Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 JONAS △ us against the ennemy tonight

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
https://somelikeithot.forumactif.com/t113-lawrence-the-more-laws-

❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Jeu 9 Mai - 22:08
JONAS △ us against the ennemy tonight Tumblr_m342zmtADt1qj40aw

JONAS & Lawrence.

Jeudi soir, jeudi noir. Lawrence Eugene Moore, le presque sous-lieutenant, avait quitté les bureaux de la LAPD plus tôt que d'habitude. Comme toujours, il avait poliment salué ses collègues, sans leur adresser un sourire néanmoins, avait empoigné son cabas noir puis passé la porte du commissariat. A cette heure-ci, la lune n'avait pas encore repris ses droits sur le soleil mais les rues de Los Angeles demeuraient plus désertes qu'à l'ordinaire. C'était 20 heures, une heure de transition entre les banalités du jour et les folies de la nuit. Bientôt, les trottoirs seraient de nouveau foulés par des californiens métamorphosés, des hommes en costume et des femmes toute apprêtées telles des actrices d'Hollywood. Le crime allait également bientôt faire son entrée sur scène, c'est pourquoi les moins téméraires se réfugiaient dans leur rassurant foyer. Pour Lawrence, quitter son boulot ne signifiait pas la fin de son labeur de policier. En effet, ce jour de la semaine était particulier. Il allait recevoir un allié sans précédent dans sa fuite de la mafia, un allié peut-être ami qui venait lui rendre visite toujours à la même heure, au même endroit pour débattre des dernières nouvelles en matière de criminalité. Marchant d'un pas rapide, les mains enfouis dans ses poches, Lawrence se tapissait dans les ombres des grands immeubles comme un fugitif en cavale. Il avait toujours ce réflexe de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule, d'emprunter toujours des chemins différents pour atteindre sa maison, dans la crainte qu'on n'ait décidé ce jour-là de mettre fin à son existence dérangeante. Il n'avait pas reçu des menaces, pas depuis plusieurs semaines à présent. Et pourtant, l'appréhension lui étranglait la gorge à chaque lever, la peur irascible de ne jamais se réveiller lorsqu'il s'endormait le soir. Parfois il s'interrogeait à propos de son choix de s'enfuir à Los Angeles. La ville des anges était envahie par la mafia américaine et européenne qui prenaient un malin plaisir à terrifier les citoyens de par leurs manœuvres crapuleuses. Ils revendiquaient tantôt chacune de leurs actions, tantôt faisaient profil bas tout en sachant que personne ne les oubliait. Lawrence faisait partie de ceux-là qui se sentait hanté par l'épée de Damoclès qui trônait au-dessus de sa tête. Il était totalement innocent, il en était intimement convaincu mais comment faire comprendre à des malfrats sans scrupules d'abandonner leur vaine recherche ?

En rentrant chez lui, Lawrence s'était empressé de verrouiller la porte à double tour comme si quelqu'un allait faire irruption pour le descendre après l'avoir suivi. Il savait qu'un tel degré de paranoïa devenait dangereux mais c'était plus fort que lui. Il se souvenait lorsque son père l'enfermait dans sa chambre le soir, justifiant son geste comme une précaution pour empêcher les monstres de venir infiltrer les rêves du petit garçon. Aujourd'hui il avait comme l'impression que son paternel avait dit la vérité mais qu'il ne s'agissait pas des mêmes monstres que son âme d'enfant avait pu imaginer. Décidant de chasser tous les cauchemars du passé, Lawrence dénoua sa cravate qu'il laissa pendante à sa chemise. Il alla jusqu'à un placard de la cuisine dont il sortit une bouteille de whisky à demi-entamée. Celle-là c'était la meilleure des alliés, la troisième invitée qui adoucissait un peu cette soirée parfois riche en événements et révélations noires. Son invité en était féru et lui-même devait avouer que le whisky faisait partie des rares alcools qu'il prenait plaisir à savourer. Il n'aimait pas particulièrement boire – à moins qu'il ait matière à oublier et que dans ce cas la boisson enivrante à forte dose était le seul moyen pour soulager son esprit bouillonnant. Le trentenaire leva la tête jusqu'à son horloge qui sonnait bientôt 21 heures. Il ne devrait plus tarder à présent. Lawrence n'avait rien préparé : les traces écrites étaient bien trop risquées surtout lorsque des yeux pas toujours très discrets se posaient sur son bureau. Il usait de sa mémoire pour se rappeler les informations qu'il avait réussi à obtenir et bizarrement il s'en souvenait toujours très bien. Il joua quelques instants avec un des verres qu'il avait déposés sur la table, le faisant rouler distraitement. Il détestait attendre, il avait toujours le pressentiments oppressant qu'il n'attendait que des désillusions. Il espérait faire confiance aux bonnes personnes après tout il ne connaissait personne quand il avait débarqué ici, fraîchement rentré de Pearl Harbor. Il avait du se forger ses propres opinions lui-même, sachant qu'il mettait très peu de temps à juger une personne quitte à entraîner de fausses impressions. Lawrence surjouait toujours de cette assurance qui transpirait de son physique mais intérieurement il n'en était rien. Trois coups retentirent à la porte et une peur éphémère que ce ne soit pas la bonne personne traversa sa tête. Il se dépêcha de se lever de sa chaise et d'accourir à la porte avant qu'il ne change d'avis. Quand il l'ouvrit, ce fut le soulagement. « Jonas. » Il esquissa un bref sourire pour l'accueillir tout en ouvrant la porte pour le laisser entrer. « Un peu plus et je croyais que tu te ferais désirer. »
Revenir en haut Aller en bas

On est pu en sécurité ici
Jonas T. Warren
On est pu en sécurité ici
Nice to meet you, this is
Jonas T. Warren
https://somelikeithot.forumactif.com/t107-jonas-hello-hello-can-y

❧ PSEUDO : silver sky/Amélie
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 264
❧ AVATAR : James McAvoy
❧ COPYRIGHT : herjuliwii
❧ DOLLARS : 235
❧ MULTICOMPTES : non
❧ ÂGE DU PERSO : 35 ans
❧ OCCUPATION : ajoint du maire
❧ STATUT CIVIL : marié



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Ven 10 Mai - 17:09


Us against the ennemy tonight
Comme chaque jeudi soir je devais me rendre chez Lawrence pour notre réunion secrète. Lawrence était un homme sur qui je pouvais facilement compter et notre confiance était mutuelle. Tous les deux on voulait nettoyer cette ville de la pègre et pour cela il fallait que l'on mette en place nos idées progressivement pour ne pas être reconnus. Je passais donc la journée à mon bureau comme d'habitude, gardant un œil sur l'évolution de la criminalité et un œil sur les employés de la mairie. A présent, il fallait avoir un œil partout de peur de se retrouver un couteau planté dans le dos en une fraction de seconde. La journée se passa sans mal, j'aurai pu être même détendu s'il n'y avait pas toute cette atmosphère malsaine dans la cité des anges. Je terminais ma journée vers dix-huit heures pour une fois, sans heure supplémentaire. D'un côté, je devais être à l'heure de mon rendez-vous nocturne et auparavant m'occuper de ma petite famille. Car, si je ne le faisais pas, bientôt on dirait de moi que je n'étais pas du tout l'homme américain idéal, il fallait que je tente de préserver cette image. J'entrais chez moi et je vis que mon fils était en train de jouer au ballon dehors alors que je me doutais qu'il y aurait sans doute des devoirs à faire. Ma fille quant à elle, jouait à la poupée dans un coin du salon en lui brossant les cheveux et en lui parlant de sa journée. Je ne pus m'empêcher de sourire, j'avais beau être un père sévère, ce genre de scène me faisait toujours sourire et je trouvais ça touchant. Or, il manquait bien une personne dans la maison et mon cœur se serra. Eleanor n'était pas là. Je la cherchais partout dans la maison et finalement l'employée de maison me déclara qu'elle était sortie une heure plus tôt pour faire une course. Une course ? C'était le rôle des employées d'habitude ce genre de chose. Je ne me sentais pas rassuré. Comme quand j'étais anxieux, la colère prenait souvent le dessus. « MAXIM ! » Je pris la direction du jardin. « Et tes devoirs ? Ils vont peut-être se faire tout seul ?! » Mon fils pâlit à ma vue et entra directement dans le jardin en laissant son ballon qu'il reprendrait sans doute plus tard ; Jamais il ne m'avait tenu tête et ce n'était pas aujourd'hui qu'il commencerait. Je me mis à ses côtés pour surveiller son travail attentivement pendant que Rachel continuait à parler à sa poupée.

Eleanor était revenue vers dix-neuf heures et je lui fis comprendre qu'elle m'avait fait peur. Je n'avais pas le contrôle de la situation et je n'aimais pas ça. J'avais eu peur surtout depuis que l'inspecteur bizarre m'avait dit que plusieurs fois on avait failli périr. Je regardais l'heure, le dîner avait eu lieu plus tard et du coup j'allais être en retard pour mon rendez-vous nocturne. Les enfants étaient partis au lit et j'enfilais mon manteau en disant que je rentrerai tard pour ''affaires''. Je n'avais pas mis longtemps en voiture pour rejoindre le domicile de Lawrence. Je fis attention en me garant et j'entrai dans l'immeuble en regardant si je n'étais pas suivi. On aurait pu croire que j'étais légèrement paranoïaque mais en pleine nuit tout pouvait arriver. Je gravis les escaliers avant de frapper à sa porte trois coups. J'attendis patiemment les mains dans les poches et il ouvra si violemment la porte que j'en sursauta. « Oui je suis désolé, mais j'ai un fils qui préférait jouer au football que faire ses devoirs et j'avais une femme qui avait disparu sans dire un mot avant de revenir toute souriante, du coup j'ai pris un peu de retard. » J'entrais quand il m'invita à le faire et j'enlevais mon manteau comme à mon habitude. « Alors, as-tu eu du nouveau de ton côté ? »
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas

On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
https://somelikeithot.forumactif.com/t113-lawrence-the-more-laws-

❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Mer 15 Mai - 11:24
JONAS △ us against the ennemy tonight Tumblr_m342zmtADt1qj40aw

JONAS & Lawrence.

T bien Lawrence ressentait toujours un élan de soulagement lorsqu'il distinguait Jonas Warren dans l'encadrement de la porte. Son métier d'adjoint au maire n'était pas des plus paisibles, ni des moins dangereux. Tout le monde savait que la politique avait une place prépondérante dans la prospérité de Los Angeles et que la mafia elle continuait de creuser son petit trou au sein de la politique. La corruption était partout et si on pouvait encore dénombrer quelques irréductibles à l'intégrité intacte, il fallait savoir qu'ils n'étaient plus qu'une poignée. Jonas refusait toujours de se laisser embarquer dans des affaires louches dans l'espoir de garder son poste en contrepartie. Il avait un honneur sauf et une honnêteté qu'il tenait à garder envers les habitants de sa ville et c'était bien toutes ses qualités qui le rendait persona non grata si haut dans l'échelle sociale. Le policier craignait toujours de lire son étrange décès dans les journaux ou bien de le voir disparaître du jour au lendemain, laissant femme et enfants terrorisés. Il avait trouvé en Lawrence le moyen de se protéger et de protéger son nom d'éventuelles attaques contre sa personne. Quand il se montrait publiquement, lui le sous-lieutenant efficace dont personne ne connaissait les noirs secrets, on comprenait qu'on ne pourrait atteindre Warren aussi facilement. En échange, Le New-Yorkais se sentait lui-même en sécurité auprès d'un homme si bien placé dans la hiérarchie de cette ville. Après tout n'était-il pas le deuxième sur la liste des grands patrons ? Lui qui surveillait ses pas chaque fois qu'il rentrait chez lui, qu'il mettait toutes les précautions requises à ne pas traîner trop longtemps dans les petites histoires de la pègre trouvait un peu d'apaisement dans sa paranoïa perpétuelle. L'accord était tout trouvé : ils se retrouvaient une fois par semaine, chez Moore, pour débattre des dernières nouvelles. Certaines semaines étaient plus riches que d'autres, parfois ils finissaient par discuter de tout et de rien autour de ce fameux verre de whisky mais dans l'ensemble, ils parvenaient toujours l'un comme l'autre à gratter quelques informations. Les acolytes de Law parlaient parfois un peu trop, surtout après plusieurs verres dans le nez. On comprenait aisément pourquoi les seules sorties qu'il s'autorisait avec ses collègues qu'il méprisait pour la plupart se faisaient dans des bars bien remplies, à des heures de pointe où on ne pourrait résister à l'appel de la douce ivresse.

La réplique de Jonas pour justifier son retard arracha un sourire amusé à Lawrence. C'était plus fort que lui. Il avait beau être un homme bougon, souvent renfermé sur lui-même si bien qu'il en perdait en amabilité, dès qu'on parlait d'enfants, son visage s'illuminait un peu plus. C'était dur à croire alors qu'il était un fils qui en avait gravement voulu à son père de l'avoir arbitrairement envoyé à la guerre il y a 10 ans plus tôt. Il ne lui avait plus adressé la parole et n'avait pu – et même s'il avait pu quitter Pearl Harbor il s'en serait passé – assister à l'enterrement de son défunt père. Il n'avait jamais compris la cruauté de son geste et même si certains indices, intelligemment envoyés pour lui foutre la trouille, laissaient croire qu'il avait eu affaire avec la pègre américaine, il n'avait jamais tenu à en savoir davantage. Parfois l'ignorante était le meilleur des boucliers. Quoiqu'il en soit, il aurait pu dédaigner les relations parents-enfants et pourtant c'était un visiteur assidu de l'orphelinat. Il rendait souvent visite à ces enfants qui n'avaient pas eu de chance et avaient du payer la misère de la guerre ou bien l'irresponsabilité de leurs géniteurs. Il prêtait main forte et s'imaginait lui-même père un jour. Aussi bon mais ferme que Jonas qui d'apparence semblait avoir une vie de famille épanouie. Même quand il expliquait que son fils était aussi désobéissant que sa femme qui avait filé sans rien dire. Lawrence laissa Jonas prendre ses aises dans la maison tandis qu'il prit soin de verrouiller la porte derrière lui afin d'éviter tout autre invité malvenu. « Je sais pas trop. J'ai pu entendre pleins de choses qui se contredisent, il faut s'attendre à avoir des informations erronées dans les jours à venir. » Il s'installa sur une des chaises autour de la table, après en avoir tiré une pour Jonas puis entreprit de servir l'alcool dans les deux verres. « Cohen aurait engagé de nouvelles recrues à L.A. Il semble qu'il a besoin de main d’œuvre. J'ai entendu parler d'un arrivage d'armes italiennes d'ici quelques semaines. On a toujours pas mis la main sur son outsider, il se cache bien. » Fixant distraitement la boisson dans son verre de cristal, il poursuivit. « Ce qui m'inquiète c'est les ritals. Les mafieux sont pas du genre à se serrer les coudes pour rien. Ces armes ont sûrement un prix et ça j'en ai aucune idée. » Il exécrait parler d'eux et de leurs magouilles. Parfois ça ne donnait aucun sens, à croire qu'on brouillait volontairement les pistes. Chaque fois qu'il en parlait, Law avait l'impression d'être mené en bateau et c'était un sentiment d'impuissance des plus agaçants. « On a choppé un connard ivre qui clamait à tout le monde qu'il travaillait pour eux. Je pense pas qu'on puisse compter sur ses dires mais d'après lui, ça viendrait pas d'Italie mais de Chicago. Dans les deux cas, le meilleur serait d'intercepter le colis mais autant dire que pour recruter des volontaires pour ce genre de mission suicide, ça serait plus difficile que d'aller égorger Cohen dans son lit... » Et lui c'était hors de question qu'il se mêle à tout ça. Il ne savait pas si cette nouvelle était importante pour Jonas, qui devrait se préoccuper plus de lui, de sa propre sécurité et à raison. « Il semblerait qu'ils aient meilleur à faire que d'éliminer les parasites pour l'instant. Une chance pour nous ? » Ajouta-t-il avant de lever une seconde son verre comme pour trinquer. Il but ensuite une faible gorgée. Le liquide chaud lui brûlait légèrement la gorge comme pour le punir de fouiner autant vainement.
Revenir en haut Aller en bas

On est pu en sécurité ici
Jonas T. Warren
On est pu en sécurité ici
Nice to meet you, this is
Jonas T. Warren
https://somelikeithot.forumactif.com/t107-jonas-hello-hello-can-y

❧ PSEUDO : silver sky/Amélie
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 264
❧ AVATAR : James McAvoy
❧ COPYRIGHT : herjuliwii
❧ DOLLARS : 235
❧ MULTICOMPTES : non
❧ ÂGE DU PERSO : 35 ans
❧ OCCUPATION : ajoint du maire
❧ STATUT CIVIL : marié



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Ven 17 Mai - 19:14


Us against the ennemy tonight
J'aimai bien ces soirées avec Lawrence. On pouvait parler sans problème de la pègre sans se faire entendre. Il était bon d'avoir des acolytes par le temps qui court, et surtout, un homme de la loi. J'enlevai mon manteau avant de m'asseoir à la table. Le whisky était de sortie, comme d'habitude lors de nos petites soirées de manigances. A peine m'étais-je assis que je lui demandai déjà s'il avait eu des informations dernièrement. Chaque minute était terriblement précieuse que je ne voulais pas perdre du temps. Il me confia alors qu'il y avait tellement d'informations que certaines risques d'être erronés en peu de jours. « De toute manière, les journalistes exagèrent souvent ce qui nous donnent la plupart du temps des informations dignes de pièces de théâtre et non de la vérité. » Lawrence me servit un premier verre de whisky en m'expliquant ces informations. De nouvelles armes étaient arrivées en ville et en plus Cohen recrutaient de nouvelles personnes à ses côtés. En gros, la situation était craintive. Je ne pensais pas que cela pourrait être pire, mais il fallait croire que l'action la plus terrible qui allait se passer à Los Angeles n'allait pas tarder à commencer. Je pris mon verre pour en boire quelques gorgées. L'alcool me brûlait la gorge mais apaisait un peu mes craintes. Je continuais à l'écouter. Je ne prendrai la parole qu'à la fin de ses informations. J'étais d'accord avec lui sur un point : les mafieux ne collaboraient jamais ensemble sauf s'il y avait quelque chose à en tirer et ce, respectivement parlant. Je réfléchissais un instant, gardant mon verre en main. Le colis n'était pas arrivé à destination et cela était déjà une petite chance de notre côté. Il faudrait mettre des gens sur le coup, mais qui ? Bowen ? Non surement pas ! J'enlevais directement cette idée de ma tête. Lui, il allait un coup avec les gentils et un coup avec les méchants donc il serait trop prévisible. Je réfléchissais longuement quand Lawrence me demanda si on avait une chance pour tirer notre aiguille...

« Je pense la même chose que toi, il doit y avoir quelque chose pour que les mafieux collaborent. Ce ne serait pas possible sinon. D'habitude ils s'entretuent, ils ne s'entraident pas. » Je finis ma phrase en posant mon verre de whisky sur la table avant de penser longuement et de lâcher un soupir. « Pour l'homme ivre, je ne pense pas qu'il est un des leur, déjà car il serait mort à l'heure qu'il est pour avoir dit ça à haute voix et surtout... parce que les hommes ivres en général s'inventent une vie avec l'alcool. » Pour moi, on ne pouvait pas avoir confiance sur un pauvre ivrogne. Il pouvait dire cela que pour se rendre intéressant aux yeux de tous, et c'est ce qu'il avait eu puisqu'il était toujours sous cellule. Au moins il ne pourrait pas se plaindre que l'on ne prêtait pas attention à lui. « Le colis tu sais où il doit arriver avant qu'ils ne le prenne ? » Je le regardais droit dans les yeux. J'espérais qu'il connaisse la réponse sinon il faudrait fouiller discrètement. Ces armes, il ne fallait pas qu'elles arrivent à destination. « Faudrait renforcer la douane. » Fis-je dans un murmure en continuant à réfléchir. « Peut-être qu'on a une chance oui. Ce serait quand même assez risqué. » Je passais une main dans ma barbe naissante en continuant à réfléchir. Je ne faisais que ça : cogiter. Les nouvelles recrues de Cohen me restaient dans la tête. Mon cœur se serrait, mon estomac se nouait. Je n'aurai même pas pu continuer à boire mon verre car une question me brulait les lèvres ; Je voulais la poser et je mis plusieurs minutes à ravaler ma peur avant de la poser : « Dans les nouvelles recrues, tu sais s'il y a un homme avec une cicatrice bien marquée au niveau de la main gauche ? » Je le fixais intensément. Je ne voulais pas. J'avais peur. Je priais intérieurement.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas

On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
https://somelikeithot.forumactif.com/t113-lawrence-the-more-laws-

❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Lun 20 Mai - 23:33
JONAS △ us against the ennemy tonight Tumblr_m342zmtADt1qj40aw

JONAS & Lawrence.

Jonas avait raison. Les journalistes américains prenaient un malin plaisir à récolter toutes les exclusivités qu'ils obtenaient – qu'elles soient réellement pertinentes ou non – et réussissaient à en faire de telle histoires qu'elles dépassaient souvent la réalité. Lawrence ne méprisait pas ce métier important dans le monde des médias et de la société dans laquelle il vivait, cependant il déplorait l'avantage dont certains se servaient pour créer des scandales juteux. Combien de fois aurait-on pu éviter des mises à mort publique ou des rumeurs infondés si seulement quelques esprits avaient pu retenir leur plume avide. C'est bien pour cette raison que la principale passion qui avait animé le policier durant toute son enfance était l'écriture de scénarios. On ne faisait pas de mal avec un film, on approchait juste l'imagination. On ne s'infiltrait pas dans l'intimité des gens pour leur faire redouter le pire, on flirtait avec des sentiments qui leur étaient familiers pour mieux leur faire apprécier les images qu'ils voyaient. De toute manière, Lawrence aurait fait un piètre journaliste, ses opinions étaient toujours trop hâtives et il n'osait imaginer le nombre de fausses interprétations dont il aurait été capable. Chacun était à sa place à Los Angeles et c'était encore le mieux pour tout le monde... « Tu sais que récemment on m'a prêté une aventure avec une actrice que je n'ai jamais aperçue ? En fait, c'était une homonyme de la célébrité que j'avais seulement du interroger pour un simple délit et qu'une oreille mal intentionnée avait interceptée. » Il se souvenait encore de l'irrépressible fou rire qui s'était emparé de lui quand il avait lu la dite nouvelle inédite dans les petites colonnes d'un torchon à scandales. Reprenant son sérieux, il avait finalement exposé à son ami adjoint les récentes informations à propos de cette pègre à la fois invisible et omniprésente qui leur causait tant de tort. Ils s'encourageaient mutuellement avec le whisky qui était plutôt bon, bien que Law se permettait quelques fois des folies en matière de cet alcool réjouissant. Il aimait son arôme fort, l'odeur unique et la chaleur qui réveillait tous les organes de votre corps pour vous faire sentir plus vivant que jamais. C'était un réconfort plutôt modeste et il fallait dire qu'en compagnie de Jonas, Lawrence oubliait pour une fois tous ses problèmes et ses doutes.

Son acolyte approuvait ses dires : les récents agissements de la mafia dissimulait un gros poisson. Jamais plusieurs clans ne se mêlaient sauf s'ils partageaient des intérêts communs. Il suffisait de se regarder pour comprendre ce que tous deux craignaient : que l'ennemi commun ne soit justement la justice de Los Angeles. Les corrompus n'étaient pas les plus gros obstacles, en revanche la poignée d'irréductibles était beaucoup plus inquiétante. Ils prévoyaient de faire venir des armes mais pour l'heure, le lieu et la date du rendez-vous demeurait un mystère. Les indic' proches de la LAPD ne tenaient pas à prendre autant de risques pour ce qu'ils étaient payés. Et on pouvait facilement douter de l'honnêteté du dernier ivrogne qui avait clamé avoir des informations intéressantes. « Je crains que tu n'aies raison. Mais si ça vient effectivement d'Europe, c'est encore pire que ce que je croyais... » Personne ne pouvait se permettre de voir la mafia italienne grandir son influence jusqu'à rivaliser avec Cohen. Tôt ou tard une vraie querelle de territoires s'engagerait et sans nul doute que les dommages collatéraux seraient encore d'innocents américains. Une telle alliance ne présageait rien de bon, qu'elle réussisse ou qu'elle n'échoue. « Non, on ignore ça encore. C'est bien l'essence du souci. Pour l'instant on sait juste que nous sommes impuissants face à cet arrivage imminent. » Jonas parlait de renforcer la douane mais Lawrence n'était pas convaincu. « Ils ont déjà contourné les douanes, je peux toujours tenter une intimidation. J'en parlerai au service des douanes, d'ici une semaine on doublera l'effectif de la frontière de l'Etat. » Il espérait tellement ne pas avoir recours à ces solutions, pouvoir éviter qu'ils n'aient à envoyer des agents qui prenaient des risques ou sur lesquels on ne pouvait compter. Il y avait si peu de gens en qui Lawrence avait confiance qu'il aurait fallu créer un groupuscule efficace et discret. Mais il n'était pas prêt à engager sa propre personne dans ce combat, il avait déjà l'impression que c'était perdu d'avance. La pègre se ferait un malin plaisir de capturer le fils d'un homme importante qui avait osé les trahir. Lawrence notifia une certaine inquiétude sur le visage de Warren. De toute évidence, il ne lui disait pas tout. Quelque chose le tracassait, pourtant il attendit sagement qu'il ne crache le morceau, les yeux fixés sur le liquide ambre. Enfin la question sortit de sa bouche. Un homme avec une cicatrice ?  « Je ne gère que les nouvelles recrues qui m'assistent, il y a au moins trois autres services qui embauchent leurs propres hommes. » Malgré sa maigre réponse, il réfléchit alors s'il avait aperçu une telle description physique. Il serrait toujours la main des collègues qu'il croisait d'une poignée franche pour instaurer la hiérarchie... Une manière de se rassurer lui-même quant à la menace de la nouveauté. Les doigts parcourant son menton imberbe, il finit par répondre d'une voix lointaine. « Peut-être bien... On est en sous-effectif, ils prennent n'importe qui ces derniers temps pour peu qu'ils aient du service militaire ou un dossier vierge. Pourquoi qu'est-ce qu'il représenterait cet homme ? »
Revenir en haut Aller en bas

On est pu en sécurité ici
Jonas T. Warren
On est pu en sécurité ici
Nice to meet you, this is
Jonas T. Warren
https://somelikeithot.forumactif.com/t107-jonas-hello-hello-can-y

❧ PSEUDO : silver sky/Amélie
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 264
❧ AVATAR : James McAvoy
❧ COPYRIGHT : herjuliwii
❧ DOLLARS : 235
❧ MULTICOMPTES : non
❧ ÂGE DU PERSO : 35 ans
❧ OCCUPATION : ajoint du maire
❧ STATUT CIVIL : marié



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Ven 24 Mai - 11:51


Us against the ennemy tonight
Les journalistes, je m'en méfiais comme la peste. Ils avaient le don de rester derrière vous sans se faire remarquer et vous suivre pour avoir ne serait-ce qu'une petite nouvelle croustillante à se mettre sous la dent. Par moment, on se sentait observait donc on pouvait filer par les plus petits chemins de Los Angeles, même s'il n'y en avait pas tant que ça, pour les semer. Ce pendant, certains moments ils sortaient de nulle part et on était envahi de questions et on se faisait rapidement bousculer. Certains pourraient penser que c'était agréable que l'on s'intéressait à nous, mais en toute franchise, je m'en serai bien passé. J'étais adjoint du maire, et non acteur de cinéma. J'écoutais alors la dernière nouvelle, pour ne pas dire, la dernière rumeur, que l'on avait dit à propos de Lawrence. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Ce n'était pas possible qu'ils pouvaient aller aussi loin quand même. Si cela était vrai, je pense que Lawrence m'en aurait bien parlé avant qu'un quelconque article n'apparaisse sur ça. Il m'expliquait la situation, c'était une personne qui portait le même nom que la dite star en question. Pas de chance pour elle,elle devait se faire charrier un bon nombre de fois dans sa journée. « Au moins tu as eu ta petite heure de gloire... Avoue-le que ça du te plaire. » Je pris mon verre en main et m'installa plus confortablement. Je tournais un peu mon whisky en regardant le liquide. « Juste par curiosité, c'était qui l'homonyme ? » Je le regardais avec un sourire aux lèvres. Au moins ce genre de nouvelles avaient pour dons d'oublier la criminalité qui sévissait en ville. Cela faisait du bien de parler de sujet un peu plus léger et ne pas penser à ce qui se préparait dans notre dos. « En tout cas, tu as du bien rire... et eux ont du se retrouver comme des imbéciles... » En effet, leur rédacteur en chef avait du voir rouge en se rendant compte que ce n'était pas la vérité et qu'à présent certains pouvaient penser que son journal n'était en fait qu'un tissu de mensonges. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à prendre de meilleurs journalistes.

La discussion était repartie sur un sujet plus sérieux. On savait lui et moi que la criminalité prenait trop d'importance dans la cité des anges et que l'on allait devoir agir le plus rapidement possible pour mettre les civils en sécurité. Pour moi ces livraisons venaient de l'étranger, et on pensait au même pays... La mafia italienne devait commander ses armes par un homme resté en Italie. Celles-ci traversaient l'Atlantique et arrivait tout droit dans notre pays. S'il y avait bien un genre d'armes dont on devait se méfier, c'était les armes italiennes. Elles étaient puissantes. Le pire était comment faire pour empêcher l'arrivage d'arriver à destination. C'était très compliqué, surtout que la mafia entourerait le package pour surveiller qu'il ne tombe pas dans d'autres mains. Renforcer le service de douanes ne servirait à rien s'ils avaient déjà réussis à le passer. « Le problème devient vraiment difficile à résoudre. » Je bus quelques gorgées de mon whisky, comme si cela pouvait me donner des solutions au problème du moment. Cela ne m'aidait pas, loin de là. Je posa alors le verre sur la table et le regardait en essayant de mettre de l'ordre dans mes idées. A chaque fois que je me posais une question, intérieurement, dans mon esprit, le visage de mon frère apparaissait et je sentais un frisson me prendre. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui demander s'il y avait déjà eu une confrontation avec un homme avec une cicatrice sur le main. La question m'avait échappé et à présent je redoutais la réponse. Mais non, il n'y avait aucune trace de lui, je respirais légèrement. Lawrence me demanda alors ce que pouvait représenter cet homme. « Une menace. » Fis-je clairement. Je n'allais pas tourner autour du pot. J'avais besoin de dire ce qui me rongeait depuis un bon moment et je savais que Lawrence ne serait pas du genre à me trahir. « Tu gardes pour toi ce que je vais te dire. » Déclarais-je en le regardant droit dans les yeux avec un air sérieux. « J'ai un frère... dans la pègre. » Je quittais son regard pour observer mon verre. « Je n'ai pas envie que cela se sache. Ma tête est mise à prix. »
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas

On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
https://somelikeithot.forumactif.com/t113-lawrence-the-more-laws-

❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Mar 28 Mai - 15:18
JONAS △ us against the ennemy tonight Tumblr_m342zmtADt1qj40aw

JONAS & Lawrence.

Il y avait bien des réunions de la sorte dans les bureaux de la LAPD dédiées au démantèlement des réseaux de la pègre. Elles survenaient environ deux fois par mois et étaient tenues secrètes la plupart du temps. Tout le monde savait que certains policiers avaient des contacts avec ces criminels et si la haute hiérarchie s'attelait régulièrement à éliminer les éléments pourris pour ne pas semer l'épidémie au sein des âmes encore intactes, il demeurait toujours un parasite dont on ne pouvait jamais être certain. Lawrence participait à ces réunions et apportait parfois quelques réponses mais dans l'ensemble, les issues stagnaient toujours puisque personne n'osait agir même si on connaissait les prochains faits et gestes de certains d'entre eux. C'est pourquoi il s'était décidé à voir Jonas en cachette, pour monter sa propre équipe de personnes de confiance à qui il pouvait confier les nouvelles les plus secrètes sans redouter qu'elle ne soit divulguée aux mauvaises oreilles. La veille, il passait même sa maison au peigne fin, à la recherche d'un éventuel signe qu'ils allaient être sur écoute. Mais rien. Leurs rencontres demeuraient insoupçonnées et il priait pour que ça dure et que peut-être, d'autres hommes ne viennent se greffer petit à petit dans cette lutte. Law et Jonas se permettaient parfois de dévier du sujet, de ne pas rester cantonnés aux meurtres et aux plans machiavéliques que la mafia fomentait chaque jour contre l'intégrité de Los Angeles. Cette fois-ci, le policier s'était lancé dans le récit des dernières frasques journalistiques dont il avait été l'heureuse victime. Il lui avait expliqué sans détour quel quiproquo grotesque avait-il lu dans un journal à scandales. Apparemment il avait de très bonnes fréquentations qui foulaient régulièrement le tapis rouge et il aurait même eu l'incroyable chance de pouvoir approcher une actrice connue jusque dans son lit sans même qu'il ne le sache. L'éclat de rire de son ami détendit l'atmosphère si bien qu'il se permit à son tour un rictus amusé. En y repensant, c'était si abracadabrant, il n'imaginait même pas la mine réjouie de l'auteur de l'article quand il avait cru mettre la main sur une rumeur croustillante telle que celle-ci. « J'aurais préféré que la rumeur soit vraie oui, de telles aventures, on ne m'en prête pas souvent... » Il lui adressa un regard complice car l'actrice présumée faisait quand même partie du palmarès des plus belles américaines. Jonas ne résista pas à l'envie de connaître son identité et Law s'affala sur sa chaise, de chaque côté du dossier, avec un air prétentieux et snob. « Lauren Bacall s'il vous plait. » Son visage était hilare tant c'était impossible qu'il l'ait un jour approchée. Cependant ça n'était pas l'envie qui manquait et il se doutait que même Jonas ne refuserait pas une telle invitation.

Finalement, les deux compères avaient du reprendre les choses sérieuses car la noirceur de L.A n'attendait pas qu'ils veuillent bien se préoccuper d'eux. Lawrence avait exposé l'histoire des armes italiennes qui étaient attendus prochainement sur le sol américain. L'avantage était que l'importation d'Italie était sérieusement surveillée puisque le pays restait encore un allié présumé de l'Allemagne ennemie. L'inconvénient était que les mafieux avaient probablement d'autres moyens plus sûrs de faire venir leur cargaison sans se faire prendre aux douanes. Ils l'avaient déjà fait puisque sinon comment faisaient-ils pour être armés ? Cohen avait plus d'un tour dans son sac et le plus grand criminel de la Californie était également réputé pour être plutôt intelligent. Même si Jonas parvenait à convaincre le maire d'organiser une opération coup de poing en alliance avec la police de la ville, Law ne craignait qu'un échec de plus. Ils avaient déjà réussi à faire enfermer quelques éléments peu discrets mais ceux-ci avaient été rapidement remplacés par d'autres hommes avec de meilleurs motivations et de plus grands atouts. Chaque fois qu'on enlevait de l'eau, le bateau se remplissait un peu plus. C'était un équilibre entre la loi et le crime qui devenait de plus en plus difficile tant la balance penchait irrémédiablement dans l'obscurité. L'hôte avait bien décelé une hésitation dans le regard de son invité alors que celui-ci l'interrogeait sur l'existence d'une recrue affublée d'une cicatrice à la main. Lawrence n'en avait pas le souvenir, du moins dans sa brigade. Rien n'empêchait les autres services d'embaucher qui leur plaisait. Il n'avait pas hésité une seconde à retourner la question à Jonas, exigeant des informations sur cet homme. Le mot 'menace' suffit à glacer le sang du policier : l'adjoint au maire n'avait pas bloqué sur le mot, il était sorti de sa bouche comme une évidence. Law n'ajouta rien, persuadé que le mystère ne s'arrêterait pas là. Il attendit patiemment que Jonas veuille bien révéler ses secrets et il ne fut pas déçu. Il bloqua quelques secondes, le verre encore à ses lèvres. Son frère, parmi la pègre ? Etait-ce donc possible que quelqu'un dans ce monde puisse ressentir ce qu'il ressentait amèrement chaque matin en se levant : la terreur de ne pas voir un autre jour de plus. Il soutenait son regard assidûment pour lui faire comprendre qu'il vivait. Etait-ce l'heure des confessions. Se redressant sur sa chaise, Law se pencha vers Jonas avant de lâcher dans un souffle court : « Moi c'était mon père. » Le ton énigmatique qu'il avait employé laissait entendre que sa tête était également mise à prix et pour cause, il avait déjà reçu des menaces écrites en 1945 lorsqu'il était encore soldat à Pearl Harbor. Ainsi ils étaient les deux malheureuses victimes de la pègre, des noms sur une liste de personnes à éliminer. « Je crois qu'on est dans le même panier Jon' et que nos motivations sont les mêmes... Tu crains qu'il n'essaie d'infiltrer les rangs de police pour t'atteindre ? Je peux réclamer les dossiers d'embauche si tu veux. »
Revenir en haut Aller en bas

Nice to meet you, this is
Contenu sponsorisé




Posté le
Revenir en haut Aller en bas
 

JONAS △ us against the ennemy tonight

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» jonas + hello hello can you hear me?
» LE COMPTE DE JONAS
» Rencard nocturne (Jonas Warren)
» JONAS & FRANKIE-ROSE ◮ Big news
» Jonas + I drive fast, I push you to the limits

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
■ SOME LIKE IT HOT. we love it burnt. :: LOS ANGELES :: LES HABITATIONS :: Santa Monica-