Santa Monica est de ces quartiers célèbres dans le monde entier. Situé sur la côte Ouest du pays, il est éclatant l'été et des plus ternes l'hiver. Rattaché à L.A., le quartier est d'une telle ampleur qu'il fonctionne presque comme une ville autonome. Si les hôtels toisent la ville de leurs hauteurs, les immeubles et maisons fleurissent. Toutefois, s'installer à Santa Monica témoigne d'un confort de vie certain, au-dessus de ce que pourrait se permettre l'Américain moyen.

Bel Air est le quartier qui fait rêver L.A. et le reste du pays. Huppé, aux villas resplendissantes, et aux surfaces habitables vertigineuses, dont les valeurs s'élèvent à des dizaines de million de dollars. Oui, Bel Air est le quartier des personnalités les plus influentes de la ville, du pays. Acteurs, chanteurs, ou autre magnat du business, c'est l'élite de la nation qui se retrouve ici, où tout transpire de luxe et de richesse. La maison le plus populaire du quartier demeure celle de Cohen, construite il y a peu.

Leimert Park est typiquement le quartier modeste de L.A. Constitué de pavillons confortables et mesurés, il héberge les familles aux revenus convenables, que l'on pourrait étiqueter de normalité. Quartier populaire Américain, il correspond à l'image que l'on se fait des lotissements où les indiscrétions sont nombreuses, et les faux semblants fréquents. Leimert Park se distingue surtout par sa population principalement blanche, bien que l'évolution du statut des Afro-Américain fasse vaciller cette particularité.

Le centre ville, d'où s'élèvent principalement des appartements aux surface étriquées, parfois même indécentes. Habiter DTLA, c'est la garantie de vivre au rythme de la ville. Bruyant, endiablé, c'est souvent ici que l'on retrouve les jeunes célibataires désireux de consumer la vie par les deux bouts. Les loyers situés les plus au centre demeurent toutefois onéreux, mais il est tout à fait abordable pour l'Américain moyen d'habiter dans un immeuble plus reculé du centre de Los Angeles.

South Central, dont la triste réputation a évidemment traversé les frontières de la Californie. Et pour cause, on parle ici d'un des quartiers les plus virulents de l'ensemble des Etats-Unis. Théâtre de crime en tout genre, la seule véritable loi en vigueur est celle du plus fort. Le plus fort, c'est Cohen. Les habitants de South Central sont principalement les plus pauvres de la ville, vivant dans un écrin d'insécurité constante, où le simple fait de sortir de chez soi peut être fatal.