Quelques jours sous le soleil de San Francisco et me revoilà revenu à la cité des anges. J'avais passé plusieurs temps pour raison politique dans la ville du Golden Gates Bridge sous ordre du maire qui ne pouvait en aucun cas partir dans un pareil moment. J'avais donc fait mes valises et avait pris le train pour rejoindre la ville de la côte ouest. J'étais resté à peine une semaine mais je sentais la fatigue tombée sur mes épaules. J'avais du remplacé le maire et répondre aux questions que tout le monde se posait sur la hausse de la criminalité à Los Angeles. J'avais gardé mon sourire commercial pour répondre que la situation était sous contrôle et qu'il n'y avait pas encore eu de drames majeurs vis-à-vis des habitants et qu'il n'y en aurait certainement, jamais. J'avais dis ça avec tact, en espérant qu'ils mordraient tous à l'hameçon et ce fut le cas. Le reste de mon temps j'avais visité la ville et avait découvert certains quartiers que je n'avais pas connu autrefois. J'avais acheté quelques souvenirs à mes enfants et à ma femme. Après tout j'étais bien parti quelques temps et il était évident que mes deux enfants allaient me demander des cadeaux. Je n'étais pas le genre de père à céder facilement mais pour raison de voyage je n'y voyais pas d'inconvénient. J'avais pris le train de nuit pour arriver en début de matinée à Los Angeles. Le trajet avait été les longs et les couchettes peu confortables. Du coup, je descendis du train avec non une excellente humeur. J'avais décidé de prendre un taxi pour me rendre à domicile comme la demeure familiale était à l'autre bout de la ville. Je somnolais légèrement dans le taxi mais je me réveillais à mon arrivée pour donner quelques billets verts au chauffeur et descendre de la voiture avec ma valise. Rien n'avait changé en mon absence et cela me rassurait. J'avais eu peur que quelque chose de terrible se passe dans ma famille pendant mon absence, un rapt ou autre. Je savais que j'étais une cible potentielle et que par mon métier je m'étais en danger ma petite famille.
J'entrai dans la maison qui était parfaitement en état et je déposais mon bagage dans le hall d'entrée avant d'enlever ma veste. Des bruits provenaient de la cuisine et j'en conclus rapidement que les enfants étaient au petit-déjeuner avant d'aller à l'école. J'entrai dans le coin cuisine avant de voir un succulent petit-déjeuner sur la table et mes enfants buvant leur bol de lait tandis qu'Eleanor était assise tranquillement à table. « Papa ! » fit ma fille avec un grand sourire. Elle avait beaucoup pris de sa mère, on aurait dit une mini-Eleanor. « As-tu ramené des cadeaux ? » demanda Maxim, mon fils. « Oui mais je ne vous les donnerai que si vous ramenez une bonne note aujourd'hui. » Je pris une tranche de brioche sur la table pour la manger. Je n'avais rien avalé depuis la veille au soir et mon estomac se sentit heureux à ce moment précis. Je vis Maxim faire la mou par ma réponse mais je ne céderai pas. Je savais qu'il avait des difficultés à l'école mais je lui disais sans cesse que les difficultés on pouvait les surmonter par tous les moyens, il suffisait d'avoir assez de volonté. Je déposa un baiser rapide sur la jour d'Eleanor. Je m'étais éloigné d'elle petit à petit sans m'en rendre forcément compte. On pouvait le dire : j'étais marié à mon travail. Les deux enfants sautèrent de leur chaise pour aller finir leur préparation. Je restais donc seul avec mon épouse et je me servis une tasse de café. « Il n'y a rien eu de nouveau pendant que j'étais pas là ? »