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 Sawyer Hudson: white Jazz

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Sawyer Hudson
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Sawyer Hudson
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❧ PSEUDO : Sawyer
❧ À L.A. DEPUIS LE : 29/04/2013
❧ MESSAGES : 140
❧ AVATAR : Joseph Gordon-Levitt
❧ COPYRIGHT : bazzart
❧ DOLLARS : 161
❧ MULTICOMPTES : Sonny Bowen
❧ ÂGE DU PERSO : 32 ans
❧ OCCUPATION : directeur d'un orphelinat
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : L'orphelinat Hudson



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Mer 1 Mai - 7:38
❧ Sawyer John Hudson ❧

Il était écrit que j'avais le droit d'être loyal au rêve de mon choix


ft. Joseph Gordon-Levitt
date de naissance 17 / 02 / 1917
age 32 ans
lieu de naissance Los Angeles
surnom White Jazz
activité Directeur de l’orphelinat Hudson. Musicien à mi-temps.
statut civil célibataire
origine social classe aisée.
religion Judaïsme mais ne pratique pas.
popularité ★ ★ ★ ★★
rôle Quelque peu connus du moins de nom dans les milieux sociaux de la ville en raison de son poste d’administrateur de l’orphelinat de Slauson. Mais en dehors de ça, grand inconnus aux yeux du public. Son visage est quelque peu familier pour les habitués des clubs de Jazz sur Sunset ou Watts.

forces Le fait de gérer une œuvre sociale bâtît par sa famille, l’orphelinat, lui donne un idéal et une haute estime du service à donner envers les gens, les enfants et les personnes vulnérables. C’est ce sens de la morale et du désintéressement qui le démarque dans une ville plongée dans la corruption et la violence par la faute du crime organisé. C’est aussi un musicien passionné qui dynamise n’importe quel night-club par sa présence sur scène.
faiblesses Il a les gestes biens plus lents que la plupart des gens de son âge et est facilement effrayé par les bruits violents et inattendus. Ce sont des séquelles discrètes de ses années de guerre. D’abord victime du bombardement de Pearl Harbor, il a ensuite souffert en 44 dans le bocage normand, ayant subi à répétition tendinites et lombalgies.

avis sur la pègre et la corruption La cité des anges porte bien mal son nom selon Hudson, c’est devenus un enfer au-delà des résidences d’Hancock Park à cause des guerres des gangs entre la Mafia et les bouledogues de Mickey Cohen et cie. La ville mérite un bon coup de balais. Ce qui dérange Sawyer c’est pas tellement que les criminels se fassent du fric, mais qu’ils le fassent en exploitant la misère humaine.


Mentalité

Si je devais dresser le portrait de moi même, je commencerais par mes défauts : Imprudent, étourdie et indolent. Par contre, n'oubliez pas que romantique, malicieux et protecteur font partie de mes qualités.

A savoir

La nuit tombée, est tour à tour pianiste ou sax alto dans divers night-club et musichall de LA selon les jours de la semaine. Particulièrement dans ceux au sud d’Alvarado où on le remarque facilement : le seul musicien à ne pas être noir. Familier des populations noirs de Slauson vu qu’il réside là-bas. Pour avoir rédigé un journal intime pendant des années à intervalle régulier, dispose d’une bonne plume, il s’en sert en rédigeant anonymement des articles féroces dans une feuille de chou à scandale, le Hush-Hush magazine.









Les grands-parents de Sawyer étaient des émigrés juifs allemands, ils étaient partis aux Etats-Unis et s’étaient installés à « Reina de Los Angeles » Comme il l’appelait croyant au départ que la ville se dénommait toujours comme l’avait appelé Johnston McCulley. Isidore Kleïn était un commerçant prospère, il avait trouvé le rêve américain. Il était ouvert sur le monde, il eut 6 fils. Il donna des noms hébreux au 2 premiers, il donna des noms allemands aux 2 seconds, il donna des noms américains aux 2 derniers. Son fils Joseph épousa Helen Hershfield Rosen, juive aussi. Ils ne faisaient pas assez américain bon teint, la famille décida de changer de nom, ils adoptèrent Hudson comme patronyme. Isidore demanda à son fils de donner des noms américains à ses enfants pour qu’ils n’aient pas à souffrir d’intolérance plus tard. Helen eut 4 fausses couches. Le seul à survivre fut Sawyer baptisé par son père en hommage au perso de son livre préféré.

Isidore avait un rêve, il fonda un orphelinat sur Slauson en 1923. A sa mort Joseph reprit le flambeau. La famille habitait sur Bunker Hill. Hudson père avait une passion, la musique. Il apprit à son fils le piano et la guitare, mais Sawyer ne le maitrisait qu’en amateur, ne s’y plongeant pas avec sérieux. Il y avait un instrument qu’il tenta de faire sien, de s’approprier jusqu’au son. Le Sax alto. Le gamin Sawyer voulut larguer le lycée de Belmont quand on lui refusa une place dans l’orchestre de l’école. Il avait le cœur brisé parce que le professeur responsable de l’orchestre lui avait dit que les canards stupides qu’il sortait de son saxo n’étaient pas de la musique, ce n’était que du bruit qui prouvait qu’il n’avait aucun talent, rien que du souffle. Le gamin Sawyer passait son temps à faire des accords et des envolées d’improvisations qui n’étaient bonnes qu’à ses propres oreilles. Sa mère ne voulait pas qu’il s’exerce à la maison, alors il emportait son cornet dans Griffith park et jouait pour les écureuils, puis parfois il disparaissait une journée entière dans le désert Californien avec soit sa guitare, soit son sax et jouaient pour les coyotes et les chiens errants qui trafiquaient dans le coin sur les grandes routes de Tijuana et San Diego. Parfois il se rendait à la bibliothèque du centre-ville et écoutait au casque les disques 35 tours sur les appareils victrola tout nouveau en Californie. Ses morceaux favoris étaient le blues et le jazz que chantaient le vieux noir Hudson Healy qui s’appelait comme lui ! Sawyer fredonnait en accompagnement. Il écouta tellement certains disques qu’il en usa les sillons au point qu’on entendait presque plus rien et il se mit à chanter un peu plus fort en compensation. L’administratrice lui fit prendre la porte un beau jour.

Hudson avait la bougeotte, il voulait voir du pays. Il postula pour l’US Navy. Il manqua de se faire recaler pour des genoux faiblards, mais l’officier passa ce détail sous silence en voyant la motivation du p’tit juif. Il fut affecté à Hawaï dans la base principale de l’amirauté. Le temps doit s’arrêter à fin 41, la fin de l’innocence et le début des affres mélancoliques qui devaient lui pourrir ses angoisses nocturnes jusqu’à maintenant.

L’équipe de Sawyer était en permission sur Hawaï. Ils dînaient à Gazcue. On dinait tard sur l’île du pacifique. Il était presque minuit. C’était un restaurant en plein air adjacent à la criée sur laquelle s’abattait les vagues. L’air marin avait rongé le papier peint dont il ne restait que les bandelettes. Les autres parlaient du grand chambard en Europe et bouffaient avec entrain. Sawyer chipotait son calamar et lorgnait les femmes songeant qu’il n’avait toujours pas fait sauter son pucelage et encore moins embrasser l’une d’entre elle. Il ne matait jamais leurs formes comme les autres abrutis de son bataillon, il matait leurs gestes au ralenti attendant que quelque chose de sensuel en ressorte. Les femmes mangeaient, parlaient, riaient et touchaient leurs amis ou leurs compagnons. Sawyer savait quand il fallait regarder et de quelle façon suivre le mouvement.

Un mouvement se précisa à la périphérie. Une femme blonde rejeta la tête en arrière pour s’étirer, ses cheveux voletèrent, la première fois qu’il voyait Janice Hopper. Elle portait des escarpins à brides et une robe pâles. Elle leva les bras pour nouer les cheveux au-dessus de sa tête. Sa fine taille donnait copieusement envie à Sawyer de mettre son bras autours pour la serrer. Elle avait une montre d’homme au poignet, ce qui révulsa Hudson. Le p’tit juif se sentit plus jaloux que jamais. Elle devait probablement avoir piqué cette montre à son chéri et lui ne pourrait pas lui appartenir comme l’autre homme lui appartenait, c’était sa pensée et il se surprit à songer à cela. Elle finit par se lever et quitter le resto. Sawyer s’éclipsa aussi et la suivit à 10 mètres derrière elle. La délicieuse blonde longea les falaises, une brise de mer souleva sa robe. Elle la rabaissa comme si elle trouvait ça amusant. Le cerveau de Sawyer comme conquis repassait les images lentement dans sa tête. Elle déverrouilla la porte d’une maison sur pilotis construite sur deux niveaux non loin de l’hôpital de Pearl Harbor. Sawyer se souvenait, une dizaine d’infirmières résidaient ici. Il se planta face à la maison et observa la fenêtre éclairée, elle entra dans la pièce et s’assit. Elle s’immobilisa et défit ses cheveux puis les peigna. Elle alla se coucher en basculant l’interrupteur.

Sawyer resta planté, finit par s’assoir sur le chemin en tailleur et resta immobile pendant plus d’une heure, les yeux rivés sur la fenêtre sans lumières à l’imaginer dormir.


7 décembre

A bord de l’USS Pensylvania, une série d’explosion le réveilla sur sa couchette. Il vit un matelot débarquer en feu et en train de glapir. Les flammes s’emparèrent de sa poitrine. Sawyer apeuré prit la fuite en déambulant dans les coursives du navire. Les mains tremblantes il monta sur le pont, nouvelles explosions qui dévastèrent le navire, il leva les yeux au ciel, il était orange, des éclats d’acier volaient comme la pluie. Son souffle s’arrêta net, on lui arrachait la cuisse. Une douleur fulgurante se fit ressentir en lui jusqu’à contracté ses artères. Il aspira de l’air, il avala des embruns, il tomba à genoux sur le pont. Il roula sur lui-même et sentit son sang s’échapper de sa plaie. Sa jambe explosa, sa jambe mourut, sa jambe pendait inerte. Il aspira de l’air, il aspira de toutes ses forces, ça lui faisait mal, il rampa comme un dément alors qu’un escadron entier de Mitsubishi AF0 passaient au-dessus de sa tête avec une carlingue blanche et la bannière du soleil levant. Sa respiration eut des ratés, il vit 36 chandelles. Nouvelles explosions, au loin le Virginia en train de s’enfoncer dans la mer. Les éclairs des explosions s’incrustèrent dans ses rétines et il ferma les yeux en pleurant. Il hurla et s’effondra en même temps que l’USS Pensylvania faisait une violente embardée sous le contre coup d’une torpille. Vociférations et lamentations, il eut un spasme. Il vit l’enfer. Il se traina et s’avança à genoux, sa respiration explosa, il dériva dans l’inconscient alors que le pont se fendit en deux que le mélange de teck et d’acier se déchiquetait par le souffle d’une bombe et qu’une mer d’huile en feu se répandait dans l’eau.

Il courait à plat ventre, ou bien il roulait dans les airs. Des jambes lui avaient poussé dans le dos et le propulsaient. Il ne savait pas comment c’était possible. Une veine de Juif avait l’habitude de lui dire son père. Une pellicule rouge tenait ses yeux à l’écart. Une infirmière accourut avec une bouteille et resta planté devant lui. Il se rappelait avoir rampé, il se rappelait le ponton après avoir dérivé 15 minutes dans l’eau. Ses jambes étaient des roues. La pellicule rouge se déchira et laissa entrer des visages. Un médecin, une autre infirmière, pas des visages qu’il avait envie de voir. Il commença à s’agripper et à cligner des yeux. Le rouge revint, il agrippa sa perfusion et la renversa, il l’entendit se fracasser au sol. Les mains de Sawyer ne pesaient plus rien. Ses jambes cessèrent de le faire rouler. Quelqu’un épongea le rouge dans sa figure et l’en débarrassa enfin. Il vit Janice habillée en infirmière. Elle lui prit les mains et lui transmis un peu de vie. C’était la première fois de sa vie qu’il la touchait. Il comprit qu’il était sur un brancard en mouvement et s’évanouit.

Elle lui avait transmis la vie




« …au fait mon nom c’est Sawyer… »

« …viens… »

« …On va où ?... »

« …J’avais espéré… »

« …Du temps avec toi… »

Confusion, envie, obscurité, son souffle, ses mains. Il ne se souvenait plus tellement aujourd’hui si c’était elle ou lui qui lui avait arraché sa chemise. Mais par contre il se souvenait clairement que c’était après avoir retiré sa chemise qu’elle s’était emparé de sa tête, elle lui avait saisi son visage avec le sentiment grisant qu’ils s’appartenaient l’un à l’autre. Elle était aussi malicieuse que lui, elle lui échappa alors qu’il essayait de l’embrasser. Elle jouait avec lui. Il avait trébuché sur ses chaussures en reculant, elle s’était jetée sur lui. Il la sentit trembler, il la sentait s’agripper à lui. Il avait fermé les yeux, elle lui avait délicatement ouvert les paupières, elle avait approché son visage du sien. Il la regarda droit dans les yeux, il y vit une lueur qu’il n’avait jamais vue. Elle bougea sur lui en s’emboîtant parfaitement. Chacun tenait le visage de l’autre entre ses mains, ils soudèrent leurs regards. Elle se referma complétement sur lui. Elle lui inonda ses yeux avec sa tendresse, elle les gardait braqués sur lui. Il ferma ses yeux, elle essuya ses larmes, elle porta à ses lèvres ses doigts trempés. Janice mit ses doigts dans la bouche de Sawyer.

« …ça me fait peur ce que j’ai vu là-bas… »

« …ce que tu as vu, ce sont les évènements qui t’ont trouvé, tu ne les as pas cherchés, ça se passe toujours de cette façon… »

« …Maintenant j’ai peur de ce qui va se passer après ça… »

« …Que cherchais-tu en venant ici?... »

« …Toi et je ne le savais même pas, existe-t-il un moyen pour nous de fuir tout ça … »

« …Pas pour toi ni pour moi. Nous pourrions fuir, mais nous reviendrons toujours l’un vers l’autre… »

Elle lui laissa contempler ses yeux comme s’il était le seul homme à qui elle acceptait de donner ce privilège. Il mêla ses doigts aux siens et il n’existait plus rien d’autres pour elle et lui à part ce geste.



Londres, mars 44

Le soldat Sawyer J Hudson, de nouveau. Il portait l’uniforme et comme pour les autres gars du bataillon, ça plaisait aux femmes, il avait pu le constater. Il avait ses habitudes au Sherry Diner, là où les autres soldats de la 64éme venaient aussi se divertir. Il venait ici pour siffler ses 4 verres et rédiger ses lettres à Janice. Si son amie infirmière ne lui avait pas donné son adresse lorsqu’il avait quitté Pearl Harbor en douce, Sawyer se serait sans doute tiré une balle dans la tête. La clientèle habituelle, pas plus fréquentable que les GI de l’Oncle Sam qui allaient se saouler au Moonglow Lounge. Des amoureux qui se pelotaient dans des box profonds, des soldats américains qui se pelotaient avec des anglaises en jouant à frotte-que-veux-tu au son des balades de l’orchestre. D’ailleurs Sawyer fit exprès de ne pas s’installer dans un box qui ouvrait sur l’estrade de l’orchestre pour rédiger la 137éme lettre qu’il destinait à Janice Hopper. Elle ne lui avait encore jamais répondus jusqu’ici et ne préférait pas savoir si elle les recevait ou non. Il était plus probable que furieuse qu’il se soit tiré sans jamais revenir elle ait effacé son souvenir de sa mémoire pour en trouver un autre. La serveuse apparut plus tard avec à la main son plateau garni de 4 verres et de l’eau glacée en renfort, elle connaissait ses habitudes. Sawyer sécha les 4 doses, BAM BAM BAM BAM. La fille se mit à gigoter en face de lui en se dénudant une épaule. Sawyer comprit tout de suite et se révulsa.

« Sawyer t’es toujours gentils avec moi toi, pas comme les autres soldats… Tu veux pas que moi aussi je sois gentille avec toi ? »

« T’es toujours gentille avec moi ma douce, c’est pour ça que je viens toujours les prendre ici. »

La serveuse le vampa de ses grands yeux de biches.

« Tu veux vraiment pas que je sois très gentille avec toi ? »

« Je veux pas de ça. »

« J’veux dire, quelque chose comme extra-gentille. »

« Non. »

Répondit Sawyer en déposant son pourboire habituel. Dès qu’elle fut partit, il écrivit sa lettre pour Janice :

J’ai encore rêvé de toi cette nuit. Je rêvais qu’on se mariait. Bizarre alors qu’on ne s’est connus à peine que quelques jours. Mais c’était sans doute le plus beau rêve que j’ai fait de toi. Le révérend avait béni notre union et le service se déroula dans la petite cour arrière de l’orphelinat de ma famille. Tu portais une robe rose comme pour tourner en dérision ton absence de virginité. Je portais mon uniforme de l’US Army. On avait disposé une table avec sandwichs et punch, fort et doux dans une salle annexe de San Berdoo. On mangea, on but, avec nos amis et des gens qui nous étaient totalement inconnus entendirent la musique et les rires et s’invitèrent à notre petite fête. A la tombée du jour, la cour de l’orphelinat était pleine de gens que je ne connaissais pas et je du t’abandonner pour faire un saut aux magasins de l’Hollywood Ranch pour ramener des petits fours et du champagne en rab. Je déchargeais mon flingue réglementaire de militaire et je le donnais aux enfants de l’orphelinat pour qu’ils puissent jouer avec. On avait pas arrêté de danser tous les deux. Lorsque l’obscurité se fit, je ne voulais pas que ça se termine et je suis allé emprunter des guirlandes de noël chez les voisins pour les accrocher ensuite à la porte. On mangea, on but et on dansa sous cette constellation. Aux environs de deux heures du matin, les jazzclub d’Alvarado se vidèrent, les fêtards du Macambo et du Sands débarquèrent dans notre fête. Et Errol Flynn en personne qui revenait d’Hollywood passa un moment à faire la fête avec nous. Si l’orage n’avait pas éclaté, la fête aurait pu continuer à jamais, et c’était ce que toi et moi on désirait. Mais la foule se sépara au milieu des baisers et des embrassades pressées. Janice, j’espère que le jour où tu te marieras, ça sera comme ça que ça se passera pour toi.



Paris, Octobre 1947

Claire était vraiment séduisante, Sawyer était tombé tout de suite sous le charme. Elle le matait lorsqu’il jouait du saxo sur la scène du folâtre. Elle avait fait l’impasse sur son français très approximatif. Chez la demoiselle ils s’affalèrent tous deux vite fait sur son grand canapé en cuir. Elle se nicha amoureusement tout contre lui en repliant ses jambes. Elle le toucha et il tressaillit aussitôt à cause de quelque chose qu’il ne comprenait pas. Elle l’embrassa et sa langue quêteuse fouillant sa bouche à la recherche de la sienne, il s’exécuta et se livra à la bouche de la jeune femme en sentant un malaise qu’il ne s’expliquait pas. Elle l’explora de ses mains et il se raidit puis fut pris de vertige, ne comprenant toujours pas ce qui lui arrivait. Elle lui effleura les paupières avec ses doigts.

« Qu’est-ce qui ne va pas mon beau ? »

Il se forçat à l’embrasser dans le cou et sur les joues en soupirant (du bidon). Elle essaya de l’embrasser sur les lèvres en retour mais il garda la bouche pincée. Sawyer eut l’impression que son corps tout entier l’étouffait. Elle ôta son chandail et son soutien-gorge en un mouvement. Elle joua de ses mains en caresses sur son visage et il se révulsa.

Elle ne pouvait pas faire ce geste, dans son inconscient, seul Janice avait le droit de jouer avec son visage. Sawyer ferma les yeux et ne put s’y résoudre. Il la repoussa maladroitement et partit en courant de sa maison. Il tomba à genoux dans la rue et s’étouffa. D’une voix rauque il lâcha en fixant le trottoir :

« J’ai besoin de toi Janice. »



Bunker Hill, Los Angeles, Janvier 1949

Joseph Hudson était pelotonné dans son lit, le climatiseur fonctionnait au maximum. Déréglé, son système ne connaissait plus que des extrêmes. Soit il était gelé, soit il était bouillant. Sawyer s’assit près de lui.

« Les enfants me demandaient comment tu allais tout à l’heure. »

« Je ne veux plus que les enfants me voient comme ça, je pourrais les effrayer. Tu ne m’a toujours pas raconté fils, c’était comment l’Europe ? »

« Indescriptible. »

« Toujours pas trouvé de femme ? »

« Non. »

« Tu devrais y songer, quand tu mourras à ton tour, si tu n’as pas d’enfant, qui reprendras l’orphelinat ? »

Hudson père se mit à rire ce qui provoqua une quinte de toux chez lui et une suée soudaine. Il repoussa ses couvertures, sa chemise de nuit voleta. Sawyer aperçut de nouveaux creux, de nouvelles zones de chairs flasques. Il lui épongea le front avec la manche de sa chemise.

« Pourquoi tu es resté si loin de chez nous ? C’était Paris ? »
« Je ne sais pas, je cours après quelque chose et je ne sais même pas ce que c’est. Je ne l’ai pas trouvé là-bas en tout cas. »

La chambre était glacée, le simple fait de parler avait inondé le père de transpiration. Il se mordit les lèvres, ses veines battaient à ses tempes. Le visage dévoré par la leucémie. Il se toucha le ventre, Sawyer reconstitua l’itinéraire de sa douleur. Son fils prit son pouls, il était faible mais régulier, son bras ne pesait presque rien. Le goutte à goutte s’était presque vidé, Sawyer le changea. Le liquide commençait à s’écouler hors de la poche, il circulait dans le tube. Hudson fils manipula le cadran et régla le débit. Son père frissonna. La perfusion atteignit son bras et transmit un peu de vie à son visage.

« Fils, je m’inquiète sérieusement pour l’orphelinat, est-ce que tu auras les épaules pour ça ? Tu es partis si longtemps ? »

« Je n’ai pas le choix et je le veux de toute façon. »

« Tu as le regard de ton grand père, lui aussi il avait couru pendant des années après quelque chose. Est-ce que tu le trouveras un jour ? »

Le temps d’une pulsation, son père tourna de l’œil et s’affaissa. Son fils lui prit son pouls, trop faible pour être normal. Il s’absenta pendant plusieurs heures pour aller voir les gosses de l’orphelinat, lorsqu’il revint voir son père, il eut un choc.

Le support de l’intraveineuse et la poche de liquide étaient à terre. Le tube était encore attaché au bras de son paternel. L’aiguille à demi-enfoncée, à demi sortie. Deux fioles vides sur la table de nuit. Du séconal et du dilaudid. Un petit mot : occupe-toi bien des enfants comme je l’ai fait et comme l’avait fait ton grand-père avant toi.

Sawyer s’assit près de lui. Sa chemise de nuit était encore moite. Son père était mort en agrippant les draps. Sawyer déplia ses doigts, libérant ses mains qu’il croisa sur sa poitrine.



Los Angeles, avril 1949

L’image d’elle est toujours gravée dans ma tête. L’histoire s’est arrêtée à cet instant précis il y a 8 ans. L’histoire a repris son cours pour moi avec un goût amer. Ma propre mémoire ne fonctionne que pour elle. Je n’ai pas oublié le moindre instant à ses côtés. Je ne fais que revivre l’histoire et je continus à la chercher. Je sais qu’elle est dans cette ville. Parfois mes rêves m’amènent si près de Janice que j’en ai le souffle coupé. « Existe-t-il un moyen de fuir tout ça ? Pas pour toi ni pour moi. Nous pourrions fuir, mais nous reviendrons toujours l’un vers l’autre. » C’est Janice qui m’a dit ça, j’ai payé le prix fort pour la connaître. Je prie pour que cette page lui parvienne un jour et qu’en la lisant elle ne se trompe pas sur le sens de ma dévotion. J’ai fait le tour de Los Angeles, j’ai dessiné des portraits de Janice et je l’ai vieillie dans ma tête. Je lis les journaux et je la cherche par ellipses. Dans les rues je vois des femmes qui pourraient être elle et je les suis jusqu’au moment où leur aura se désintègre. J’observe la foule et je retiens mon souffle en attendant le moment où se sera elle. Mon esprit fluctue souvent entre décembre 1941 et maintenant. Je vis dans le second avec réticence, je vis dans le premier avec la rectitude d’un môme qui découvre l’amour. Ces 8 années n’ont été qu’une errance après son souvenir lancinant. Elle est là en permanence dans mon esprit, elle n’en finit pas de me regarder. A la femme que j’ai perdue, à l’amour que j’ai perdu et à Janice la sublime déesse.

Sawyer J Hudson








pseudo Préparez vous à avoir une crise cardiaque, ce beau-gosse romantique et pure comme la rosée du printemps n'est autre que le double-compte de Sonny Bowen le goret pervers et indiscipliné qui n'a aucune dignité avec les femmes.





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Posté le Mer 1 Mai - 7:54
WHOUAAAAAAAH bril
L'extrait du journal intime est juste parfait bril j'imagine que c'est la fin de l'histoire, étant donné que notre premier rp sera le truc de la chaussure et de l'hôpital :p ♥️

Par contre, l'orphelinat s'appelle Hudson Orphanage, dans les lieux du forum ;) que voici ici:
https://somelikeithot.forumactif.com/f55-hudson-orphanage
attention donc juste à ça. I love you

Pour le reste, j'adore c'est juste parfait bril

bon courage pour la suiiiiite ♥️
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Posté le Mer 1 Mai - 8:13
Bienvenue à toi Sawyer, comme tu le sais sûrement, tu fais une heureuse ^^
J'adore le début (enfin la fin) de ta fiche, je suis impatiente de lire la suite :)
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Posté le Mer 1 Mai - 9:16
Bienvenue green
Joseph est parfait bril
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Posté le Mer 1 Mai - 9:21
Non mais quel choix d'avatar quoi. bril
"White Jazz"... Il va bien s'entendre avec ma petite Emily. I love you
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour la suite de ta fiche. jazz
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❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Mer 1 Mai - 10:14
Bienvenue Sawyer ! bril
J'adore ta fiche, crazy Lawrence va squatter à l'orphelinat je te préviens direct. *PAN*
Au plaisir de te voir bientôt. balloon
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Z'avez pas un plan du métro ?
Alma Stein
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❧ MESSAGES : 158
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❧ COPYRIGHT : Silver sky & Tumblr
❧ DOLLARS : 172
❧ ÂGE DU PERSO : 26 yo
❧ OCCUPATION : Secrétaire et détective amateur
❧ STATUT CIVIL : Célibataire



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Mer 1 Mai - 11:08
Bienvenue à toiiii!!!!

Tu fais une heureuse en tout cas bril
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Marylin... Ah Marylin...
Janice M. Hopper
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Nice to meet you, this is
Janice M. Hopper
https://somelikeithot.forumactif.com/t72-janice-m-hopper-et-brill

❧ PSEUDO : golden mind. / Flora
❧ À L.A. DEPUIS LE : 28/02/2013
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❧ COPYRIGHT : bazzart.
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❧ ÂGE DU PERSO : 28 ans.
❧ OCCUPATION : chanteuse et danseuse au Fred Astaire Cabaret et prostituée de luxe pour continuer à monter sur scène.
❧ STATUT CIVIL : célibataire. elle ne peut se résoudre à abandonner son idéal amoureux...
❧ ADRESSE : uc.



Posté le Jeu 2 Mai - 12:15
C'est parfaiiiiiiiiiit bril
ces deux petites parties que tu as ajoutées, vraiment, elles sont divines bouh
on aurait dit Fisher fils et père dans Inception à la fin *fangirl off* XDDD

Après, je t'ai dit via la CB... j'adore le final de la fiche, c'est magnifique *o* j'espère qu'en rp, on pourra au moins exploiter le fait que les lettres lui sont toutes retournées bril et qu'il pourra enfin les donner à Janice I love you XD

Je te valide de ce pas *__* tu connais la maison, tu sais ce que tu oeux et dois faire *___* ♥️
si tu as une question, de toute façon, je suis là *o*
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Sawyer Hudson: white Jazz

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