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 Rencard nocturne (Jonas Warren)

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On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
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Sonny Bowen
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❧ PSEUDO : Sonny
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
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❧ MULTICOMPTES : Sawyer Hudson
❧ ÂGE DU PERSO : 39 ans
❧ OCCUPATION : Sergent dans la brigade criminelle de la police de Los Angeles
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Posté le Dim 21 Avr - 16:16
23h sortie sud de Los Angeles

Sonny Bowen roulait sur l’autoroute en direction du Mexique. La route était plate, l’asphalte était plate. Plate et vide. Une plaine de sable de parts et d’autres. Des broussailles, des ossements de lièvres, de la poussière balayée par le vent. Un lièvre bondit, il atterrit sur la route, il évita les roues. Le vent se leva, il fit voler des vieux papiers, des affiches promotionnelles à la con sur un nouveau lotissement derrière les collines d’Hollywood. Voilà le panneau : aire de repos n°10.

Bowen s’y engagea et examina les lieux leeentement. Un parking en gravier, pas de voitures, des traces de pneus dans le sable, sur les côtés. Une plaine de sable. Des coulées de sable apportées par le vent. Des boules de broussailles hautes d’un mètre en provenance du désert californien.

D’eeeeexcelents endroits pour se planquer. Sonny songea que s’il devait buter quelqu’un, il lui donnerait rendez-vous ici. Des toilettes pour hommes, des toilettes pour dames, deux bâtisses en ciment et un espace étroit entre les deux. En face des toilettes, des coulées de sable. Des coulées qui venaient de très loin, le vent les remodelait sans cesse. Bowen se gara et ouvrit la boîte à gant pour prendre son arme, un petit 38 à canon court, l’arme réglementaire du LAPD.

Il descendit de voiture, il entra dans les toilettes pour hommes, il inspecta les cabines, son arme pointée devant lui. Le vent faisait voler des bouts de cellophane. Il ressortit, il entra dans les toilettes pour dames, des cabines vides, des lavabos crasseux. Des cafards noyés dans le crésyl. Il ressortit, il rasa les murs. Il fit le tour du bâtiment. Merde… Voilà un criminel.

Un noir qui porte un costume de maquereau, un costume de zazou style émeute de 43, il a une coupe crantée de crépu à la cool. Il a une arme, un couteau à cran de gonzesse. Il se curait les ongles avec. Il se tenait près du mur, il évitait les rafales de sable, ça bousillait son décrêpage. Il vit Sonny qui braqua son flingue et son insigne de flic sur lui :

« Eh ! M’sieur le policier, je fait rien d’illégal, j’ai rencard avec une fille ici ce soir ! »

« Ouais bah moi j’ai rencard avec quelqu’un d’autres ici ce soir alors décampe de là. »

« Vous avez pas le droit ! »

« Oh tiens, y’a un pédophile qui rôde autour de l’école primaire de Kinman sur Venice Beach, tu corresponds à son signalement. C’est bizarre non ? »

« Ça va j’ai compris ! Ne nous fâchons pas, je m’en vais ! »

Il déguerpit et Sonny rangea arme et insigne avant de s’accouder à sa voiture, un coupé Mercury bordeaux de 1948. Il croisa ses bras et attendis patiemment la personne avec qui il avait rendez-vous ici en pleine nuit, loin des oreilles et des regards indiscrets.
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On est pu en sécurité ici
Jonas T. Warren
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Posté le Dim 21 Avr - 18:27


rencard nocturne.
Rendez-vous nocturne. Dit comme ça on pourrait croire que j'allais rejoindre mon amante quelque part dans la ville. Non, ce rendez-vous était professionnel dans un sens. J'avais demandé à un homme du commissariat de me rejoindre dans un endroit à l'abri des regards. Je ne voulais pas affoler la population et surtout je voulais que ces informations restent privées. Je voulais en savoir plus sur ce qu'il se tramait dans la ville, j'avais un peu peur pour ma peau a vrai dire. La rencontre avec mon frère avait beau remonté à cinq ans, j'étais sans cesse sur le qui-vive, j'avais même acheté une arme et l'avait caché dans mon armoire au cas-où. J'avais donc dit à ma femme que je sortais voir un ami, c'était une excuse assez basique mais elle n'avait pas besoin de savoir ce que j'allais réellement faire. Je démarra la voiture et je pris la direction d'une aire de repos à l'autre bout de Los Angeles. Le coin parfait pour discuter sans qu'il y ait des oreilles aux murs. J'avais mis pas mal de temps à rejoindre l'endroit, les lumières de la ville s'éloignait de plus en plus et je pouvais enfin souffler. Je ne me ferai pas suivre, je pourrais demander tranquillement un service sans que l'on me pointe du doigt. J'avais après tout une réputation à tenir. Je savais que j'étais légèrement en retard, ce n'était pas dans mes habitudes mais je ne savais pas pourquoi, au fond de moi-même je ressentais comme une boule d'anxiété. J'approchais enfin du lieu et je garais ma voiture, je ferai le reste à pied. Ainsi, si des gens passaient, cela ne serait pas suspect. J'appréciais marcher dans la nuit même si je n'avais pas souvent l'occasion de le faire. Les habitants ne marchaient plus dans les rues la nuit, et les sorties du soirs étaient souvent raccourcies pour ne pas rentrer dans les ténèbres. Les gens avaient peur, moi aussi, j'avais peur pour ma famille mais j'essayais de prendre sur moi. Je marchais, lentement à pas de loup comme pour ne pas me faire repérer. Au fil de mes pas je vis au loin une silhouette adossée contre la carrosserie d'une voiture et je compris que c'était lui. J'accélerai le pas pour ne pas le faire attendre trop longtemps. « Monsieur Bowen ? » fis-je d'un ton amical. Je faisais toujours preuve de politesse même dans des situations qui m'angoissaient. Je m'arrêtais à sa hauteur avant de tendre une main amicale et sûre. « Monsieur Warren. » Je préférais vraiment vérifier que je n'avais pas à faire à un autre homme, à Los Angeles rien n'était jamais sûr... « Merci d'avoir accepté ce rendez-vous. »
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Posté le Dim 21 Avr - 20:16
A peine le politicien venait-il de saluer le flic qu’il s’esclaffa :

« Bonsoir m’sieur. Ne perdons pas de temps et entrons dans le vif du sujet. Le chef des inspecteurs, l’alcoolique Thad Green, quand il ne grimpe pas bobonne fait acte de présence au commissariat central et il lui arrive d’avoir des éclairs de lucidité, il a demandé à quelques petits génies de l’électronique comme on dit de nos jours, de bidouiller des micros par-ci par-là dans les coins de rencontres de notre belle ville qui sont fréquentés par les gros pontes du crime comme des restos ou des bars. Et franchement ça vaut le détour ! Moi et mes collègues de la criminelle on s’est bien marré en écoutant quelques morceaux choisis, faut vraiment que je vous fasse écoutez ça, par ici. »

Sonny contourna sa voiture et ouvrit le coffre. A l’intérieur une valise avec dedans un amoncellement d’appareillages de mises sur écoute et deux bandes biens fournis. Sonny appuya sur l’interrupteur et fit tourner les deux rouleaux, des voix de gangsters résonnèrent en crachant dans le magnétophone antique qui devait sans doute dater du temps de l’OSS avant d’avoir été récupéré par le LAPD.



Enregistrement n°1

« Je te le dis ! Mickey Cohen est persuadé que Bugsy Siegel et tous les mecs de Chicago ont bourrés les putains d’urnes de Los Angeles avec leur pognon pour que le maire adjoint soit à la solde des ritals sur la côte Ouest des USA. »

« Tu dis ça comme si tu connaissais Jonas Warren en personne. »

« C’est le cas mon con, je l’ai rencontré un jour en personne dans les coulisses d’un tribunal, franchement Mickey Cohen je le crois. »

« Cohen le petit juif c’est un tas, il fréquente les gros durs de LA, il discute avec les gros durs de LA mais c’est rien qu’un débile sortit d’Hoboken dans le New Jersey. »

« Il est pas de Brooklyn ? »

« On s’en fout, en tout cas, à chaque fois que ces enfoirés de procureurs nous tombent dessus, Jonas Warren devrait se prendre un coup dans les noisettes car je suis sûr que s’il ne touche pas les enveloppes de notre gang, c’est qu’il bosse pour ceux d’en face ! Il est à la solde de la Mafia cet empaffé ! C’est pas possible autrement ! »




Enregistrement n°2

« Ce qu’il y a de pire que la chtouille et la vérole c’est Jonas Warren, bordel il touche pas les enveloppes de la Mafia donc il touche celles de qui ? De Mickey Cohen ? Il s’est fait acheter par quelqu’un mais par qui ? S’il était pote avec la mafia et pas avec Cohen ça se saurait, comme ça il aurait pas laissé Jack Dragna se prendre dans la tronche cette espèce de commission anti-racket. »

« Jonas Warren a mangé dans mon restaurant une fois avec sa femme, j’aurais dû les empoisonner. »

« Bordel t’aurais dû ! Tu devrais inviter Warren, sa femme et tous les mecs de la brigade anti-racket chez toi pour les empoisonner tous ! »

« Je devrais, eh ! tu connais ma serveuse Daileen ? »

« Bien sûr, je me suis laissé dire qu’elle jouait de la flûte de peau avec les meilleurs. »

« Ouais, elle a dit que c’est les italiens qui ont les plus grosses ! »

« J’ai entendus dire que Jack Dragna était monté comme un mulet. »

« Qui te l’a dis ? »

« Jack Dragna en personne. »




Enregistrement n°3

« Nous regrettons tous que tu sois malade Bugsy, t’as toute notre sympathie et nous prions pour toi. »

« Je veux vivre assez longtemps pour voir Dragna et Cohen botter le petit cul de poids coqs tout décharné de Jonas Warren et l’expédier à San Diego. On ne sait toujours pas de qui il touche des enveloppes ! De la mafia ? De Cohen ? Des irlandais ? Des noirs ? Des mexicains ? Mais de qui enfin ! Un maire adjoint incorruptible ça n’existe pas ! Warren doit bien toucher du fric de la part de quelqu’un ! Pas de moi en tout cas. »

« Ouais bah moi en tout cas je trouve que le maire adjoint a une jolie coiffure. »

« ABRUTI ! Quelqu’un devrait lui faire une raie à la dum dum calibre 45 dans sa chevelure ! »




Enregistrement n°4

« Les bruits c’est juste que des bruits, faut que tu considères la source et tu juges à partir de là. »

« T’aimes les bruits ? »

« Tu sais bien que oui, tu sais que j’aime bien une bonne rumeur autant que n’importe qui. Et je ne me tracasse pas particulièrement de savoir si elle est vraie ou pas. »

« J’ai une rumeur bien brûlante ! »

« Alors raconte ! »

« La rumeur c’est que Jonas Warren, il est partisan de Mickey Cohen dans cette guerre des gangs et il touche des enveloppes de lui. »

« C’est ça ta rumeur ? Moi on m’a dit qu’il était partisan de Bugsy Siegel et qu’il touchait des enveloppes de lui ! »




Enregistrement n°5

« Je sais de source sûr que Mickey Cohen commence à en avoir marre de pas savoir pour qui bosse Warren en sous-main et s’il touche des enveloppes de Dragna ou de Siegel. Selon la rumeur, Mickey a demandé à une gâchette de dessouder Warren car le maire adjoint bosse pas pour lui en tout cas. »

« Il est difficile de savoir qui bosse pour qui par les temps qui court. Regarde le procureur Bob « Chambre à gaz » Gallaudet, il touchait des enveloppes de la Mafia, mais il a quand même envoyé les frères Rosseli dans la chambre à Gaz de San Quantin. De même le capitaine de la brigade de la répression des vols avait beau être à la solde de Cohen, il a quand même convaincu ce juge de balancer une citation à comparaitre contre lui. Va comprendre. »

« Et si en fait Jonas Warren ne touchait aucune enveloppe et ne bossait pour personne ? »

« Impossible ! Tu plaisantes j’espère ! On est à Los Angeles pas à Miami ! »




Enregistrement n°6

« J’en ai marre de cette maladie ! Je préférerais encore avoir 6 jurys aux trousses ! »

« Nous sommes avec toi Bugsy, tu es dans nos prières. »

« Qu’elles aillent se faire foutre tes prières, refile moi quelques cancans. »

« Bon j’ai entendus des bruits qui courent. »

« Tels que ? »

« Eh bien Cohen a engagé une gâchette pour dessouder Jonas Warren, persuadé qu’il touchait des enveloppes de Dragna, mais le Jack, il a aussi engagé une gâchette pour faire pareil car il pensait que Warren était à la solde de Mickey. Résultat les deux tueurs ont tenté de se le faire en même temps dans Hancock Park et il se sont disputés entre eux pour savoir qui aurait le droit de le buter et ils se sont entretués. »

« … »

« Et je crois que Jonas Warren s’en est même pas rendus compte. »

« Ah oui quand même. »

« Et selon la rumeur, ils chercheraient à engager une nouvelle gâchette car ils pensent qu’en fait c’est toi Bugsy qui donne des enveloppes à Jonas Warren. »

« MAIS BORDEL ! IL BOSSE PAS POUR MOI ! »

« euh… »

« Qu’est-ce que j’aime cette putain de vie qui est la nôtre, on ne s’ennuie jamais ! Je ne veux pas mourir, toutes ces conneries, c’est bien trop bon pour y renoncer. »



Sonny coupa les enregistrements en s’esclaffant encore plus fort, il se retourna les larmes aux yeux devant le politicien et essaya de reprendre son sang-froid.

« Comme vous pouvez le constater, rester incorruptible et ne pas choisir de camp dans la pègre vous a valu une notoriété assez sulfureuse. J’espère que vous avez pensé à rédiger votre testament. Bon mettons de côtés ces plaisanteries et parlons sérieusement. Pourquoi vous vouliez me voir ce soir ? Ne me dîtes pas que vous voulez des infos sur la femme du commissaire Parker sinon je ne réponds plus de rien ! Oui la rumeur est vrai, tout le monde lui est passé dessus pour lui tanner la couenne.»
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Posté le Lun 22 Avr - 12:22


rencard nocturne.
A la base je n'étais venu que pour une brève discussion mais à peine m'étais-je présenté que mon interlocuteur sorti un magnétophone avec des enregistrements dessus. Je n'avais même pas pu dire un mot qu'il parti dans un monologue en expliquant les nouvelles technologies pour être arrivé à un résultat d'enregistrement sans que les gens en ai conscience. Je le suivis alors pour écouter les fameux enregistrements alors qu'à la base je n'étais pas venu directement pour ça. Mais ce genre d'informations était plus que je ne l'espérais. Pourtant dès que j'entendis le premier enregistrement mon sang ne fit qu'un tour. Pourquoi j'étais le sujet principal de la conversation ? Ils pensaient donc que j'envoyais des enveloppes à d'autres gangs ? Je paraissais calme mais à l'intérieur je sentais mon estomac se contracter. J'étais donc un sujet de préoccupation ? Ma crainte d'il y a cinq ans se confirmait. Je ne faisais aucun trafic et cela avait l'impression d'étonner pas mal de gens. On passait au deuxième enregistrement. Mon nom était encore mentionné. Ils s'étaient enfin rendus compte que je ne touchais pas d'enveloppe de la dite-mafia mais que je devais en toucher d'une autre personne. Cela ne viendrait pas à l'idée dans leur cervelle d'oiseau que j'étais arrivé où j'étais par mes propres moyens ? On est pas tous corrompu dans ce monde ! Cette discussion m'énervait autant qu'elle m'effrayait. Ce que j'avais appris dans cet enregistrement c'était que j'étais à l'abri nul part. Le restaurant je n'aurai jamais cru qu'un membre de cette bande était en train de m'observer. J'en avais des frissons et je craignais de plus en plus pour la vie de ma famille. Il y avait quand même quelque chose dans cette histoire qui me faisait rire, c'est que comme ces abrutis pensaient que je touchais de l'argent quelque part, ils se disputaient entre-eux et j'avouais que cela était assez comique car le jour où ils se rendraient compte que non, je ne touchais de l'argent nul part, ils se sentiraient très cons. Ahh y'en avait un dans le tas qui n'avait pas l'air d'être aussi con. Il avait émit cette hypothèse qui avait été mise de côté par l'autre ; Pauvre gars. Ce fut le dernier message qui me donna des frissons. J'avais failli mourir et sans m'en rendre compte, je me posais la question si je n'allais pas m'engager un garde du corps, mais si je le faisais beaucoup de gens allait se poser des questions. Et si toute cette histoire venait de mon frère ? Cette pensée me glaça le sang. Je restais dans mes songes quand mon interlocuteur éteignit le magnétophone et m'adressa la parole. Il riait. Qu'y avait-il de drôle dans tout ça ? J'arquai les sourcils. « Parce que pour vous on est obligé de choisir un camp ? Non, je ne suis pas ce genre de politicien aux mains sales. Je suis arrivé ici par mes propres moyens et je suis bien décidé à montrer que je ne suis pas un de ces charlatans ! » Oui bon d'un côté j'avais les jambes qui tremblaient et je ne pouvais pas faire un mouvement sinon j'allais tomber par terre. Son comportement m'énervait un peu plus. « J'en ai strictement rien à foutre de cette catin ! Si je suis venu vous voir à la base c'est pour avoir des informations sur cette maudite pègre ! Je suis apeuré ça c'est vrai, mais mon devoir c'est de protéger ces personnes sans cervelle de la population ! Evitez les carnages qui ont l'air de vous faire mourir de rire ! »
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Posté le Jeu 25 Avr - 7:27
Le flic pourri manqua de s’étouffer de rire mais se retint : un politicien intègre ici ? Impossible ! On était à Los Angeles, pas à Dallas. Mr Warren les mains propres refusaient de les plonger dans la boue de Los Angeles underground ? Voilà autre chose ! Sonny ne savait pas s’il devait applaudir ou montrer du doigt le bonhomme. Il lui demandait naïvement des infos sur la situation du crime dans cette ville. Le flic avait très envie de lui donner son point de vue mais c’était très complexe, comment lui expliquer en détails ? Visez plutôt la situation :

Il y avait des humains là dehors, des êtres qui étaient allés à l’école, qui ont des boulots honnêtes, et qui battent des gens à mort, leurs volent leurs boutons de manchettes comme souvenirs, après quoi ils rentrent à la maison et rameutent leurs gamins pour les emmener à l’entrainement des équipes locales de base-ball. Puis ils régalent toute l’équipe en douillant la note chez macy. Le seul serial killer de LA que Sonny Bowen était parvenus à coincer n’était autre que William Edmund le hacheur de Beverly Hills. Willy, cadre de haut niveau dans les usines aéronautiques de Californie appartenant à Howard Hughes, a battu à mort 14 personnes au total dans Beverly Hills. Il avait l’habitude de rôder sur les hauteurs et de se trouver quelque solitaire amoureux de la nature en balade (jeune, vieux, femmes, noirs, blancs, peu importe), puis de le battre à mort avec une pierre, de dérober un souvenir quelconque et de balancer le corps au pied des collines d’Hollywood. Le sergent Bowen l’avait eu sur un coup de veine extraordinaire. Il avait découvert que toutes les rues latérales conduisant aux hauteurs qu’il utilisait comme terrain de chasse, étaient à stationnement unilatéral. Il avait donc vérifié dans les archives, tous les procès-verbaux pour stationnement illégal délivrés les jours voisins de ceux qui correspondaient selon le coroner aux assassinats. Bingo, ce vieux Willy avait été imprudent 5 fois sur 14. Il possédait une belle maison à deux étages sur Beverly Hills et son revenu brut pour l’année précédente avait été de 175 000 dollars plus une participation sous forme d’actions de la Hughes Tool Company. Lorsque Sonny frappa à sa porte, il n’était pas sûr de sa culpabilité à 100%, aussi il lui a demandé brutalement : « Mr Edmund ? Êtes-vous le hacheur de Beverly Hills ? ». Sa réponse : « Oui c’est moi, je vous suivrais paisiblement inspecteur, mais voulez-vous prendre d’abord un martini en ma compagnie ? Mon épouse et ses enfants sont sur le point de partir au théâtre et je ne voudrais pas gâcher leur plaisir, je vais leur dire que vous appartenez à l’entreprise. »

Aujourd’hui Willy se trouve dans le couloir de la mort de San Quantin, vêtu de l’uniforme carcérale de toile bleue au lieu de ses complets Paul Stuart à 3000 dollars. Tout le monde au poste s’était foutu de la gueule de Sonny en apprenant qu’il s’était envoyé du gin en compagnie du cinglé avant de l’arrêter. Et en fait, Sonny dirait presque qu’il l’avait bien aimé ce cintré d’enfoiré. Mais se faisant lui-même la gueule à cause de ça, Sonny était partis déterré les photos du légistes sur ses victimes.

Sonny avait aussi travaillé sur une autre affaire glauque : les enfants disparus en Californie (personne d’autres ne voulait du boulot) dont deux gosses couverts de traces de morsures près de San Francisco mais originaire de Los Angeles. En posant l’hypothèse d’un tueur de passage, peut être aussi voleur de voiture, Sonny avait demandé les rapports des vols de voitures pour la région d’Oakland qui va en direction de Frisco et il était tombé sur un cas qui sentait la panique. Puis il avait fait des recherches à partir des rapports dentaires du légiste, établis d’après les marques de dents relevées sur les mômes morts, en parallèle avec une demande de renseignements sur les criminels récidivistes épinglés pour vol qualifié d’automobiles. Double bingo à la prison d’état de San Quantin ! Les marques de dents correspondaient exactement au dentier fabriqué pour l’ancien détenu Leonard Carl Strohner, dans la tôle en question où il purgeait sa peine de 4 mois, il y a 5 ans pour vol de voiture. Sur consignes du supérieur de Sonny, on alpagua Strohner à San Diego où il résidait. Il confessa le meurtre avec morsure de 22 enfants en Californie, aidé à l’occasion par son pote Charles Sidney Hoyt. Une rafle de routine de vagabond à Watts permit son arrestation par la brigade des mœurs. La semaine suivante il éclata de rire devant Sonny en salle d’interrogatoire en avouant ses crimes. Quand Sonny lui demanda pourquoi il mordait les gosses. Il répondit : « Plus c’est près de l’os, plus la chair à du goût. »

Sonny avait compris que les criminels de Los Angeles étaient tarés. C’est ce que 15 ans de carrière chez les flics lui avaient appris. Willie Roosevelt Washington, drogué de race noir du quartier d’Alvarado est devenu cambrioleur de banque. Pourtant ses parents étaient de braves gens qui ne l’avaient jamais frappé. Le voisin de Willy, Robert Dewey Brown, se choppait régulièrement des branlées de ses parents sadiques et poivrots. Et il est aujourd’hui un honnête citoyen, un brillant scénariste engagé par les studios de ciné de la Warner Bros à Hollywood.

Que s’est-il passé ?

Le noir et le blanc n’existent pas à LA, il y a juste une foule de teintes de gris toutes différentes. Dans les meurtres en série à LA où le cambriolage a été le mobile de l’instant la moyenne du butin est toujours inférieur à 20 dollars. Un homme reconnus coupable de 9 meurtres sur Venice Beach avait été leader syndical pendant les grèves des années 30 et aussi bénévole à la soupe populaire. A la lumière de ces faits, quand on lui demanda comment il avait pu tuer 9 personnes de sang-froid, il répondit : « j’ai adapté ma philosophie pour qu’elle s’accommode de mon désir de tuer. » Un homme prit sur le fait en train de violer une femme s’est révélé être un suspect relâché dans plusieurs autres affaires de viol et de meurtres. L’homme était passé au détecteur de mensonge avant d’être relâché. Lorsqu’on lui a demandé comment il était parvenu à accomplir ce tour de force, il a déclaré : « Ecoutez, violer et tuer, moi ça me branche, je n’en ressens aucune culpabilité, alors comment une machine programmée pour détecter la culpabilité pourrait me balancer ? »

Aucun des 6 meurtriers condamné par un tribunal de Los Angeles cette année n’avait subi de violences lorsqu’il était enfant. Les tueurs en série sont tout à fait capables contrairement à ce qu’on croit de maintenir des relations sexuelles normales et monogames. Les criminels de carrières endurcis (sociopathes professionnels avec un passé de violence) qui bossaient tous pour Mickey Cohen avant de se faire attraper avaient selon les tests psy d’incarcération de très bonnes barrières morales et de conscience sociales avancées.

Le bien et le mal se confondaient à Los Angeles, mais Sonny pouvait-il expliquer ça en détails à cette grosse pointure de la mairie ? Pas vraiment, aussi il préféra cracher le morceau sur des choses convenus sur le crime organisé :

« Des infos sur la pègre ? Tout de suite M’sieur. Mickey Cohen possède tous les tripots, les bordels et les salles de jeu clandestines entre Slauson et Normandie, de Freemont Street à Glitter Gulch. Le p’tit gars a su faire dans la subtilité, comme ces établissements sont pas trop tapageurs, les mecs du poste de Wilshire préfèrent fermer les yeux. Les commerces qui servent de couverture à toutes ses activités ont été contraint de payer les gros durs du crime en échange d’une protection pour leur établissement face au racket des connards de Bugsy Siegel ou de Jack Dragna, des vrais gourmands en billets verts. Pour les entreprises qui servent de couverture c’est différents. Il lâche un pourcentage à la mafia pour être à l’abri de tous les mouvements sociaux à l’intérieur, les casseurs de grèves, vous devez connaitre. Ils sont ritals pour la plupart, surprenant. La plupart des croupiers aux tables de jeu des tripots clandestins sont des gâchettes de Cohen afin de faire respecter la personne qu’ils représentent. Tous les endroits de contrebande, de prostitutions et de jeux entre Wilshire et Pasadena relèvent de la juridiction du LAPD qui est contigu à celle des services du shérif du comté de Los Angeles. Au terme d’un accord réciproque que vous avez d’ailleurs signé à la mairie sans vous en rendre compte mon vieux, chacune de ces deux autorités a le droit d’enquêter sur le territoire de l’autre pour des affaires la concernant. Les hommes du shérif et les flics du LAPD peuvent délivrer des mandats d’arrêts et poursuivre des investigations sur le territoire de l’autre. Mais vous noterez que ces deux autorités sont largement infiltrés et corrompus par Jack Dragna et Mickey Cohen. Quasiment tous les officiers de police bénéficient de générosités de la part de Cohen : séjours gratuit dans les hôtels de luxe du centre-ville, jetons pour jouer dans les tripots clandestins, faveurs des prostituées et « rabais pour la police » dans les commerces qui sont rackettés par Cohen le p’tit juif. Le LAPD applique les règles de Cohen dans les rues avec l’accord implicites des autorités municipales et par conséquent avec l’assentiment de la hiérarchie politique de la Californie. Cohen est aussi un intime du président du syndicat des studios de cinéma d’Hollywood, il a obtenus de la caisse du syndicat des prêts importants. Une rumeur circule, selon laquelle il existerait un second jeu de registres comptables de la caisse du syndicat qui explique comment les mafieux s’en servent pour blanchir leur pognon. Ce registre tenu secret a échappé aux réquisitions gouvernementales du procureur Bob « Chambre à gaz » Gallaudet. Ce registre contiendrait semble-t-il un état très complet de toute la finance criminelle grâce à son inventaire détaillé de tous les blanchiments d’argents. »

Le vent en rajouta, une coulée de sable fonça sur les pompes de Sonny, une boule de broussailles lui atterrit dans la tronche.

« C’est pour ce genre de conneries que j’aime pas m’éloigner de la ville ! Et en dehors de ça m’sieur mains propres, vous cherchez des renseignements sur un criminel en particulier ? Vous pouvez tout dire à Sonny vous savez. Si vous me renvoyez l’ascenseur, je serais aussi sincère avec vous qu’une racoleuse avec une mini-jupe ras la salle de jeu. »
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Posté le Mer 8 Mai - 11:36


rencard nocturne.
Pourquoi cela était-ce si dur à croire ? Je n'avais pas les mains sales, pleines de sang et de contrebande. J'avais toujours décidé d'être dans une ligne très droite, d'être un politicien qui n'aurait jamais rien à se reprocher. Or, j'en avais bien un, un secret, mais je ne voulais que personne ne le sache sinon on pourrait croire que j'étais en contact direct avec la pègre et que malgré mon statut je ne faisais rien pour arranger les choses à Los Angeles. J'avais mon visage fermé et je comptais bien que l'on ne parle pas de ma petite personne d'avantage. J'étais pris pour cible par ces gars de la pègre et il était hors de question que je reste dans la nuit de la ville des anges – ou des démons – sachant que je pourrais être facilement à porter de cible. Un doute s'immisça dans ma pensée : et si tout ceci n'était qu'un traquenard ? Je ne voulais pas d'un lieu où il y aurait trop de monde pour nos informations, après tout, les murs avaient des oreilles mais ici, au bord de la route, en pleine nuit, j'avais l'impression d'être dans un livre d'épouvante et qu'un tueur sortirait d'un buisson une hache à la main. Avalant difficilement ma salive, je lui demandais de me fournir de me donner des informations sur la pègre et de suite. J'avais les bras croisés et il commença son petit monologue. Je tentais de mettre toutes ces informations dans un coin de ma tête. J'apprenais donc que Mickey Cohen avait beaucoup d'établissement et donc un certain pouvoir sur la ville. Il faudrait faire attention à l'avenir. Je retenais les noms des établissements dans mon cerveau pour prendre garde à une future quelconque information à propos de ces établissements dans les journaux. Je m'arrêta un instant, souffle coupé quand j'entendis qu'un accord réciproque avait été signé dans mon dos à la mairie. Si je tenais celui qui avait fait ça je l'étranglerai de mes propres mains pour qu'il corrompt la politique. J'avais les oreilles qui me chauffaient, j'avais mes mains qui se crispaient et je sentais la colère monté de plus en plus dans mon corps. Ca voulait dire que les truands savaient ce qui se passaient à la mairie ?! C'était l'information de trop ! Je sentais que dès le lendemain j'allais faire ma petite chasse à l'homme au Los Angeles City Hall. Discrètement, mais j'espérais tombé vite sur celui qui avait fait une bêtise pareille !

Je commençais à voir combien la ville était corrompue et le ménage allait être plus long que prévu. Il fallait que je mette ma famille sous protection aussi, je me demandais comment j'allais faire. Je ne voulais pas que quelque chose se passe envers mes enfants et ma femme à cause de mon statut d'adjoint du maire. Je restais un instant silencieux après toutes ses informations avant qu'il déclare qu'il avait horreur d'être en dehors de la ville pour ce genre de connerie, à savoir un peu de broussailles. « Vous préfériez avoir une balle logée dans la tête pour avoir dit ce que vous saviez ? Les murs ont des oreilles en ville et je pense que vous le savez mieux que moi n'est ce pas ? » Fis-je en arquant un sourcil. « A ce que je vois on ne peut même plus compter sur la police ou les politiciens. Cette ville a pris la gangrène, il va falloir nettoyer tout ça rapidement avant que les gens ne puissent plus aller faire des courses sans se faire menacer de mort. » C'était ça ma priorité : faire que les gens se sentent en sécurité et plus les semaines passaient plus c'était difficile de leur cacher qu'il commençait à y avoir de gros risques dans la rue, surtout à la nuit tombée. Mon interlocuteur me posa alors une question, si je voulais savoir quelque chose sur un homme de la pègre en particulier. Cela faisait longtemps que j'avais une question qui me brulait les lèvres et cela faisait longtemps que je la ravalais pour ne pas que le secret soit découvert. J'avouais que c'était bien tentant de lui demander sans mentionner spécialement le nom. Peut-être que mon ainé avait changé de nom après tout... Pourtant il disait qu'il faudrait que je lui renvoie l'ascenseur. « Ca dépend... Vous voulez quoi en échange ? » A présent, il fallait se méfier de tout le monde.
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Posté le Mer 8 Mai - 13:30
Le sergent Bowen manqua de s’étouffer en écoutant les paroles véhémentes du politicien, c’est qu’il était idéaliste ! Espèce en voie de disparition à Los Angeles. Nettoyer les rues ? Carrément ? Bowen écarquilla les yeux et piqua une suée, modèle poids plume. Il retira son chapeau et s’épongea le front en se demandant si finalement il était bien sage de trainer avec le maire adjoint. Il avait maintenant acquis la certitude qu’il se ferait plomber par une gâchette de Cohen le p’tit Juif ou de Dragna le gros rital avant la fin de son mandat et qu’il ne faisait pas bon de trainer à côté de lui. Mais d’un autre côté il ne pouvait s’empêcher de respecter l’utopiste en face de lui, il avait un cran que Sonny n’aurait jamais et si lui-même ne supportait pas de prendre des risques, il admirait quelque peu ceux qui le faisaient au risque de finir au fond de la baie de Los Angeles avec les pieds dans le béton.

« M’sieur Warren, chapeau, vous voulez vraiment régler son compte à Mickey C la terreur ? J’espère que vous avez fait votre testament, parce qu’il est du genre à venir pisser sur la tombe de ses ennemis. »

Il essaya de se représenter mentalement Warren annonçant dans une conférence de presse l’arrestation de Cohen. Pas moyen. Il essaya de se représenter Warren présidant une commission d’enquête sur la corruption dans les autorités, pas moyen. Il essaya de se représenter Warren en train de taper du poing sur la table au milieu des huiles du LAPD avec le chef Parker qui tabassait son épouse en privée, le capitaine de la brigade criminelle qui était un ivrogne au bureau et enfin le chef de la brigade anti-émeute qui tabassait les prisonniers dans leurs cellules. Il essaya de s’imaginer Warren leur faisant changer de voie. Pas moyen. Il imaginait le p’tit Mickey qui envoyait son meilleur tueur Fritzi pic-à-glace pour démonter Mr et Mme Warren chez eux dans leur lit conjugal. Ça c’était pas difficile à se représenter dans sa tête.

« N’empêche à mon avis M’sieur Warren vous avez trop lu la bible comme toutes les honnêtes gens, vous savez, c’est pas parce que Judas (à moins que ce ne soit Jésus, mais on s’en fout) a multiplié les pains, que vous arriverez à multiplier les citations à comparaitre pour les gâchettes de la Mafia devant un tribunal. Et c’est pas parce qu’Abraham (à moins que ce ne soit Moïse, mais on s’en balance) a séparé en deux la mer rouge que vous arriverez a séparé en deux les bons flics des mauvais au poste de police de Wilshire. »

Une voiture passa sur la route, Sonny tourna vivement sa tête avec un regard mauvais, s’attendant à voir débarquer des gros durs de la pègre. Le chauffeur sortit et se dirigea vers le bloc. Sonny dégaina son petit 38 à canon court réglementaire et le pointa sur lui. Le chauffeur prit peur et détala, sa voiture démarra en faisant crisser le gravier sous les pneus. En fait c’était un civil qui avait juste envie d’uriner sur l’aire d’autoroute.

« On en était où déjà ? Ce que je voudrais en échange ? »

Sonny songea que s’il lui proposait un prix, c’est qu’il tenait vraiment à obtenir une info particulière. C’était peut-être le moment de sauter sur une occasion en or.

« Y’a bien une chose que vous pourriez faire pour me renvoyer l’ascenseur. J’avais un ami journaliste à Hush-Hush magazine, vous savez ce torchon à scandale. Et y’a un tueur qui l’a envoyé dans le train de nuit pour le grand adios, mon ami gratte papier me manque et je voudrais bien découvrir qui l’a buté. Or les pontes du poste d’Hollywood en ont rien à foutre. Ils ont mis comme enquêteur un p’tit puceau qui y connait rien. Le gosse a classé l’affaire au bout d’un mois. Alors je veux qu’on rouvre l’enquête, je veux être nommé chef des investigations et je veux avoir sous mes ordres 4 inspecteurs, des beaux, des durs, des vrais. Si vous passez un coup de fil au commissariat central de la ville en faisant passer les consignes et en exigeant que la liberté de la presse soit un droit sacré à LA et que vous et le maire êtes bien décidés à protéger les journalistes, et bien je vous serais reconnaissant et je vous fournirais des infos gratuites régulièrement. Voilà, maintenant vous pouvez arrêter les préliminaires et me dire réellement quelle info vous cherchez et pourquoi nous sommes ici face à face ce soir. »
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Posté le Jeu 9 Mai - 12:30
Jonas T. Warren a écrit:


rencard nocturne.
Mickey Cohen. Il paraît que quand on prononce son nom on sent comme un frisson glacé vous prendre tout votre corps. A cet instant, je sentais surtout ma gorge se serrer et mes membres se contracter. C'était la terreur de Los Angeles et j'espérais qu'un jour je n'entendrai plus son nom dans les rues. Je voyais souvent le regard de crainte chez les citoyens et je voulais enfin leur donner l'opportunité de vivre dans un environnement sain et sans problème. Pour cela j'allais devoir m'être ma vie en péril si je voulais accomplir de telles choses. Il faudrait que j'en parle avec un homme qui penserait sans doute comme moi... je me disais dans un coin de ma tête que j'aurai peut-être dû finalement aller à cette guerre au lieu de faire sauter ma convocation car j'étais chez les politiciens. Sur le terrain j'aurai peut-être appris certaines choses pour me débarrasser d'un ennemi rapidement. C'était trop tard. A présent, je devais rester humble et agir dans l'ombre. « C'est un être humain avant tout, et tout homme à des failles, il suffit des les trouver et planter là où ça fait mal. » Fis-je en sombrant mon regard. Je restais concentré, je ne montrais aucun signe d'anxiété sur mon visage. Il était tout simplement hors de question de fuir comme bon nombre de politicien faisait quand il y avait urgence. Je ne fuyais jamais les confrontations et c'était peut-être pour cela qu'autant de gens me faisaient confiance à Los Angeles. Ce pendant, maintenant il fallait agir le plus rapidement possible. Il faudrait que je mette ma famille sous protection et que je surveille a peu près partout où j'irai. C'était faisable. La prudence était la clé. Je regardais un peu l'heure, ne voulant pas m'absenter des heures car je ne voulais en aucun cas que les membres de ma famille se réveille sans que je sois là, surtout ma femme, sien pleine nuit elle se réveillait sans me voir à la maison elle prendrait peur.

Alors, monsieur Bowen me déclara que j'avais sans doute lu trop la Bible comme les honnêtes gens. J'étais un homme qui devait montrer qu'il avait une famille parfaite, la famille idéale américaine, donc oui chacun dimanche matin c'était la messe. Mon fils râlait souvent mais je lui disais que ça pouvait le sauver des mauvaises choses. D'un côté je ne pouvais le blâmer, j'avais été pareil à son âge. « Je pense que vous devriez revoir votre Bible pour avoir des informations aussi approximatives et je ne vois même pas ce que cela vient faire là dedans. Vous pensez que je suis une personne niaise qui croit que tout le monde est beau et gentil ? Vous pensez peut-être que je suis un faible, mais je vais vous dire une chose : personne. Personne n'a jamais vu mon vrai visage. » Déclarais-je sans aucun sourire et des flammes plein les yeux. A peine avais-je fini de parler qu'il sortait son arme en direction d'une voiture qui était passé. Il y avait vraiment des paranoïaques dans le secteur... Je voulais des informations sur une tierce personne, mais pour cela il voulait quelque chose en échange et si c'était un million de dollars c'était même pas la peine d'y penser. Or, ma grande surprise il voulait que j'ordonne de rouvrir une enquête sur un de ses soi-disant amis qui était mort par un tueur de la pègre. Je ne voyais pas ce que je pouvais y perdre. « Très bien. J'appellerai demain matin le commissariat pour ordonner de rouvrir l'enquête et je demanderai de mettre les meilleurs hommes dessus. Cela vous convient-il ? » Je marquai une pose pour par la suite demander ma requête. « Est-ce qu'il y a un homme, assez grand, les cheveux bruns et les yeux bleus avec un sourire de sadique qui complote en ce moment ? Qui prépare quelque chose ? » S'il avait pu, mon cœur aurait cessé de battre un instant tellement je redoutais la réponse.
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Posté le Dim 12 Mai - 9:03
Le sergent Bowen retrouva comme un enthousiasme qu’il n’avait plus connus depuis l’affaire Brenda Allen qui avait laissé pas mal de flics sur le carreau et le scandale de Sleepy Lagoon. Le politicard venait de lui accorder la réouverture de l’enquête sur la mort du journaliste de Hush-Hush magazine et en plus, il se retrouvait aux commandes ! Que demander de mieux ! C’était presque comme s’il se sentait en dette envers le maire adjoint pour lui donner une chose que le capitaine de la brigade criminelle lui avait toujours refusé. Mais l’enthousiasme de Bowen retomba aussitôt dès qu’il lui demanda l’info essentielle, celle de sa présence ici. Le sourire de Sonny disparut aussitôt de son visage et il questionna méfiant :

« Votre gus, il aurait pas comme qui dirait une vilaine balafre à la main gauche ? »

Il fixa Warren dans les yeux et il comprit qu’il savait que lui aussi savait. Il s’agissait bien du même homme. Et c’est sans apporter plus de précisions qu’il s’accouda à sa voiture et qu’il lâcha le morceau au maire adjoint. Mais cette fois-ci Bowen parla sans s’amuser, comme si pour la toute première fois de leur conversation nocturne, il prenait enfin quelque chose au sérieux.

« C’était y’a 3 mois à Sun Valley. J’étais avec Bugsy Siegle parce que… il m’avait payé, il était en planque à ce moment-là, les frères stompanoto voulaient le plomber, alors il payait un ou deux flics pour le protéger. Et il a découvert à propos de son affaire de lotissements en construction à Sun Valley, qu’un de ses mecs avait balancé au bureau du procureur que le terrain bien qu’il soit à même pas 5 km de Los Angeles, allait s’enfoncer dans la glaise et que Bugsy le savait, alors la vente des terrains et des matériaux préfabriqués étaient illégale. A ce moment-là Bugsy était tellement sur les nerfs pour ses affaires d’escroquerie immobilière qu’il faisait appel à des psychopathes pour le débarrasser des gêneurs c’est là que notre gars entre en scène. »

Il s’arrêta un instant et observa Warren du regard l’air de dire : est-ce que vous avez vraiment envie d’entendre la suite ?

« Alors Bugsy, son chauffeur, moi et le beau-gosse brun aux yeux bleus et au sourire évocateur que vous m’avez cité, on a embarqué dans la limo de Bugsy et on est partit tout droit pour Sun Valley où se trouvait le mec qui avait balancé. D’habitude Bugsy est un vrai bavard et moi aussi, mais pendant tout le trajet on l’a bouclé parce que ce mec brun aux yeux bleus tuaient toutes les conversations à lui seul par sa simple présence, il nous intimidait. Avec la voiture, on a doublé pleins de bus qui étaient en route pour amener les gens visiter les apparts pour attrape-couillons. Là j’ai vu Sun Valley, pas mal quand on les voit, des petites maisons propres et des clairières de sol en asphalte, ça donne envie d’y habiter si on sait pas que le sol va s’enfoncer d’ici 5 ans. Y’avait ces camionneurs qui s’engnôlaient à des tables de cartes, au moins 200 hommes entassés dans les allées entre les maisons. Ils étaient parmi les principaux intéressés par Sun Valley. Le parc de stationnement était bourré de leurs camions. Ils avaient foutus un barbecue juste à côté, un beauf empalé en train de rôtir à chaque tour de broche. Notre gars à la cicatrice sur la main est sorti en premier du véhicule et je peux vous assurer que les criminels qui étaient là se sont agglutinés autour de lui car ils le connaissaient. C’est une pointure dans le milieu et ne me dîtes pas que vous ne le savez pas. Parce que vu votre tronche, vous avez l’air de le connaître. »

Sonny afficha un visage sombre, comme si pour une fois ça l’embêtait de dégoiser ses anecdotes à propos des criminels.

« Votre brun aux yeux bleus a sorti une machette du coffre de la voiture de Bugsy et a commencé à l’aiguiser sur une pierre ponce. L’endroit était bordélique. Des camionneurs se tiraient en voiture en s’éloignant en zigzag, complétement ivres. Moi je suis resté dans la voiture et j’ai foutus la radio. J’ai écouté une émission quelconque genre priez-pour-Jésus. Je matais un autobus de racoleuse qui venait se ranger. Des nénettes mexicaines de bas étages chaperonnées par des mecs de la garde nationale qui n’étaient pas de service et qui étaient corrompus par Mickey Cohen. Je matais aussi Bugsy qui en vrai camelot vantait Sun Valley aux gens. Il faisait l’article en vantant ses apparts et s’empiffrait de barbecue. C’est alors là qu’il a vu le mec qu’il voulait descendre et il la pointé du doigt. La cible s’est tiré en courant dans sa chevy, il a démarré en trombe comme s’il avait un rencard brûlant quelque part. Le brun aux yeux bleus est revenu dans la voiture avec sa machette. Le chauffeur était sorti pisser. Il m’a dit de prendre le volant. J’ai démarré comme un dingue pendant que le clown à la radio faisait l’article pour recevoir des dons. »

Bowen s’interrompit, retira son chapeau et se frotta les yeux en se souvenant à quel point il s’était mis dans les ennuis pour des histoires de corruptions.

« Et donc Sonny pied-de-plomb a compris le topo. Sonny pied-de-plomb mit le pied au plancher et passa de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes. J’ai aperçu les feux arrière de la chevy. J’ai écrasé le champignon et les ais défoncer à coup de bélier. La voiture quitta la route, dérapa, sectionna quelques arbres et cala immobile. La cible a quitté son épave et s’est mis à courir à pas malhabile à travers le désert californien. Le Brun est sorti et s’est mis à sa poursuite. Il agitait sa machette à bout de bras. La cible s’est ramassé au sol et a levé deux doigts en l’air vers lui, genre : va te faire mettre. Et le brun s’est mis à le cogner de gauche à droite avec sa machette. Il a fait voler des morceaux de cuirs chevelus en l’air pendant son découpage. Moi je regardais depuis la voiture, le clown à la radio continuait son baratin. Le brun a relevé la tête vers moi, il a essuyé le sang qu’il avait dans les yeux, il m’a fait un clin d’œil ce psychopathe et il s’est remis à cogner. »
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Posté le Mer 15 Mai - 16:17


rencard nocturne.
J'aurai jamais du rien demander. Certes, j'aurai vécu dans la peur mais à présent je vivais dans une terreur telle que j'avais du mal à respirer correctement. Il le connaissait. J'essayais de ne pas marquer ma peur sur mon visage, tentant de garder un semblant de calme en écoutant les propos qu'il me disait. J'avais mon regard bleu acier ancré dans le sien quand il mentionna la cicatrice de mon frère à la main gauche. Une longue histoire et pourtant c'était un détail qui faisait qu'on pouvait le reconnaître de suite. Je prêtais une longue écoute à son histoire. Chaque détail provoquait chez moi une sueur froide. Il était devenu pire que ce que je ne pensais. Je ne comprenais même pas pourquoi il était devenu comme ça. Etait-ce à cause de notre père ? Du décès de son parrain lors de la première guerre mondiale ? Je n'en savais rien mais quand j'avais croisé le regard de mon frère quelques années plus tôt j'avais constaté rapidement que ce n'était plus le même homme. Ce n'était plus mon grand frère avec qui j'avais joué longtemps à la balle et aux jeux de cartes. Non, c'était à présent une bête sanguinaire et par le récit que me faisait Bowen je compris rapidement que mes idées n'étaient pas fausses. Si j'avais eu l'estomac ne serait-ce qu'un petit peu sensible je pense que j'aurai rendu mon dîner à cause des détails sanglants mais à force d'en entendre. A un moment donné j'avais du baissé ma garde car il disait que vu ma tête je devais vraiment le connaître. Je ne disais rien, je ne pouvais strictement rien dire, un bruit pouvait vite courir. Tout ce que je souhaitais savoir c'était ses prochains projets si je devais mettre ma famille en sureté ou non. J'avais les mains moites, mises dans mon pantalon j'attendais la fin du récit. C'était comme si j'étais un enfant qui écoutait son père avant de dormir, sauf que ce genre d'histoire on ne voulait jamais les entendre avant de se coucher. On ne voulait jamais les entendre tout court. C'était le genre d'histoire sordide qui pouvait vous faire peur à vie.

Il était encore plus fou et sadique que je ne le pensais. C'était vraiment une bête sanguinaire et je me demandais s'il ne fallait pas que je poste un mandat, une recherche pour l'attraper et le mettre en prison vite fait avant qu'un drame ne soit commis. En écoutant l'histoire je me rendis compte que même Bowen n'était pas à l'aise avec lui et pour cela il fallait vraiment que ce type soit un bordel de criminel ! « Okay. » Fis-je simplement dans un murmure en tentant de remettre mes idées et mon esprit en place. C'était un psychopathe comme le disait Bowen, je l'avais bien vu dans les yeux de mon ainé ces années passées. « Est-ce que vous avez juste la moindre idée de ses plans... Sérieusement. » Fis-je en prenant un air plus que sérieux, à la limite grave. Je voulais savoir, je voulais tout savoir, où il était, qu'est ce qu'il faisait et je savais pourtant que cela ne serait pas possible. « Ou autrement, savez-vous où il est parti ?! » Je commençai légèrement à me mettre en colère. « Merde ! Laissez un psychopathe courir dans les rues de Los Angeles avec une machette mais vous êtes le dernier des crétins ! C'est quoi votre boulot ?! Sergent ? Vous êtes sergent et vous laissez un fou avec une machette ?! » Fis-je comme si je ne contrôlais plus ma peur et ma colère. J'essayais ce pendant de me calmer mais à présent je n'avais plus que le sourire sadique de mon frère ainé dans la tête.
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Posté le Lun 20 Mai - 9:43
« Ecoutez attentivement m’sieur Warren, ce genre de gros bras liquide d’autres criminels car il est payé pour. Ce n’est pas un taré de serial killer qui abat des femmes sans défenses. Faudrait vous faire à l’idée que si vous tuez ou arrêtez un de ces types, il sera remplacé par un autre en moins de 24h car c’est ça le crime à LA, une putain d’hydre comme dit le proverbe mythologique. Vous saviez très bien en me demandant ce rendez-vous que j’étais un flic qui fait des extras en dehors des heures de services avec les gars de la pègre, Jack Tierney le capitaine de la brigade criminelle et le Russ Millard, le chef du poste d’Hollywood ont déjà bien bavé sur moi après de la municipalité. D’ailleurs le procureur Bob « Chambre à gaz » Gallaudet rêve de m’alpaguer et de m’envoyer dans la chambre verte de la prison de San Quantin pour que j’en ressorte les pieds devants. Alors cessez votre baratin moralisateur. »

Sonny changea immédiatement de ton en réalisant qu’il avait en face de lui une grosse huile capable de le sortir des ennuis en cas de coup dur. Il se demandait pourquoi Warren tenait autant à en savoir sur ce type et se dit que le terrain devenait trop glissant pour lui. Tout ça le dépassait, le maire adjoint avait visiblement des plans à propos du crime et il risquait de taper dans une fourmilière même s’il risquait d’y rester.

« M’sieur Warren je vous aime bien franchement, mais vous vous engagez dans une voie sordide et dangereuse, renoncez à vos ambitions dans ce domaine, si vous voulez gagner des voix aux prochaines élections y’a d’autres moyen d’obtenir de la pub que de brandir un doigt d’honneur aux gâchettes de cette ville. »

Sonny se détourna sans rien ajouter et grimpa dans son coupée Mercury. Il démarra en trombe et fit crisser le gravier du parking. Il s’engagea à peine sur l’autoroute qu’il fit brutalement marche arrière et revint au niveau de Jonas Warren. Sonny baissa sa vitre et tourna sa tête vers lui.

« Je sens que je vais avoir des problèmes en vous lâchant le morceau, mais après tout on est comme qui dirait partenaire maintenant. Pas vrai ? Alors voilà, je le tiens de Marty Bleichert un lieutenant des narcotiques qui lui-même le tient de son indic, ce noir qui sert de domestique chez Mickey Cohen. Voilà il a tout vu et tout entendus. Ce psycho dont on parlait style beau brun ténébreux en costard. Il était dans le bureau de Mickey pour discuter affaire pendant que le majordome vaquait à ses occupations. Mickey était en train de palper pour 30 000 dollars en liquide sur son bureau, il faisait jouer les élastiques sur les liasses de billet et enfouissait sa tête dans le tas style gros riche en manque de pognon. Il a dit au brun qui vous fait peur : Je dis qu’éliminer le district attorney serait futile car Jonas Warren qui n’a pas pris parti pour moi, saurait instinctivement qui en est l’auteur et le vengerait en conséquence. Alors à propos de ce maire adjoint, tu vas faire en sorte que cela arrive… que jamais personne ne sache que je suis impliqué dans sa… disparition brutale. Parce que buter ce maire adjoint, pour toi, c’est tellement gros et audacieux que jamais personne ne te soupçonneras. La chose ne pourra jamais être prouvée. Les gens voudront se souvenir de Warren comme de quelqu’un qui n’était pas, d’une image plus que d’une réalité. Il a un vice comme tout le monde, je ne sais pas si c’est le jeu, les femmes, le fric ou la drogue, mais il en a forcément un. »

Sonny serra nerveusement son volant et passa sa main sur son menton en un geste mal à l’aise.

« C’est dur à croire mais le tueur semblait avoir un scrupule, il refusait de vous flinguer, alors Mickey s’est mis à hurler : fais-le ! Fais en sorte que cela arrive. »

Bowen ferma la vitre de son véhicule et sans rien ajouter démarra. Los Angeles n’était qu’un gribouillis de néon qui se réverbait sur la vitre de sa voiture. Il mit la radio et écouta la chorale chrétienne de Crawdaddy en plein extase. La musique était trop douce et trop triste, comme une plainte pour revenir au bon vieux temps des choses faciles. Il songea que le Warren l’avait bien emmerdé cette nuit, mais sans oser se l’avouer, Sonny savait que finalement, il commençait à bien l’aimer ce salopard de gros ponte de la mairie.

(HRP: je te laisse conclure What a Face )
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❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
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❧ AVATAR : James McAvoy
❧ COPYRIGHT : herjuliwii
❧ DOLLARS : 235
❧ MULTICOMPTES : non
❧ ÂGE DU PERSO : 35 ans
❧ OCCUPATION : ajoint du maire
❧ STATUT CIVIL : marié



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❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Mer 22 Mai - 10:30


rencard nocturne.
Les gens voyaient en moi quelqu'un de faible. Quelqu'un qui ne connaissait pas spécialement la violence, et pourtant je la côtoyais tous les jours. Les gens me connaissaient mal, je n'hésiterai pas à me battre si on touchait à un seul cheveu de mes enfants ou de mon épouse. Personne ne me connaissait et pourtant, il y avait souvent les « on disait que... ». Qui pouvait dire qu'il avait une épée de damoclès au-dessus de la tête ? Qu'il avait un frère sanguinaire dans les parages prêt à tout pour obtenir un certain mérite dans le milieu mafieux ? Personne ne savait ce que c'était. Bowen me déclarait que j'avais d'autres moyens pour attirer des voix aux prochaines élections. Il ne comprenait pas. Je ne faisais cela en aucun cas pour la politique. Si cela avait été le cas, je me serai débrouillé tout seul et je n'aurai surement pas demander à quelqu'un de partager ce secret. Je n'avais pas les mains sales et il était hors de question que cela commence. Je ne voulais pas baser ma politique sur de vulgaires promesses que je ne ferai jamais. Je savais que j'énervais plusieurs collaborateurs car je n'étais pas le genre de politicien à faire de grands sourires par devant et des grands coups de couteaux par derrière. J'observais intensément Bowen. « Ecoutez, ça n'a rien avoir avec la politique tout ça ! Et vos conseils moralisateurs, vous pouvez un temps soi peu vous les garder ! » Bowen s'était retourné pour se rendre vers son coupé et commencer à démarrer. Il revint à ma hauteur pour me dire ce qu'il savait de plus. J'en eus des frissons. Donc, il avait bien pour projet de me loger une balle dans la tête. Je devais devenir plus vigilent qu'auparavant. Soit-disant il n'avait pas voulu le faire, je n'arrivais pas à croire que lui aurait pu avoir des scrupules et pourtant cela semblait vrai. Je pourrais donc jouer la dessus, le prendre par la pitié, lui dire qu'il se trompait de chemin et qu'il irait tout droit rôtir en enfer. Oui, c'était une possibilité. Toutes les options étaient ouvertes et je n'en omettrais aucune.

« Merci de ses information. » Fis-je, cordialement. Il se faisait tard, et j'allais rentrer chez moi en réfléchissant à tout ça. « Soyez prudent. » Je tournais les talons pour aller en direction de mon véhicule plus loin. Je marchais, les mains dans les poches en réfléchissant à tout ça. Le problème était que je ne comprenais pas cette métamorphose de mon frère ainé. Il avait toujours eu une famille aimante, même si on avait des problèmes avec le paternel. Il m'avait rejeté comme si je n'existais plus pour lui. Pourtant, selon Bowen, il semblerait qu'il y ait une faille. Il avait refusé dans n premier temps de me tuer ce qui voulait dire qu'il avait un semblant d'amour pour moi. Du moins, je l'espérais. Je montais dans ma voiture en réglant mon rétroviseur. Je me regardais un instant dedans. Regard déterminé. Je ne le laisserai pas faire, du moins, il était hors de question qu'il touche à un cheveu de ma famille. Je démarrai mon véhicule et je sortis de l'autoroute pour rouler en pleine nuit, vers Los Angeles.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL



END
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Rencard nocturne (Jonas Warren)

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