Jerry a eu une bonne journée aujourd’hui. Personne n’a essayé de lui tirer dessus, il s’est entraîné aux champs de tir et ses enquêtes progressent. La seule façon qu’on aurait pu rendre sa journée meilleure, c’était si tous les gangsters de Los Angeles décidaient de complètement capituler et de se rendre au poste de police le plus proche pour baisser les armes. Comme cela avait très peu de risque d’arriver, il était peut-être préférable pour que son jour idéal arrive, qu’il décide plutôt de faire une guerre sans pitié au gangster de cette ville. Le simple fait qu’il puisse faire ce genre de réflexion aussi facilement montrait toute la bonne humeur qui l’habitait.

Donc Jerry est heureux aujourd’hui et quand il est de bonne humeur, il se sent confiant. Le policier est assez confiant pour mettre ses beaux habits, aller au centre-ville et aller s’amuser au casino Honey Money. Ce n’était pas son établissement de divertissement préféré, mais des fois l’envie lui prenait de testeur sa chance. Des fois, il avait l’impression que la maison le laissait gagner tout simplement parce qu’il était un membre des forces de l’ordre, autant en profiter un maximum alors. La mafia contrôlait probablement le casino, alors, s’il peut prendre leur argent et en faire du revenu brut raison de plus de le faire.

Notre homme arrive au casino, sortant de sa Plymouth noir. Il s’imagina presque être une vedette de cinéma quand on lui adressa quelques regards. Il surestimait probablement l’impact qu’il avait devant ses gens. Il continua cette petite fantaisie au point de donner un gros pourboire au valet pour donner l’impression qu’il était beaucoup plus riche qu’il ne l’était vraiment. Jerry commença à brûler une cigarette avant d’entrer dans la salle de jeu. Il regarda un peu autour de lui, il avait beaucoup de monde ce soir, comme d’habitude. Il se sentait qu’il avait tellement la chance qu’il aille directement mettre le casino en banqueroute.

Jerry alla à jouer à la roulette pendant quelques moments. Il savait que les bonnes rencontres sont abondantes dans ce lieu. Il pourrait aisément finir avec une jolie femme à son bras ou peut-être même faire de l’investigation un peu sous le radar. Il écrasa sa cigarette et le remplaça pour un cigare. Il sentait qu’il avait un peu la flemme, mais il pouvait bien se permettre ce genre d’activité une fois de temps en temps.

C’est alors qu’il perdit 35 $ dès le 1er tour et eut l’air complètement ridicule. Il eut l’intelligence de reconnaître qu’il s’agissait d’une main perdante et préféra donc aller, voir ailleurs.

C’est alors qui a eu le plaisir de voir la plus jolie dame qu’il lui a été donné voir depuis son retour au pays. Dans un pas il se retrouva au bar du casino et lui sourit brillamment. Il commanda une tequila sunrise comme boisson et en attendant que le barman lui donne ce qui lui avait demandé.

- Vous êtes venues seules? Si c’est le cas, je dois dire que ce serait vraiment dommage qu’une jolie dame comme vous soit seul ce soir.

Jerry se serait donné une note de C pour cette introduction. Il devait admettre qu’il n’avait pas vraiment eu de grande relation depuis son retour au pays. Au moins, il ne devrait pas finir. En même temps, il ne voulait pas grand-chose de sérieux. Il pourrait mourir demain, alors ne pas laisser de cœur brisé ou de veuve épeurer derrière lui.

En se rappelant cette dernière formule, il se dit qu’il devrait écrire de la poésie, l’état sauverait des millions sur les électrocutions à la chaise électrique.

- Mon nom est Jerry Hooper.

Il fit, son sourire charmeur à nouveau commença, à attendre la réponse de la jolie créature devant lui. Jerry ne révélait pas grand-chose de sa personne, pensant que le mystère marchait à son avantage. Jerry était quand même le charmant ex-espion en charge de l’escouade secrète antigangster. Si seulement, il avait le droit d’utiliser ça avec les dames.

Il amena son cigare près du cendrier pour éviter que la fumée soit trop un problème pour elle. Sa boisson arriva et il commença à la déguster tranquillement. Il ne voulait pas perde la tête devant elle quand même.

Accoudée au bar, je tenais d’une main mon verre de cocktail et de l’autre, ma cigarette entre deux doigts, que je portais régulièrement à la bouche. Le bellâtre que j’avais repéré s’était approché de moi et nous étions seuls au bar, à présent. Je continuais à l’ignorer alors qu’il commandait puis, il m’adressa la parole et je me tournais vers lui :

- Vous êtes venues seule? Si c’est le cas, je dois dire que ce serait vraiment dommage qu’une jolie dame comme vous soit seule ce soir.

Je soupirais en tournant le regard vers le sien l’air de rien « te fatigue pas mon grand, c’était nullissime cette entrée ». Mais je ne dis rien et me contentais de sourire, en lui envoyant une bouffée de fumée après tiré sur une latte de ma cigarette. Je restais muette, ce qui l’encouragea sans doute à continuer :

- Mon nom est Jerry Hooper.

Je me mordis la lèvre et ne cachais pas que je le regardais des pieds à la tête. Sans aucun doute, le bellâtre du bar me draguait. Moi, parmi les autres femmes du casino qui étaient toutes très belles, vêtues de robes qui coûtaient certainement plus cher que mes deux salaires additionnés. Je me décidais enfin à lui adresser la parole et je sirotai mon cocktail avant de dire :

« Enchantée. Hedda… »

Je gardais sous silence mon nom de famille. Souvent, le fait de dévoiler que j’étais une Snicket changeait le regard des bellâtres comme lui sur moi. Être fille du pasteur de Los Angeles n’a pas que des avantages, les jeunes hommes avaient tendance à penser que ce statut était synonyme de chasteté jusqu’au mariage. Remarque, même ma mère en était réduite à croire cela.

« J’aime observer les jeux ici. Seule ou pas, peu m’importe. Ce qui me plait le plus, c’est de voir des mecs comme vous perdre leur fric parce qu’ils ont voulu frimer… »

Je lui jetais un regard en coin à la fois sensuel et taquin tout en sirotant encore mon cocktail, alors qu’on lui apportait le sien. Je soupirais parce qu’il était minuit passé, et que je n’avais pas envie de tourner autour du pot. Ma rupture avec Edward avait fini par complètement cicatrisé. Ce n’était pas que je l’aimais non, c’était surtout que pour une fois, un garçon s’intéressait à moi plus que pour un soir. Mais il était ce que ma mère voulait pour moi, et il n’était pas celui pour qui j’avais envie de quitter mon foyer d’enfance.

« Bon… Vous êtes venu ici pour quoi ? Importuner la seule fille ici qui ne risque pas de vous faire perdre encore de l’argent ? Ou espérez-vous seulement miser sur moi auprès de vos amis pour savoir dans combien de temps je peux être dans votre lit ? »

Je me mis à rire en voyant son expression. J’avais la fâcheuse tendance de dire clairement tout ce que j’avais à dire, sans en mesurer les conséquences. Ce trait de caractère m’attirait souvent les foudres du rédacteur en chef au journal, mais je m’en moquais. Dire nos ressentis étaient tellement bons pour le moral.

« J’ai beaucoup de choses à dire, et je réfléchis peu. Par exemple… Le nœud de votre cravate n’est pas bien fait. Ce qui est dommage, parce que vous avez chic allure. Je suis plutôt chanceuse que le bellâtre du soir du casino soit venu vers moi ! »

J’avais déjà oublié son prénom, tiens. je m'étais approchée de lui et je renouais convenablement sa cravate. Et l’appeler « le bellâtre du casino » me plaisait assez lorsque je pensais qu’il ne serait qu’une histoire d’un soir…

Jerry ne se défendit pas quand elle remit de l’ordre dans sa cravate. Il n’avait jamais été très doué malgré le fait que son père avait été du genre à essayer de toujours faire très attention à son allure. Peut-être était-ce des traces d’une certaine provocation du fils envers le père, mais c’était quand même très inconscient. Peut-être qu’il passe tout simplement sa journée à chasser les bandits en complets et donc il n’a pas vraiment envie de s’arranger chaque minute avec toute l’action. Il reste quand même qu’il a un sourire toujours aussi amusé. Elle fait un peu mère poule, mais ça ne le dérange pas trop. Elle est quand même proche de lui et c’est une sensation agréable.

- Content de vous plaire alors. J’aimerais être plus riche, comme ça je pourrais recommencer pour vous.

Jerry restait détendu par rapport à ce qui arrivait, Hedda ne semblait pas être en pâmoison devant lui, mais au moins le défi avait quand même quelque chose qui pouvait lui plaire. Il sentait que les choses pouvaient peut-être s’étendre au-delà du coup d’une nuit simplement parce qu’elle essayait de lui rendre la vie un peu difficile. Jerry pouvait apprécier une femme qui essaie de le défier un peu. Une facile ne vous donne pas l’envie de rester plus longtemps avec.

- J’ai déjà perdu presque tout mon argent, que me reste-t-il sinon, essayez de séduire les jolies filles? Contez-vous au moins chanceuse que je ne vous demande pas de me donner un peu d’argent pour que je puisse jouer à nouveau. Ça se ferait vraiment un faux pas, vraiment impardonnable.

Il devait admettre qu’il voulait l’avoir dans son lit idéalement complètement nu et par-dessus lui. Elle est probablement assez intelligente pour savoir ce qu’il veut. La question est si elle veut rester malgré ces désirs peu recommandables.

- Mon opinion est que la maison gagne toujours. Autant qu’on s’amuse entre temps jusqu’à ce qu’elle le fasse. Les moments de plaisirs, ce sont eux qui font que la vie mérite d’être vécue selon moi, mais si tu a besoin de réfléchir. Je vais te laisser faire.

C’est assez clair que Jerry à la flemme. C’est probablement parce qu’il croit que ses chances avec elles sont assez faibles. Autant essayer le tout pour le tout. Il sent qu’il n’a rien à perdre, e n’est qu’un ange, dans une ville qui en est pleine. En même temps, il ne veut pas atteindre l’échec.

- Vous pouvez choisir le prochain jeu où m’observer, mais après c’est moi qui décide de la prochaine activité.

Jerry que c’était probablement le meilleur plan de la soirée qu’il pouvait passer. Il pourrait aisément demander sa présence une fois. Si elle aimait autant voir les gens flamber leurs agents, pourquoi ne pas satisfaire ses désirs? Cela voudrait dire qu’elle se sentirait peut-être assez reconnaissante pour la laisser

- Qu’est-ce qui arriverait si je réussissais à reprendre l’argent que j’ai perdu? Hum, juste en passant je ne sais pas jouer au poker, alors n’essayer pas de me tester à celui-ci.

Jerry se dit que les machines à sous avaient très peu de chance d’être abordées par celle-ci. Donc, il passait maintenant que les jeux de cartes étaient probablement ceux qu’elle allait prendre. Il se rappela que le black jack est un jeu fondamentalement malhonnête. La banque a plus d’opportunité de gagner, contrairement au Poker, mais Jerry ne connait pas les règles de ce dernier jeu, alors il tente sa chance, autant qu’il peut. C’est probablement la raison pourquoi Hedda l’intéressé? Jerry regarda son partenaire de jeux. Peut-être qu’il allait avoir un fascinant tournoi de pile ou face, il était assez bon pour ça.

- Maintenant que j’y pense, vous faites quoi dans la vie?

- Content de vous plaire alors. J’aimerais être plus riche, comme ça je pourrais recommencer pour vous.
Je le regardais à la fois amusée et l’air de dire « laisse tomber, c’était nul, comme approche de drague » mais je ne lui dis pas, parce qu’il était trop séduisant pour que j’ose le rembarrer.
- J’ai déjà perdu presque tout mon argent, que me reste-t-il sinon, essayez de séduire les jolies filles? Comptez-vous au moins chanceuse que je ne vous demande pas de me donner un peu d’argent pour que je puisse jouer à nouveau. Ça se ferait vraiment un faux pas, vraiment impardonnable.
Je souris en coin avant de répondre, les sourcils froncés, faussement sévère :
« Oh, ce serait très mal poli de demander de l’argent à une jeune femme que vous considérez comme potentiellement idéale pour passer une bonne soirée »
Je ne pus ensuite m’empêcher de le taquiner sur ses piètres qualités de joueur au casino…

Mon opinion est que la maison gagne toujours. Autant qu’on s’amuse entre temps jusqu’à ce qu’elle le fasse. Les moments de plaisirs, ce sont eux qui font que la vie mérite d’être vécue selon moi, mais si tu a besoin de réfléchir. Je vais te laisser faire.

Je me mordis la lèvre, avant de répondre :

« Donc on se tutoie maintenant… D’accord. Et puis je n’ai pas envie de dépenser le moindre sous ce soir, il faudra donc débourser pour moi, ou me bluffer… à moins que tu préfères quitter les lieux sur le champ… »

Je lui jetai un regard sensuel avant de boire une gorgée de mon cocktail.

Vous pouvez choisir le prochain jeu où m’observer, mais après c’est moi qui décide de la prochaine activité.. Qu’est-ce qui arriverait si je réussissais à reprendre l’argent que j’ai perdu? Hum, juste en passant je ne sais pas jouer au poker, alors n’essayer pas de me tester à celui-ci.

J’hochais la tête, signe que j’acceptais le deal. Comme je ne voulais pas vraiment m’éterniser ici, je regardais autour de moi pour trouver un jeu rapide et phare du casino. Je désignais du doigt la roulette russe et annonçais :

« C’lui là… ne mise pas trop, ou choisis le bon numéro haha. »

Sans l’attendre, je me dirigeais d’un pas certain vers le jeu, mon verre de cocktail à la main, d’une démarche qui fit se retourner plusieurs hommes présents. Mon petit jeu fonctionnait à merveille. Le bellâtre et moi seront plus intimes que de simples joueurs qui discutent à un bar…

Il me rejoignit et alors qu’on attendait qu’un joueur parte pour que Jerry prenne sa place, celui-ci me demanda :

Maintenant que j’y pense, vous faites quoi dans la vie?

D’abord, je souris et me mordis la lèvre, parce que j’étais très fière de travailler. Rares étaient les jeunes femmes qui avaient des ambitions professionnelles. La plupart voulait trouver un mari rapidement, qui les mettrait en cloque dans l’année qui suivrait le mariage et elle passerait le restant de leur vie à laver les chaussettes sales de papa et de nettoyer les bouilles poisseuses de leur bambin. Bien que j’espérais un jour me marier et fonder une famille, être femme au foyer ne me faisait pas du tout rêver .Je voulais un mari qui m’aimerait et que j’aimerais pour des valeurs, et pas pour une histoire de bon parti. Et surtout, je rêvais d’enfants désirs. Ma vision était peut-être utopiste, mais en attendant, mon indépendance rassurerait le bellâtre qui voulait certainement trouver de quoi se mettre sous la dent pour un soir…

« Je suis directrice du Chaplin Theatre, le cinéma du centre, en allant vers Santa Monica… J’espère que vous y êtes clients, je n’aime pas les concurrents. »

Je riais doucement et le regardais d’un air appréciateur. Je dévoilais ma nature à vouloir plaisanter. Je me sentais bien et n’avais pas envie de me poser de questions…

« Je rédige aussi quelques chroniques pour le L.A. Times… rien de très influant cela dit, ce sont surtout des pages lues par les femmes… Et vous, vous faites quoi dans la vie, à part s’entêter à perdre au Honey Money ?»

Nouveau grand sourire, alors que je m’étais approchée de lui sans y prêter attention.

- C’est, justement pourquoi je n’ai pas demandé d’argent et pourquoi je risque mes quelques dollars durement gagnés.

Jerry allait presque suggérer qu’elle devrait peut-être travailler pour le casino afin d’appâter de jeune homme innocent afin de les amener à jouer leur argent, mais c’était suggérer qu’elle serait à sa place si elle devenait ce qui peut être considéré comme une version plus classe d’une simple prostituée. Il doute fortement qu’elle comprenne qu’il y a un compliment sur sa beauté là-dedans et même avec le ton de la conversation. Il sent quand même qu’il est un peu sur de la glace fine avec elle.

- Si tu veux quitter, cela ne me dérange pas, mais je crois que je pourrais utiliser encore un peu d’excitation, mais je crois que je réussirais à trouver une source d’excitation en dehors de ce casino. En fait, je crois que je commence à avoir une idée.

Le policier a des sous-entendus assez clairs. Ensuite, il entendit qu’elle était la profession de la jeune dame ce qui sembla le surprendre largement. En même temps, il n’est pas trop dérangé, Jerry répond en prenant une cigarette et l’allumant, mais il est clair qu’il garde son attitude détendue devant tout ce qui passe.

- Une femme libérée et moderne, j’en vois toujours plus chaque jour. Pas que je me plains loin de là.

Jerry est un peu neutre sur la question des droits civiques féminins, en même temps qu’il peut comprendre les frustrations féminines sur le sujet. Ce n’est pas vraiment son combat. De toute façon, il est dans un milieu extrêmement machiste, il verrait difficilement les femmes l’intégrer même si elle était traitée égale aux hommes. Autant ne pas parler de politique avec elle. Il ne croit pas qu’elle soit d’humeur pour ce genre de chose.

- Le chaplin Theatre…hum attendez je crois que j’ai vu Samson and Deliah là-bas. Si j’avais une critique à dire, c’est que vous mettez trop de sel et pas assez de beurre dans votre pop-corn, mais vous avez les sièges les plus confortables de Los Angeles.

Encore une fois, il est un peu difficile à dire s’il est sérieux ou pas. Il aime le cinéma, mais n’a pas vraiment le genre à avoir des locaux favoris, mais s’il commence à sortir avec elle, il commencera à passer plus de temps dans son cinéma. Probablement parce qu’il n’aurait pas payé pour son cinéma. Probablement quelque chose qu’elle n’aimerait pas, mais au moins il ne donnerait pas d’argent à ses concurrents. Pour lui c’était quelque chose

- Non, malheureusement je ne crois pas avoir lu votre chronique, je lis uniquement le Los Angeles Times, désolé de vous décevoir en supportant la compétition cette fois. Je suis sûr que si nous fréquentons davantage dans l’avenir, je changerais de journal.

Il est temps pour lui de se révéler un peu à la jeune dame.

- Pour ma part je suis un dangereux et intrépide détective du LAPD.

Jerry caressa doucement le bras d’Heda du bout des doigts espérant éveiller une certaine réaction chez elle. Essentiellement, il espère qu’elle comprenne qu’il la désire au niveau charnel. Peut-être même plus, il trouve sa compagnie plus que plaisant à avoir. Elle a un charme évident dans sa façon de faire qui rend sa présence désirable plus long terme, qu’une femme a qui on veut uniquement partagé le lit. En même temps, il regrettait pour toute sa vie s’il ne réussissait pas à la voir nue à au moins une occasion.