités qui se creusaient à cause des cordes du violon. Elle se laissa submerger par la musique, n’ayant plus aucune notion du temps et de l’espace.
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Marylin... Ah Marylin...
Janice M. Hopper
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Janice M. Hopper
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❧ PSEUDO : golden mind. / Flora
❧ À L.A. DEPUIS LE : 28/02/2013
❧ MESSAGES : 226
❧ AVATAR : scarlett johansson.
❧ COPYRIGHT : bazzart.
❧ DOLLARS : 204
❧ MULTICOMPTES : hedda 'skeeter' snicket.
❧ ÂGE DU PERSO : 28 ans.
❧ OCCUPATION : chanteuse et danseuse au Fred Astaire Cabaret et prostituée de luxe pour continuer à monter sur scène.
❧ STATUT CIVIL : célibataire. elle ne peut se résoudre à abandonner son idéal amoureux...
❧ ADRESSE : uc.



Posté le Mer 1 Mai - 7:47
Les regards étaient braqués sur moi. Le spot lumineux faisait scintiller mon costume, de cap en pieds. On dirait dit des milliers de diamants. Du loup qui recouvrait mes yeux pour créer le mystère à mes escarpins argentés qui me donnaient une silhouette des plus féminine, en passant par ma robe qui épousait à la perfection mes courbes sensuelles et généreuses. Dame Cristal faisait sensation depuis des mois, et je savourais mon heure de gloire. Les vedettes n’étaient jamais immortelles et leur succès était éphémère, pour laisser un goût amer à la danseuse burlesque qui avait, un temps, attiré les foules. Le rideau tomba et les applaudissements redoublèrent. Je revêtis mon peignoir en satin et rejoignis les coulisses, remerciant les compliments que je recevais en rejoignant ma loge. J’ôtais les cils argentés et soupirai en fixant mon reflet. La vraie vie reprenait son cours à présent. Je savais qu’un client m’attendait dans la chambre de velours au sous-sol mais je repoussais l’instant où je devrais accepter de me livrer à un nouveau prédateur. Coincée dans le cercle infernal de la pègre et de la prostitution, je n’avais d’autres choix que de me plier aux exigences de mon patron sans quoi, je me retrouverai à la porte, sans salaire, et devrais dire adieu au succès du show « Dame Cristal » qui me mettait en vedette.

Mes jambes me portèrent jusqu’au rez-de-chaussée où un quinquagénaire m’attendait patiemment. Les bagues et colliers en or qu’il portait dévoilaient qu’il était aussi riche que gras. Le problème dans le monde des riches, c’est qu’ils pensent que tout s’achète. À l’occurrence, il gagnait. Ce soir-là encore, il pourrait s’acheter son plaisir. Il m’arrivait de penser à Sawyer et sa douceur lorsque mes clients me forçaient à certains de leur désirs malsains. Mais cette pensée me faisait un peu plus souffrir alors je tentais du mieux possible de l’oublier. Pourtant, huit ans après, le souvenir de son visage m’était encore douloureux. Après avoir passé une heure avec le client, je pus enfin sortir. Une fois à l’extérieur, je respirais un grand bol d’air frais et pris le bus en direction des plages de Santa Monica. Il n’était que vingt-deux heures et je n’avais strictement pas envie de dormir. Le sentiment d’une situation inquiétante et le dégoût de moi-même grandissaient en moi depuis quelques temps. J’aimais la scène et me rendais compte que j’étais prête à tout pour rester sur les planches. Même aux pires choses. Vendre mon corps me répugnait, je me sentais sale et une punition était de bonne augure. Je passais mes jambes par-dessus le bord muré du pont et les laissais pendre dans le vide. Même l’océan pacifique semblait se déchaîner ce soir, à Los Angeles. La cité des anges était en guerre, mon cœur criait de rage mais personne ne pouvait l’entendre. On s’étouffait tous, les uns les autres, personne ne s’écoutait vraiment et l’important était le paraître. Paraître bien, sembler heureux. Foutaises.

Des larmes roulaient sur mes joues mais je ne pus me résoudre à sauter. Pourtant, la lune se reflétait dans l’écume des vagues et le piège aurait été de croire que le ciel se trouvait là, si près, parmi les anges de la ville. Mais ce reflet du ciel n’était qu’illusion, tout comme ma vie qui ne ressemblait en rien à celle que nous imaginions gamins, Jerry et moi, en faisant nos châteaux de sable sur cette même plage. Finalement, je courus derrière le bus pour le rattraper au dernier moment avant qu’il ne prenne la direction du centre-ville. J’aimais les musiques de jazz qui étaient jouées au Rockbilly en ville, et lorsque je débordais d’émotions, basées sur de bons comme de mauvais sentiments, je ressentais le besoin de danser. Le jazz me défoulait ! Après avoir marché quelques instants sur les pavés des rues, je finis par arriver au Rock’. Je vérifiais ma tenue qui était à la fois passe partout et élégante et pénétrais à l’intérieur du piano-bar. Je souris et vins directement sur la piste de danse, et je ressentis la musique courir dans mes orteils, jusque dans mes bouts de doigts et ma nuque. Danser était tout ce qui comptait à cet instant et j’acceptais le bras d’un jeune homme qui partagea ma folie pour me défouler le temps d’une chanson. Après qu’il fut reparti, je vins m’assoir à une table libre et commandai un verre de cocktail sans alcool. Le tabouret vide face à moi fut bientôt occupé par une jolie fille aux longs cheveux blonds. Ses yeux verts en amande lui donnaient un air charmant et singulier. J’étais tournée vers le groupe, mon pied bougeant au sol en rythme avec la musique et je souris, remarquant qu’elle faisait de même avec son doigt sur le bois de la table.

« Vous êtes sensible à la musique, vous aussi ? C’est étonnant, je ne vous ai jamais vue par ici, pourtant, vous semblez exactement être le profil parfait des clients de ce bar. »

Mon sens facile de la conversation avait encore frappé et je me mordis la lèvre en l’observant gentiment, incertaine que mes paroles soient bien accueillies. Le garçon m’apporta mon verre et je lui donnais un pourboire. Cinq billets verts que m’avait donné mon client du soir. C’était toujours la même chose avec cet argent. Comme pour sembler plus digne de ma propre personne, il fallait que je fasse plaisir avec ce salaire, comme si je voulais me débarrasser de tout ce qui provenait du sous-sol du cabaret. Au même instant que le garçon de café repartait, le morceau du groupe se terminait. Je les applaudis en souriant largement.
« Le groupe est très bon, vous ne trouvez pas ? Le saxophoniste et la violoniste sont très doués. Je ne pensais pas que ces deux instruments pouvaient se marier. Pourtant, avec eux, leur rencontre semble être une évidence. »

Les derniers accords résonnèrent dans ma tête comme une douce mélodie. Je vivais musique, je mangeais danse et dormais chant. Ma vie était le music-hall.
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Posté le Jeu 2 Mai - 20:49


star shining out
La musique était… enivrante. Mais d’une manière que Brunhilde ne connaissait pas. Habituée aux ballets, aux opéras, elle était habituée à une musique qui transporte dans une histoire, dans des sentiments, ressentant chaque instant de la vie des personnages mais là, c’était tellement différent. Cette musique là transportait l’auditeur dans un monde de couleurs, dans un nouveau pays, une nouvelle culture. Ce n’était vraiment pas ce que Brunhilde avait l’habitude d’entendre et d’écouter de nouvelles choses lui donnait toujours cet air d’enfant. Curieuse de nature et amoureuse de la musique, découvrir de nouveaux styles était une des choses qu’elle préférait. A écouter le groupe qui était entrains de passer était juste excellent. La voix grave du chanteur se mêlait à la perfection avec le saxophone et la trompette. Ce groupe devait être très apprécié, la piste de danse était pleine à craquer et de nombreuses places étaient déjà prises. Voir toutes ces personnes se déhancher fit sourire la jeune Allemande. Elle qui avait été habituée à un auditoire calme, qui ne fait aucun bruit pendant presque 3h mais là... En trois minutes, tout le monde bougeait dans tous les sens. Il y avait certainement une logique à leur déhancher mais la jeune femme le chercha pendant quelques instants. Mais elle refusa de comprendre puisque de toute façon, elle n’irait pas danser. A ce niveau, Brunhilde était une piètre danseuse. Elle avait eu droit à quelques cours de danse classique avec sa mère quand elle allait dans les coulisses. Elle en avait toujours un petit peu eu, même avant qu’elle quitte l’Allemagne. Mais ce n’était vraiment pas son domaine de prédilection. Elle préférait le calme, être assise sur sa chaise et de frotter et pincer les cordes de son violon. Mais à rester concentrée sur toute cette foule, Brunhilde allait en oublier le groupe. Pour qu’elle profite pleinement du concert, il vaudrait mieux qu’elle puisse s’asseoir. Elle commanda un cocktail au comptoir et une fois servi, elle trouva une place libre non loin d’une jeune femme. Autant dire à la même table. La voyant seule et intéressée par le groupe, Brunhilde supposa qu’elle était effectivement venue en solitaire, tout comme elle.

L’Allemande s’assit alors sur le tabouret jusque à côté de l’inconnue. Elle l’observa pendant quelques secondes. Blonde également avec de magnifiques petits yeux bleus et des lèvres rouges comme le sang. Pendant quelques secondes, Brunhilde se dit intérieurement qu’elle pourrait ressembler à Marilyn Monroe. Elle semblait déjà un petit quelque chose, comme une sympathie naturelle qui donnait envie d’aller vers elle. Mais ce n’était pas vraiment le genre de Brunhilde à savoir lancer la conversation avec une inconnue. Elle se concentra à nouveau le groupe qui endiablait la salle. La jeune femme se laissa porter par la musique, commençant à tapoter sur la table, faisant jouer ses mains, glissant ses doigts sur la surface de la table. Alors qu’elle était entièrement prise par la musique, sa voisine de table se mit alors à lui parler. Aussi surprise qu’enchantée de cette petite conversation, Brunhilde détourna son regard des musiciens pour se concentrer pleinement sur la jeune femme. Elle lui demanda si elle était aussi sensible à la musique et était étonnée de ne l’avoir jamais vu ici. Brunhilde était étonnée de cette question. Son petit mouvement de main en rythme avait dû la « trahir ». En tout cas, elle pourrait féliciter la jeune femme pour son sens de l’observation. L’Allemande sourit et répondit alors avec un léger sourire. « On peut dire que j’ai toujours plus ou moins vécu dans l’univers de la musique… Mais le jazz n’est vraiment pas mon répertoire habituel, je viens ici que très rarement, justement pour y découvrir un nouveau style. Et vous ? J’ai l’impression que vous venez souvent ici, non ? » Si c’était le cas, Brunhilde pouvait se réjouir d’avoir une voisine qui pourrait peut être l’aider à mieux comprendre le jazz, les groupes et les compositions. Surtout l’intérêt de faire de l’improvisation. Elle qui avait l’habitude à ce que tout soit réglé comme du papier à musique, elle ne voyait donc pas l’intérêt que d’un coup changer la partition et improviser quelques mesures. Mais pour ça, c’était son éducation de classique qui prenait très certainement le pas dessus.

Le groupe termina sa chanson et remballa ses instruments. Brunhilde applaudit et regarda les musiciens rangeaient. La jeune femme demanda alors ce que pensait Brunhilde sur la performance du groupe. En matière de jazz, l’Allemande ne pouvait pas vraiment dire quelque chose. Elle ne s’y connaissait passer pour se permettre de juger sur la qualité des prestations. Mais elle appréciait vraiment l’harmonie et l’association subtile et improbable de certains instruments, comme le violon et le saxophone. Elle s’était lassée totalement envoutée par ce duo si étrange. « Je suis entièrement d’accord avec vous. Je n’aurais jamais pensé associer ces deux instruments. Je trouve ça vraiment… Surprenant. Je n’ai vraiment pas l’habitude de voir cela… ». Son habitude… Des cordes avec les instruments à vent, certains cuivres et les percussions pour donner de la consistance et du rythme. Pour annoncer quelque chose d’important dans l’histoire que raconte la musique. Durant quelques secondes, Brunhilde envie le jeune musicien. Elle aurait adoré pouvoir réaliser un jour ce duo si particulier. Bien qu’elle doute de pouvoir le réaliser un jour. Le saxophone n’avait pas sa place dans un orchestre d’opéra. Et certains puristes seraient offusqués à l’idée que cet instrument soit accepté dans un orchestre. Un autre groupe prit alors la place du précédent et se prépara rapidement pour pouvoir enchaîner sur un aussi air un plus posé, plus nostalgique. La magie du blues envouta la salle. Les paroles torturées du chanteur transportèrent un bon nombre des personnes présentes. Brunhilde se dit qu’elle pourrait profiter de ce petit instant de calme pour pouvoir discuter un peu avec sa voisine, autant profiter d’avoir une agréable compagnie pour passer la soirée plutôt que de finir en vieille fille solitaire. Elle se tourna alors vers la jeune femme et lui demanda. « Vous jouez d’un instrument d’un particulier pour que vous aimiez autant la musique ? »


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Posté le Jeu 9 Mai - 12:09
La jeune blonde qui s’était assise à ma table avait une fibre naturelle pour la musique. Je le sentais, et ses doigts qui battaient la mélodie ne me trompèrent pas. Mon mode de vie reculé et austère que m’imposait la pègre dans les sous-sols du cabaret m’avait naturellement poussée à vouloir échanger avec la jeune femme.

« On peut dire que j’ai toujours plus ou moins vécu dans l’univers de la musique… Mais le jazz n’est vraiment pas mon répertoire habituel, je viens ici que très rarement, justement pour y découvrir un nouveau style. Et vous ? J’ai l’impression que vous venez souvent ici, non ? »

Je souris et hochai la tête, regardant le groupe avant de me tourner à nouveau vers mon interlocutrice.

« Dès que mon emploi du temps me le permet. Je baigne aussi dans la musique, mais je n’ai pas eu la chance d’avoir toujours vécu dedans… Et le jazz n’est pas vraiment le genre de la maison que je fréquente, moi non plus… Vous travaillez dans un music hall en ce moment ? Je suis à l’affut de tous les spectacles, je suis étonnée de ne pas encore vous avoir vue sur scène… Je pense que je m’en serai souvenue si ça avait été le cas. »

Je lui souris et bus une gorgée de mon cocktail en regardant le groupe qui me divertissait réellement. Ce bar avait toujours un effet positif sur mon humeur et mes états d’âme malheureux avaient fini par me quitter. Naturellement, je commentais la musique qui animait le bar, histoire de trouver un sujet de conversation et aussi un peu pour tester ma compagnie dans le domaine. Le groupe reçut mes éloges et je ne cachais pas mon enthousiasme en les applaudissant.

« Je suis entièrement d’accord avec vous. Je n’aurais jamais pensé associer ces deux instruments. Je trouve ça vraiment… Surprenant. Je n’ai vraiment pas l’habitude de voir cela… »

Je lui souris et me questionnai une nouvelle fois sur le domaine qu’elle fréquentait dans la musique. J’allais l’interrogeai par rapport à cela lorsqu’elle me devança :

« Vous jouez d’un instrument d’un particulier pour que vous aimiez autant la musique ? »

Je souris et secouais la tête en répondant :

« Malheureusement, non…Mais je chante dans un cabaret… Le burlesque, la danse aussi, ça me passionne. Je trouve que les shows sont novateurs, qu’on sort de l’époque… de tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. C’est avant-gardiste, exactement comme le jazz, je pense… Et vous, vous sembliez très proche de la musique lorsque le premier groupe jouait, tout à l’heure ? »

Je lui souris et bus encore une gorgée de mon cocktail avant de porter mon attention sur la scène. Rêveuse, je soupirai :

« Si ça ne tenait qu’à moi… j’essaierais bien d’utiliser mes connaissances dans le monde du spectacle pour monter mon propre truc… Mais la vie n’est pas ce qu’Hollywood montre… pas vrai ? »

Mon regard s’assombrit légèrement en pensant aux sous-sols du cabaret. La prostitution me gâchait la vie, j’avais honte de moi-même, mon corps me dégoûtait. Je baissais la tête après lui avoir adressé un sourire peu convaincant…
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Brunhilde H. Hertmann
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Posté le Lun 13 Mai - 19:28


star shining out
La jeune femme en face de Brunhilde était une jeune femme intéressante et intéressée. L’Allemande avait eu un peu peur de s’ennuyer un peu durant la soirée. Siroter un cocktail et de devoir ensuite y aller, ne trouvant personne pour discuter ou si la musique ne lui convenait pas. Apprécier un style aussi différent du sien, certains musiciens de l’opéra avait renoncé à ça. Mais comme elle l’avait signalé à son interlocutrice, elle aimait découvrir de nouveau genre, même si le classique restait les musiques qui avaient bercé son enfance et qui la faisaient vivre aujourd’hui, il fallait aussi qu’elle vive avec son temps. Et son temps, c’était le jazz, ces chansons pleines de tristesse et de joie. Heureusement d’ailleurs qu’elle s’était retrouvée à la même table qu’une fane de jazz, vu qu’elle passait dès qu’elle pouvait dans les bars à jazz. Vous pourriez demander n’importe quelle informations sur un ballet ou un opéra mais demandez lui le nom du groupe de jazz en vogue et là, il n’y a plus personne. Mais pouvoir apprécié un nouveau style grâce à une passionnée, il n’y avait rien de mieux. En informant son interlocutrice de son manque flagrant de connaissance musique jazzy, Brunhilde vu ravie de voir que la jolie blonde pourrait certainement lui en apprendre un peu plus. Quant il fallait parler de la musique, de sa vie, l’Allemande préférait rester évasive. Non pas qu’elle avait honte de sa vie, bien au contraire elle ne pouvait que remercier ses parents, mais elle n’aimait pas trop avoir l’impression de paraître pour une femme supérieure, imbue d’elle même parce qu’elle était la fille d’un directeur de ballet. Elle buvait un peu de son cocktail et faillit avaler de travers quand la jeune femme blonde lui demanda si elle travaillait dans un music hall. Evidemment la question l’avait un peu surprise. Elle qui avait tendance à faire un peu stricte, son éducation au solfège et sa rigueur germanique n’aidant pas vraiment à la rendre décontractée. Mais la remarque n’offusqua pas l’Allemande, des musiciens d’opéra à son âge, c’était assez rare, à moins que comme elle son nom de famille l’aide à atteindre ce genre de place. Et puis les cabarets ou le cinéma étaient bien plus à la mode que les concertos pour violon. Brunhilde sourit et répondit alors à la remarque de la jeune femme. « Non pas vraiment… Ce n’est pas non plus le genre d’endroit que je fréquente non plus. Je travaille à l’opéra, c’est normal que vous ne m’ayez jamais vu. » Non pas qu’elle insinuait que parce qu’elle fréquentait les bars et les cabarets que la jolie blonde n’allait pas aussi à l’opéra. Peut être était elle aussi amoureuse de Vivaldi ou de Wagner que pouvait l’être Brunhilde. Mais même si elle y allait, l’Allemande n’était jamais sur les planches, elle restait bien sagement avec les autres musiciens dans l’orchestre. Il fallait vraiment être assis au balcon au dessus d’elle pour la remarquer et encore, l’intérêt premier d’un opéra était de regarder la scène.

En tout cas, la jeune femme était de plus en plus intéressante. Physiquement, les deux jeunes femmes avaient beau se ressembler, elles avaient l’air totalement différentes, de part leur vie et expérience. Et puis à bien y regarder, physiquement son interlocutrice avait un petit quelque chose. Elle ne saurait dire si c’était ses yeux bleus, sa chevelure d’or ou ses traits fins mais elle dégageait un petit quelque chose de… Sauvage, peut être même libertine. Elle avait une joie de vivre dans sa voix et un sourire qui ne laissait pas la gente masculine indifférente. En jetant quelques coups d’œil dans la salle, un homme à une table non loin ne cessait de la regarder. Brunhilde ne put s’empêcher de sourire en buvant une autre gorgée de sa boisson. Ah ces Américains… De vrais cowboys et très loin d’être des gentlemen. Elle n’était pas britannique mais elle ne se souvenait pas que les hommes osaient regarder ainsi les femmes en Allemagne. La jeune femme reporta alors son attention sur la jolie blonde, écoutant alors ce qu’elle faisait dans la vie. Chanter un cabaret burlesque… Pourquoi pas… Comme elle le disait, c’était avant-gardiste. Et très différent du mode de vie de l’Allemande. Elle était vraiment très loin de ce genre de show vulgaire et parfois de mauvais goût. Et pourtant la jeune femme semblait être parfaite épanouie, heureuse. Jamais Brunhilde ne l’aurait cru être une de ces femmes aux mœurs légères. Toutefois, elle ne voulait pas faire celle qui n’avait pas d’ouverture d’esprit et préféra continuer la conversation, bien que sans vraiment le vouloir, elle se sentait se mettre sur la réserve. C’était comme si au fil de la conversation, elle se rendait compte du fossé qui les séparait. Mais il fallait qu’elle fasse abstraction à cela, pour une fois qu’elle pouvait discuter tranquillement et simplement, il ne fallait pas qu’elle se ferme comme ça. Sirotant une nouvelle gorgée, Brunhilde avait jeté un petit coup d’œil au groupe qui jouait, à force de parler elle n’avait plus le temps d’écouter les airs de jazz. Et l’Américaine l’a ramené à elle en lui posant une nouvelle question. Observatrice, elle avait remarqué l’intérêt de l’Allemande pour le violoniste du groupe précédent. Elle ne put s’empêcher de sourire. « Je suis démasquée. Je joue du violon et j’avoue avoir été surprise de voir cet instrument dans un groupe de jazz. Alors qu’il est plutôt utilisé pour le classique ». Travailler à l’opéra, faire du violon, la jeune femme allait sûrement vite comprendre que le violon n’était pas qu’une passion pour Brunhilde mais bien un véritable gagne pain. Et c’était certainement grâce à cela qu’elle avait réussi à survivre à Los Angeles. Tout comme son interlocutrice, elle jeta alors un coup d’œil à la scène avant que d’un air rêveuse, la jeune femme lui avoua qu’elle souhaiterait monter un spectacle. Après tout, LA était fait pour les rêveurs et les ambitieux, enfin surtout pour cette deuxième catégorie. D’un air un peu plus sombre, Brunhilde répondit, passant son index gauche sur le contour du verre. « Sûrement… Quoique je ne me suis pas vraiment posée la question quand je suis arrivée ici… » Elle n’avait jamais cherché à savoir si LA et Hollywood étaient vraiment là pour permettre aux gens de réaliser leurs rêves, d’aller au bout de leur réussite. Pour elle, c’était bien différent. On était venu la chercher et on l’avait mise dans une voiture direction les Etats Unis. Elle n’avait pas eu le temps de savoir si ça allait l’aider ou la détruire. On l’avait envoyé là bas et depuis elle n’avait pas pu rentrer chez elle. Ne serait qu’une fois en quatre ans. Mais Brunhilde préféra ne pas penser à ces mauvais souvenirs et attrapa son verre, prête à boire. Avant d’avaler une autre gorgée, elle dit à la jeune femme, d’un air plus léger. « Une chose est sûre, vous ne le saurez que si vous vous lancez. »


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