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 Et pendant ce temps là à Hollywood (Hedda Snicket)

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On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
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Posté le Lun 22 Avr - 19:08
Poste de police d’Hollywood, 14h

Le bureau du sergent Sonny Bowen était un espace de 4 mètres sur 4 avec son bureau, des chaises, un râtelier à clés et une corbeille à papier renversé par terre avec son contenu répandu au sol. Une grande carte de tout Los Angeles était affichée derrière son bureau avec pleins de punaises de couleur pour indiquer quels étaient les informateurs de la brigade criminelles et où ils habitaient en ville. Des paperasses à n’en plus finir étaient punaisées sur un tableau de liège. Une étagère de rangement (mal rangée soit dit en passant) débordait à ras bord de fiches d’arrestations pour vagabondage. Le râtelier à clés débordait de clés en laitons pour cellules, menottes et autres. Le sergent Bowen affalé derrière son bureau s’étira et se gratta les baloches. Cette matinée avait été infernale, jugement sans appel, visez l’échantillon :

7h du matin : carambolage de 4 voitures sur Sunset et la Cienaga avec pour conséquences tôles froissées et demi-douzaine de blessés. Bowen avait du recueillir les témoignages sur les lieux. Le responsable était un rigolo qui roulait dans une De Soto marron et qui faisait une course avec un pachucos mexicain après une soirée bien arrosée dans un club de jazz sur Venice Beach.

8h du matin : un cabanon en préfa derrière les collines d’Hollywood s’effondra en un tas de décombres noyés de pluie, tuant par la même occasion deux adolescents qui avaient fugués de chez leurs parents et qui se pelotonnaient dans le soubassement. Sonny avait dû se taper le coroner pour la morgue du comté.

9h du matin : incendie suite à un court-circuit dans un câble d’alimentation derrière un studio de cinéma de la Warner à Hollywood. Un camion d’incendie et 3 voitures de patrouilles du service du shérif sur les lieux. Sonny se tapa un cafouillage sur la juridiction en débarquant en force avec le LAPD parce que le bleu de service au standard s’était trompé. Il avait pris l’adresse de Sierra Bonita Drive comme relevant de la ville et non du comté. Résultat, Sonny avait dû séparer un adjoint du shérif et un flic qui s’étaient foutus sur la gueule suite à quelques mots mal placés.

10h du matin: 5 conduites en état d’ivresse et bastons sur la voie publique. Des marins de l’US Navy en permission avaient commencé la journée en picolant de la gnôle dans un quartier noir (l’avenue de la fierté afro comme disait les noirs à la cool, ou bien le « Congo » comme disait les crâne pointues du Klan). Sonny avait dû coller les emmerdeurs en cellule de dégrisement en manquant de se faire gerber dessus.

11h du matin : Bastons sur Hollywood boulevard, deux bouseux de l’Iowa venus en touriste s’étaient bastonnés avec deux malabars mexicains qui avaient ensuite pris la fuite dans leur bagnole. Une mercury de 47 avec passage de roux élargis comme les pachucos et les zazous les adoraient depuis les émeutes de 43 à Sleepy Lagoon. Sonny avait dû les courser avec sa patrouilleuse avant de rentrer dans un poteau.

Aussi après son repas de midi, le sergent Bowen avait pronostiqué que cette journée serait merdique. Jugement sans appel.

Il était affalé sur sa chaise, il bailla à s’en décrocher la mâchoire et lança une fléchette sur un portrait de Thad Green le chef des inspecteurs qui jouaient avec ses nerfs depuis quelques temps déjà. Un sergent de la brigade des stups passa devant son bureau et toqua contre la vitre en lui faisant coucou. Sonny lui adressa un doigt d’honneur. Le sergent répondit en ouvrant la porte :

« Déconne pas, y’a une jolie demoiselle qui est là pour une histoire de PV ou de ticket de parking impayés ou un truc du genre, je sais plus. »

« QUOI ?! FAIT ENTRER ! »

Sonny se dépêcha de se recoiffer et s’agenouilla en 4éme vitesse au sol pour redresser sa corbeille à papier et refoutre son contenu dedans.
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Posté le Lun 29 Avr - 13:40
❧ hollywood shit ! ❧


sonny et hedda !



Je courrais le long de l’allée pour rejoindre ma voiture en finissant de mettre ma veste. Mes cheveux étaient déjà en vrac malgré les bigoudis que ma mère m’avait forcée à porter toute la nuit. Berlioz croyait que je m’amusais et me courrait après alors que je me dépêchais de rejoindre ma Cadillac.

« Je dois y aller, mon tout beau. Je suis en retard. »

Je m’étais mise à genoux devant mon chien un instant et je le caressais entre les oreilles avant de poser un baiser sur son visage rapidement. Je me hâtais à l’intérieur de mon véhicule et démarrais en trombe, créant un nuage de poussière dans le chemin sableux de la résidence Snicket. Je pris la route du cinéma où je devais embaucher dans cinq minutes. Or, je mettais toujours environ dix minutes pour y arriver. Dieu, que je détestais être en retard. Pardon papa, pour l’injure à notre Père, je suis déjà de mauvaise humeur et la journée ne fait que commencer !

Enfin, je me gare – très mal – devant le cinéma, pour ne pas marcher, à moitié sur le trottoir. Je reviendrais dans cinq minutes me garer convenablement, quand la caisse sera ouverte, et que mon employé gérera les premiers clients. Rapidement, je me hâtais à l’intérieur et me pris le talon dans la bordure d’une porte et me rétamais sur le sol du hall. Encore au sol, je relevais la tête et soupirais en constatant que seul mon employé avait assisté au spectacle et qu’il se dépêchait de venir s’assurer que j’allais bien, non sans rire. Encore pressée, je me dirigeais vers les caisses et les ouvris. Il fallait vraiment que je fasse le double pour l’employé, au cas où ce genre de situation se reproduise.

Une fois tout en place pour accueillir les clients, je ressortis et allais vers ma voiture. J’ouvris de grands yeux et me stoppais un instant sur place, les poings serrés le long de mon corps, les narines s’enflant sous la colère qui montait. Un agent de la LAPD était posté devant ma voiture, en train de griffonner des notes sur son carnet, puis, je le vis recopier la plaque d’immatriculation. D’un pas vif, je m’avançais vers lui en lui disant que je partais mais il ne voulut rien savoir et posa la contravention sur mon pare-brise, en s’autorisant en plus à faire un commentaire comme quoi il ne servait à rien d’avoir une Cadillac flambant neuve si je ne savais pas la garer convenablement. Heureusement pour lui, je n’étais pas du genre à vouloir aggraver mon cas, mais j’aurais bien aimé, à cet instant, salir un peu son bel uniforme. Il ne lui allait pas d’ailleurs. Jerry avait été tellement plus sexy dans le sien, le lendemain de notre nuit passée ensemble. Non, franchement. C’était juste pour une nuit, ne pense pas à lui…

Journée pourrie, volume deux. Alors que je m’étais garée plus loin après avoir eu des envies de meurtre auprès de l’agent de police, ma journée de travail touchait à sa fin. C’était au tour de mon employé d’assurer la séance de la soirée, je pouvais donc quitter les lieux à seize heures. Et je comptais bien aller au poste de police, pour régler cette affaire de contravention, parce que là, je comptais poser une réclamation. Je fouillais dans mon sac à la recherche de la contravention et m’en munit le temps de mémoriser l’adresse. Super, le flic ne travaillait même pas au siège, je devais me rendre au poste d’Hollywood. Que diable était-il venu se perdre en centre-ville de L.A. c’lui là ? Même les musiques de jazz de la radio ne suffirent pas à me détendre le temps du trajet. Je me garais bientôt sur le parking du commissariat d’Hollywood et me renseignais auprès de l’accueil où l’on me dirigea au bon étage, au bon bureau.

Je fronçais les sourcils en entendant du remue-ménage à l’intérieur du bureau. Quand le silence sembla revenir, je frappais distinctement à la porte alors qu’un policier me fit signe de manifester mon arrivée. Une voix d’homme m’invita à entrer. Je poussais la poignée de la porte et devint charmante, de bonne humeur, et souriante en m’avançant vers le policier.

« Bonjour, monsieur. Vos collègues m’ont conseillée de me tourner vers vous, afin de régler un petit soucis de contravention. »

Je baissais la tête dans mon sac pendu à mon épaule à la recherche de la contravention que je sortis et la posais devant lui, sur son bureau.

« Je revenais à ma voiture, votre collègue mettait la contravention. Il n’a rien voulu savoir alors que le stationnement est considéré comme un arrêt minute. La contravention est au prix fort. Je veux bien croire que j’ai commis une erreur en me garant ici, cher monsieur, mais je pense sincèrement qu’il y a eu abus. »

Je lui fis le plus beau des sourires niais qu’une femme peut faire à un homme pour lui séduire, et je m’assis face à son bureau sur la chaise qui se trouvait là, en croisant les jambes et posant mes mains sur mes genoux, comme une bonne petite protestante que j’étais. Être fille de pasteur a des avantages… les gens vous prennent pour une Sainte. J’étais vraiment à l’aise dans mon rôle pour le tromper et gagner ainsi cinquante dollars lorsque mon regard se porta sur une photographie sur laquelle se tenait fièrement le policier qui me faisait face. Il serrait la main d’un autre policier qui n’était autre que… Jerry. Je me raidis et regardais mon interlocuteur puis, à nouveau la photographie, et restais muette à ce sujet pour l’instant et dus me pincer les lèvres pour ne pas laisser sortir la question qui me brûlait les lèvres.



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Posté le Mar 30 Avr - 8:32
Finalement cette journée n’était pas si merdique, visez moi un peu le jolie petit lot qui venait de rentrer dans ce bureau. Sonny fit un laaaaarge sourire. Il l’écouta bien sagement, prêt à faire sauter son PV et faire gentil-gentil juste pour avoir rencard avec la demoiselle au graumann avec une table pour deux personnes dans un coin tranquille avec champagne.

« J’en doute pas Mademoiselle, oublions ce PV, mais cela a un prix… genre vous et moi pour un petit resto sympa ? »

C’était le moment de jouer le flic héroïque pour profiter du prestige de l’uniforme afin de charmer la donzelle. Bowen remarqua son regard qui allait en plein sur la photographie faîtes pas les journaleux à l’occasion d’une enquête.

« On aime les insignes ma jolie ? Régalez-vous et matez, ici votre serviteur en compagnie du lieutenant Considine des mœurs et en compagnie de Jerry Hooper, le meilleur limier du service des inspecteurs. C’est pas des beau-gosses tout ça ? Le premier est le petit protégé du capitaine Al Dietrich, l’un des pontes dans les petits papiers du shérif du comté. Quant à l’autre c’est le bonheur de ces dames. Et moi, sergent Sonny Bowen de la criminelle, pour vous servir. »

Il déchira avec nonchalance le PV et étira son sourire.

« Je vois vos yeux qui brillent, voulez-vous entendre les récits des gagneurs du LAPD ? J’en ai des tas à revendre et je serais raaaaavit de vous les servir dans un tête à tête entre moi et votre jolie corps. Visez plutôt, voilà un avant-goût. »

Il ouvrit un tiroir de son bureau et tendit à la fille un extrait d’un article de presse. Un gros titre sur 5 colonnes, l’inspecteur Jerry Hooper entouré des mecs du bureau de Thad Green, les inspecteurs en costard, les cadors du LAPD en matière de cervelle et d’investigation. Bowen enchaina, sentant qu’il tenait le bon bout, le joli minois assis dans son bureau semblait intéressé par les flics visiblement.

« C’était à Variety International Pictures, le studio de cinéma d’Hollywood Ouest, juste à côté de la MGM. Nous on s’était ramené comme des cons avec nos rodeuses du LAPD et nos insignes de police au revers du costard. Mais pas Jerry, car le môme voyez-vous est dans le genre à aimer à se faire passer pour un voyou et s’infiltrer et bosser en couverture pour mieux alpaguer les vilains. Bon dieu vous auriez dû voir le gosse Hooper en train de courser sur le plateau de ciné à la poursuite du suspect, il a bousculé un cow-boy et un indien sur le plateau de tournage de Fort Alamo. C’est dur pour un vieux de la vieille comme moi de courir après le petit Jerry car il course vite le salaud. J’ai renversé un décor en carton et en papier mâché du grand canyon. Le suspect a ouvert le feu, et voilà que le Jerry sort son bidule et troue des bisons en train de brouter, peints en carton, le vilain planqué derrière à eut la frousse de sa vie, car voyez-vous, ça c’est Jerry, il peut pas se contenter de les foutres derrière les barreaux, il aime leur coller la frousse de leur vie. Le réalisateur croyait que Jerry et moi on était de vrais acteurs ayant surgit sur le plateau il a gueulé à Jerry : Coupé ! Tu fous quoi ? C’était pas prévu dans le scénario ! AH AH AH ! Sacré Jerry. Mais parlons plutôt de nous deux jolies yeux, que diriez-vous d’une sortie ciné avec moi après le resto ? Il passe un film au Derry Theater, un truc pour couple, ça s’appelle LOVE… j’aime le titre… »
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Posté le Jeu 2 Mai - 14:53
« J’en doute pas Mademoiselle, oublions ce PV, mais cela a un prix… genre vous et moi pour un petit resto sympa ? »

Au départ, je souris. Parce qu’il veut bien oublier ce PV. Ensuite, je trouve ça moins drôle quand il me demande un rancard en échange. L’art de corruption était rentré dans les mœurs, pour de bon. Et il avait frappé à la mauvaise porte. Heureusement pour lui, mes pensées furent brouillées par une photo sur laquelle je reconnus le bellâtre du casino. Bien sûr, j’étais face à un agent de la L.A.P.D qui avait de l’expérience… il ne manqua pas de remarquer mon regard. Et ce fut à ce moment-là qu’il devint un peu plus collant qu’il ne l’était déjà.

« On aime les insignes ma jolie ? Régalez-vous et matez, ici votre serviteur en compagnie du lieutenant Considine des mœurs et en compagnie de Jerry Hooper, le meilleur limier du service des inspecteurs. C’est pas des beau-gosses tout ça ? Le premier est le petit protégé du capitaine Al Dietrich, l’un des pontes dans les petits papiers du shérif du comté. Quant à l’autre c’est le bonheur de ces dames. Et moi, sergent Sonny Bowen de la criminelle, pour vous servir. »

Jerry Hopper. C’était bien lui. Le reste de ses paroles me passèrent par-dessus la tête. Je n’en avais que faire de son air vantard et je détestais qu’il m’appelle ma jolie ! Mais je gardais la bouche fermée, tout simplement parce qu’il était d’accord pour faire sauter mon PV. Mais comme il l’avait encore entre les doigts, savait-on jamais, je préférais lui sourire bêtement et faire semblant de boire ses paroles. Puis, ô grand miracle, il déchira le petit papier qui faisait l’objet de ma visite. Mon visage s’éclaira et mes yeux se mirent à pétiller de bonheur. Trente dollars d’économie. Pour moi, c’était beaucoup ! Ma journée pourrie commençait à devenir sympathique…

« Je vois vos yeux qui brillent, voulez-vous entendre les récits des gagneurs du LAPD ? J’en ai des tas à revendre et je serais raaaaavit de vous les servir dans un tête à tête entre moi et votre jolie corps. Visez plutôt, voilà un avant-goût. »

Je me retins de rire. Ha ça, pour briller, mes yeux brillaient ! Seulement, ce qui me faisait moins rêver, c’était son invitation. Je me trouvais visiblement face à un dilemme. Il avait été sympa de faire sauter ma contravention, je me semblais minablement redevable. Par contre, au secours le dîner, s’il passait son temps à me raconter ses exploits de sergent du L.A.P.D. Même Jerry semblait loin dans la tête du sergent à cet instant. Dommage, ses exploits à lui m’auraient peut-être au moins intéressée…

Et il partit dans un long récit, sans même me laisser le temps de répondre à son invitation. Cela me dérangeait parce que j’avais l’impression que c’était acquis pour lui. Qu’il était évident que j’accepte son invitation, que le restaurant était un moyen pour moi de le remercier de m’avoir permise de ne pas payer mon pv. Franchement, il commençait à m’agacer… son récit qui s’en suivit, cependant, capta un peu plus mon attention. Je restais stoïque face à lui mais je devais reconnaître que le bellâtre Jerry interpelait mon attention. Et je pensais souvent à lui ces derniers jours, depuis cette nuit au casino…

Je finis par soupirer, l’écoutant d’une oreille distraite, repensant à la nuit passée en compagnie du beau policier. Puis, mon regard se posa sur Bowen lorsqu’il parla du cinéma qui me faisait concurrence. J’eus un rire nerveux et agacé avant de lui répondre :

« Sans vouloir vous offenser, sergent… Bowen, je suis moi-même gérante d’un cinéma. Le plus gros et le plus grand de Los Angeles, dans le centre, en partant vers Santa Monica. « LOVE » est une véritable daube qui n’a fait que 92 entrées son premier jour. »

Je lui souris de toutes mes dents, en me redressant bien droite sur ma chaise face à lui. Il avait bien choisi, tiens, en parlant cinéma avec moi. J’étais certaine de gagner sur ce terrain-là, d’autant plus que je pourrais glisser quelques pics qu’il ne s’en rendrait même pas compte tant il était certain que j’avais succombé à son charme.

« Sergent Bowen… Je vous suis très reconnaissante du geste que vous avez fait pour moi. Considérez que l’aventure de Hopper qui est pris pour un acteur hollywoodien me suffira, en guise de bon temps passé avec… mon joli corps ? Sachez que mon père n’apprécierait guère qu’un homme aussi digne que vous tente de flirter avec sa fille. »

Je lui souris à nouveau, et pour bien clarifier les choses, je précisais :

« Peut-être que vous n’aviez pas bien cerné la situation. Je suis miss Skeeter Snicket. À la fois la fille du pasteur de la ville et Skeeter, la chroniqueuse qui ne mâche pas ses mots concernant la corruption au sein de votre établissement. Enchantée monsieur Bowen… Et ce qui est le plus dommage, c’est que vous avez déjà déchiré ma contravention, alors que je n’ai pas accepté le dîner au restaurant. Quant au cinéma, je vois tous les films gratuitement, je me dois de décliner votre invitation, surtout chez mon concurrent ! »

Je lui fis un nouveau grand sourire en lissant le bas de ma jupe au-dessus de mon genou du bout des doigts. J’avais la tenue de la féministe par excellence. Bien que je cachais mon envie d’en savoir plus sur Jerry Hopper, j’espérais que mon discours l’avait convaincu que j’avais aussi l’esprit féministe.
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Posté le Ven 3 Mai - 10:30
Le sergent s’attendait à tout sauf à ça. La blonde avait du répondant et l’avait envoyé bouler comme jamais auparavant. Il resta muet de stupéfaction après l’avoir écouté avec surprise, les yeux écarquillés. Pendant un instant il resta immobile dans une totale incertitude, on ne savait pas s’il allait bondir de son bureau pour l’arrêter pour outrage à agent ou bien s’il allait confus lui présenter ses plus plates excuses. Au final il ne fit ni l’un, ni l’autre, il réagit à la façon typique de Sonny Bowen : il jeta sa tête en arrière, tapa du plat de la main sur la table et s’esclaffa.

« Vous marquez un point beauté ! Ça c’est ce qui appelle avoir des cojones comme diraient les petits durs mexicains du Vario. Vous en avez à revendre et je suis sûr que ça plairait aux beaux-gosses du service comme Hopper par exemple, ou encore Stemmons, voir même avec Nash, nos jeunes inspecteurs vigoureux aux belles gueules aiment les tigresses qui en ont autant dans le ciboulot qu’eux ! »

Il se leva de son bureau sans cesser de rire et se dirigea vers la commode pour prendre un couteau à cran qu’il avait confisqué à une petite frappe qu’il avait fouillé la semaine derrière à l’entrée de Beverly Hills. Il vint se rassoir en se curant les ongles avec le couteau.

« Fille de pasteur vous me dîtes ? Décidément on trouve de tout dans la cité des anges, mêmes des filles bien roulé qui ont pour père des fanas de Jésus. C’est rare mais ça existe vu votre jolie anatomie assise en face de moi. Vous devez faire le bonheur sexuel d’un p’tit chanceux, dommage que ce ne soit pas moi ! »

Il n’osait pas se l’avouer mais il admirait la répartit de la jeune femme, peu d’entre elles osaient remballer de la sorte un gradé de la criminelle. Mais piqué dans son orgueil, Bowen avait envie de l’impressionner pour lui montrer que dans le service il était un vieux de la vieille à qui on ne l’a fait plus, et il cherchait un baratin à lui lancer pour lui montrer que son esprit était aussi affuté que le sien.

« Avec votre impertinence je pourrais vous inculper pour outrage à agent ma petite, mais je vais fermer les yeux comme pour le PV parce que vous m’êtes sympathique et ravissante en plus ce qui ne gâte rien ! Mais en échange de mon indulgence il y a un prix à payer ! »

Il lui lança un gros sourire sardonique et moqueur.

« Je suis de surveillance tout l’après-midi, collé à ce bureau et j’ai personne pour me tenir compagnie, je vais m’ennuyer comme un rat mort alors je vous contrains à rester une heure ou deux avec moi pour me tenir compagnie histoire de passer le temps en charmante compagnie ! J’en ai des tas à vous raconter et vous aussi j’en suis sûr ! Et comme je suis pas rabat joie je vous ferais le récit édifiant de tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le LAPD, vous avez juste à demander ce que vous voulez. Je connais tout de ses héros et de ses méchants, de ses secrets et de ses moments de gloire, avec les infos que je vais vous refiler vous pourrez vous en donner à cœur joie pour votre feuille de chou, je me fous des conséquences, le bureau n’est plus à ça près depuis que les flics de cette ville se sont tous compromis dans l’affaire de Sleepy Lagoon et l’assassinat de Jose Diaz. Sans parler du fait que le public nous en veut de pas avoir retrouvé le tueur du Dahlia noir, pauvre môme quand j’y repense, vous savez je faisais partis de l’équipe qui a ramassé son cadavre. »
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Posté le Jeu 9 Mai - 13:01
Maintenant que ma contravention était déchirée et que j’avais pu économiser trente dollars, je n’avais plus qu’une envie : sortir de ce bureau… à moins qu’il soit bien placé pour me permettre de revoir Jerry. Je soupirais à cette pensée. Sérieusement, depuis quand je m’attachais à un garçon ?! Je me fichais éperdument que Bowen soit de la L.A.P.D, je ne me gênais pas de lui dire le fond de ma pensée… Mais il sembla s’en amuser.

« Vous marquez un point beauté ! Ça c’est ce qui appelle avoir des cojones comme diraient les petits durs mexicains du Vario. Vous en avez à revendre et je suis sûr que ça plairait aux beaux-gosses du service comme Hopper par exemple, ou encore Stemmons, voir même avec Nash, nos jeunes inspecteurs vigoureux aux belles gueules aiment les tigresses qui en ont autant dans le ciboulot qu’eux ! »

Je levais un sourcil, ayant du mal à suivre son discours. Je sursautais légèrement en entendant le nom de famille de Jerry avant de soupirer longuement, complètement blasée. Moi, une tigresse ? La blague. Je n’avais rien des canons de beauté que l’on voyait sur les panneaux publicitaires. Je le suivis du regard alors qu’il se levait, alors que je lui annonçais fièrement, les épaules relevées, en remettant bien mon foulard sur mes épaules : J’étais la fille du pasteur Snicket, qui était une figure aimée et respectée de la ville.

« Fille de pasteur vous me dîtes ? Décidément on trouve de tout dans la cité des anges, mêmes des filles bien roulé qui ont pour père des fanas de Jésus. C’est rare mais ça existe vu votre jolie anatomie assise en face de moi. Vous devez faire le bonheur sexuel d’un p’tit chanceux, dommage que ce ne soit pas moi ! »

Je grimaçais en le regardant se curer les ongles avec son couteau. Je le trouvais grossier, écœurant et sa confiance en lui me donnait envie de vomir. Et m’imaginer au lit avec lui, c’était le bouquet. Je me levais vivement et allai me mettre dos à lui, et ne pus me retenir de l’affubler de quelques reproches et commentaires sur son attitude. Agacée, je sortis une cigarette de mon sac et l’allumai, et commençais à la consommer en regardant par la fenêtre. Je ne lui en avais même pas offert une, il pouvait toujours rêver.

« Avec votre impertinence je pourrais vous inculper pour outrage à agent ma petite, mais je vais fermer les yeux comme pour le PV parce que vous m’êtes sympathique et ravissante en plus ce qui ne gâte rien ! Mais en échange de mon indulgence il y a un prix à payer ! »

Je me tournai vers lui en envoyant dans la pièce la fumée de ma cigarette. Je lui adressais un grand sourire forcé et hypocrite.

« Je vous remercie pour vos compliments, Bowen. Mais je devais arrêter de fumer. Vous m’avez agacée et forcée à en fumer une ! Vous avez de la chance, je suis dans un beau jour… je suis certainement moins sympathique, parfois. »

Bowen m’agaçait au plus haut point et j’étais loin de me douter de ce qui allait suivre après avoir rejeté son invitation au restaurant et au cinéma.

« Je suis de surveillance tout l’après-midi, collé à ce bureau et j’ai personne pour me tenir compagnie, je vais m’ennuyer comme un rat mort alors je vous contrains à rester une heure ou deux avec moi pour me tenir compagnie histoire de passer le temps en charmante compagnie ! J’en ai des tas à vous raconter et vous aussi j’en suis sûr ! Et comme je suis pas rabat joie je vous ferais le récit édifiant de tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le LAPD, vous avez juste à demander ce que vous voulez. Je connais tout de ses héros et de ses méchants, de ses secrets et de ses moments de gloire, avec les infos que je vais vous refiler vous pourrez vous en donner à cœur joie pour votre feuille de chou, je me fous des conséquences, le bureau n’est plus à ça près depuis que les flics de cette ville se sont tous compromis dans l’affaire de Sleepy Lagoon et l’assassinat de Jose Diaz. Sans parler du fait que le public nous en veut de pas avoir retrouvé le tueur du Dahlia noir, pauvre môme quand j’y repense, vous savez je faisais partis de l’équipe qui a ramassé son cadavre. »

Je finis par revenir m’assoir face à lui, attirée par les affaires confidentielles de la police. Bien sûr, je n’écrivais qu’une chronique pour ménagères dans le L.A. Times… mais il n’était pas censé savoir cela. Je me penchais vers son bureau, les genoux croisés, le coude sur ma cuisse tenant toujours ma cigarette et je lui demandais :

« Vous avez parlé de récit édifiant ? Vous voulez dire, des affaires troubles ? Le Dahlia Noir reste une affaire dont je ne préfère pas me mêler… Mais… toutes mes félicitations, si vous avez aidé à sa résolution… »

Le bougre avait piqué ma curiosité. Je sortais mon calepin de mon sac et haussais les épaules en finissant par ouvrir mon paquet de cigarette et le lui tendre.

« Vous en voulez une ? Je ne dirai pas non à un petit thé, monsieur Bowen. Après tout, deux heures, c’est long. Et c’est plus agréable de discuter en buvant un thé ou un café, pour vous peut-être ? Je vous attends ici. »

Je lui adressais un immense sourire, mon stylo était déjà prêt à griffonner à toute vitesse sur mon calepin. Mais comme pour me venger qu’il me garde prisonnière de son bureau qui sentait le bouc, je lui dis, pour qu’il me serve enfin mon thé.

« Au fait, je prends un sucre. Dans mon thé. Vous savez... Et un thé à la menthe si vous avez ! »

Mon sourire restait bien en place sur mon visage et je comptais bien lui mener la vie difficile pendant qu’il me vanterait les mérites de L.A.P.D… qui ne seront jamais publiés dans le moindre journal !
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On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
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❧ PSEUDO : Sonny
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 143
❧ AVATAR : Christian Bale
❧ COPYRIGHT : bazzart
❧ DOLLARS : 221
❧ MULTICOMPTES : Sawyer Hudson
❧ ÂGE DU PERSO : 39 ans
❧ OCCUPATION : Sergent dans la brigade criminelle de la police de Los Angeles
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : non loin du poste de la 77éme



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Dim 12 Mai - 10:09
La garce voulait jouer avec ses nerfs. Un thé ? Et puis quoi encore ? On était pas dans une fumerie d’opium de Chinatown mais dans un commissariat. Y’avait pas de thé ici.

« Vous voulez pas plutôt une boisson d’homme ? Bon ça va j’ai compris. »

Il se leva et déguerpit de son bureau jusqu’à la salle de revue. Plus de 20 flics tapaient leurs rapports à la machine avec un seul doigt et en cherchant la bonne touche.

« Y’aurais pas du thé ici ? »

Eclat de rire général. Bowen revint furieux dans sa pièce et déposa une tasse de café sur le bureau.

« C’est tout ce que y’avait ma belle. »

Il revint s’affaler sur son fauteuil tout en foutant ses deux pieds croisés sur la table et commença à jouer avec son couteau à cran après avoir finis de se curer les ongles avec.

« Si y’a bien un gus dont vous avez intérêt à retenir le nom dans les forces du glorieux LAPD, c’est bien Jerry Hopper, notez bien son nom ma jolie. »

Bowen lui balança négligemment un post-it.

« Et notez bien l’adresse du bellâtre et son numéro de téléphone que je vous donne ici, car il vaut le coup que vous l’interviewez. La première fois que j’ai rencontré cette légende c’était pendant la guerre. Il était soldat lui ! Et il était revenus une fois en permission à je ne sais plus quelle date. Voyez-vous, moi j’ai été réformé par le médecin après Pearl Harbor car j’avais un colon mal en point et des genoux faiblards. Donc j’ai pas pu participer au conflit et je suis resté flic à LA. La division de central prenait quand même les choses au sérieux et on nous obligeait à participer à des simulations d’alertes aériennes, des simulations de couvre-feu, des simulations d’évacuations d’incendie qui nous tenaient debout au garde à vous sur Hollywood Boulevard et Griffith Park. On avait dans l’espoir que les Mitsubishi allaient décoller des porte-avions comme à Pearl Harbor pour venir nous bombarder pour nous donner l’illusion à nous les flics de paraître moins stupides. Bref c’est à cette époque que j’ai connus Jerry. C’était avant l’incident de Sleepy Lagoon et avant que Mickey Cohen prenne le pouvoir dans les rues. Les pachucos mexicains dominaient le crime dans notre belle ville. Il y avait eu une rixe dans un bar entre un militaire américain en permission et un pachuco. Les hispanos sont venus en force de Chavez Ravine avec des battes de base-ball et des planches cloutés. Les mecs de l’US Navy qui devaient partir pour le pacifique se sont pas fait prier et sont venus en force eux aussi pendant leur perm. Alors le commissariat paniqué nous a envoyé en renfort avec la brigade anti-émeute. Ce jour-là c’était le bordel. Y’a pas mal de magasins sur Venice beach qui ont été démolis par l’émeute et plein de palmiers sur la croisette qui ont été arrachés ! C’est vous dire ! Vous auriez dû voir les gangsters mexicains en costard nanar, pli rasoirs, revers de tafiole et chevelure plaquée à l’argentine comme tous les hispano gominés. J’étais dans de sales draps avec les autres et c’est là que notre héros à surgit. Je crois que c’est quand il portait l’uniformes que Jerry boucle d’or a levé le plus de filles car ça lui allait bien. Sur la bodega, il a joué des poings avec brio contre les mex et a sauvé pas mal de p’tits gars du LAPD de la dérouillée générale ! Oui car en plus nos supérieurs nous avaient interdit de prendre nos flingues ! Seulement les matraques, fallait pas de morts. Ils craignaient les répercussions de la presse. »

Sonny s’interrompit, il entendit des cris dans le couloir. Deux mecs de la brigade des mœurs trainaient un maquereau en costard menotté qui hurlait pendant qu’une de ses putes le suivait en criant après les deux flics.

« Faîtes pas attention M’amzelle, juste un jour comme un autre au poste d’Hollywood. On en était où déjà ? Ah oui Hopper. Quel homme ! Y’ a un truc qui le différencie des autres flics. Il supporte pas les mecs qui cognent les femmes. En général si les maris violents et tabasseurs d’épouses sont acquittés dans un procès conjugal, Jerry se ramène pour une dérouillée quand le mari en question fête sa victoire dans un bar. Jerry garde les dates de libérations des condamnés dans son bazar et il leur envoie des cartes postales alors qu’ils sont dans les fermes prisons de Californie et il menace les agents de probation si les types se tiennent pas à carreau avec les femmes une fois sortie. Si ils recommençant à taper les dames, Jerry leur tombe dessus. Un vrai chevalier servant. Le commissaire aime tellement le gamin et son amour pour les femmes qu’il s’est arrangé pour faire sauter toutes les plaintes pour intimidations et usage abusif de la force que Jerry s’est pris sur le dos. »

Sonny se mit à rire et s’étira avant de croiser ses bras derrière sa tête comme s’il était sur un transat.

« Mais Jerry a quand même un sérieux problème. Voilà il s’est mis en tête une idée suicidaire, stupide et hors de propos. Il est persuadé qu’on peut faire tomber Mickey Cohen, et il a cette lueur dans les yeux. Je crois que Jerry se prend pour ce putain de Elliot Ness face à ce putain d’Al Capone. »
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Et pendant ce temps là à Hollywood (Hedda Snicket)

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