« To Protect and to Serve ». Floqué sur l’écusson des hommes vaillants de LAPD, Los Angeles Police Department. Une devise utopique pour certains, futile pour d’autres. Et pour cause, depuis son illustre et célèbre fondation en 1869, la LAPD a pour terne notoriété d’être corruptible à souhait. Nombreux sont les pâles récits au sujet de la police municipale de L.A. qui entache son blason et ses codes. Fausses preuves, association de malfaiteurs, maltraitance, faux témoignages... Passons sur l’aussi large que longue liste des flics ripoux qui ont autrefois, au moins autant que présentement, constitué les rangs de la LAPD.
Malgré tout, elle demeure l’institution phare de la ville, garante de l’autorité, de la sécurité, de la protection. Et c’est cette influence, au demeurant incontestée, qui en font un des terrains de jeu favoris de La Pègre.

Soit passons, que vous soyez le flic intègre, ou celui qui se sert de son uniforme comme un moyen peu scrupuleux d’assouvir un égoïsme exacerbé, les règles sont les mêmes au sein de la LAPD.

Quels types d'hommes faut-il être pour venir grossir les rangs de la LAPD?

Il faut savoir qu’il n’existe aucune femme en uniforme. En ce sens, le plus charmant des sexes ne sera jamais présent sur le terrain, prête à dégainer son arme à la première fusillade. Non, les femmes que l’on retrouve à LAPD sont cantonnées aux bureaux. Dans les plus réguliers des cas s’acquittant exclusivement des missions d’administrations. Toutefois, il n’est surprenant de voir quelques dames affectées à des services donnés en fonction de leurs compétences authentiques. La majorité des agents de la LAPD sont donc des hommes. Certains sont d'anciens militaires, dont la reconversion dans les forces de l'ordre tombait sous le sens, d'autres sont simplement des citoyens ayant eu la simple et ê combien louable volonté de combattre le crime. Ou d'en profiter ?

Comment on l'obtient, ce blason, au juste ?

Intégrer le controversé corps de la LAPD n'est en soi pas un exploit. Une simple formation d'un an est nécessaire, afin de vous faire aux maniements des armes et divers outils. L'examen se compose d'un frugale examen pratique, puis théorie. A l'inverse, les soldats en réinsertion civile se voit l'opportunité d'un emplois gradé, et sans autres formes de formations.

Et le boulot, ça consiste en quoi ?

On distingue 4 service au sein de la LAPD, que vous trouverez ci-dessous. Ils sont dirigés par les têtes pensantes, installées au Q.G. Il faut néanmoins savoir que des bureaux de police ont fleuris un peu partout dans la ville.

❧ services des stupéfiants L’un des plus denses de la LAPD. C’est aussi un secteur particulièrement sensible. Dangereux, puisqu’il implique de faire entrave au vrai cœur de métier de La Pègre. Lutter contre la drogue, c’est un peu tenter d’éradiquer une fourmilière avec un cure-dent. A chaque fourmi écrasée, il y a cette frustrante et désagréable impression d’en voir surgir le double ; Ce secteur fait beaucoup l’objet de mission d’infiltration.

❧ service de la circulation Que l’on soit honnête, quelque soit le flic, il y a fait ses gammes. C’est en somme toute un métier tout ce qu’il y a de plus tranquille, si on omet qu’ils sont parfois en première ligne et qu’ils font souvent l’objet d’un simple dommage collatéral. Vous savez, être au mauvais endroit, au mauvais moment ? Le plus souvent, un agent de la LAPD ne s’imagine pas guider des voitures toute sa carrière, ce serait vu comme l’illustration imperfectible de la honte.
❧ forces d'intervention Où l’équivalent de notre SWAT actuel. Une poignée d’homme, surentraînés, conditionnés, formatés, équipés avec les armes les plus meurtrières. Les forces d’intervention sont le fer de lance de la LAPD. Néanmoins, intégrer ce prestigieux corps de police n’est pas sans sacrifice. Cela réclame une discrétion hors-norme, ainsi qu’un esprit et un corps affûté, taillé à toute épreuve. Enfin, sont sélectionnés les personnes sans familles, sans attaches. Ce sont des soldats, des machines, soumises aux ordres. La réflexion ne leur est pas permise.

❧ service antigang Sans conteste le plus actif de la LAPD. C’est celui-là même qui fait l’objet de la corruption la plus vile et importante de la police. Leur tâche ? En théorie, lutter contre La Pègre, démanteler l’empire de Cohen et celui de tout autre aliéné qui aurait l’audace de prendre L.A. pour une cour de récré. Mais en pratique, le service anti-gang est rongé par les pots de vin et les basses besognes. Ainsi, le principal ennemi de la mafia s’avère aussi, et surtout, son meilleur allié. Malgré tout, il demeure quelques irréductibles, mais ils sont veillés, avec l’étrange sensation d’être suivi. Simple impression ?[/list]

Et la hiérarchie, ça donne quoi ?

On retrouve aussi un système de promotion, qui débouche sur un grade. La hiérarchie est stricte et verticale. Le plus haut gradé commande, le plus bas exécute. La promotion s’acquière par ancienneté, par compétences ou par faits d’armes. Bien que de plus en plus de promotion sont justifiées par des raisons ombrageuses. Qui vient de souffler ‘corruption’ ?
Voici la liste croissante des grades :

- Police Officer.
- Senior Lead Officer.
- Detective I – ou inspecteur –
- Police Sergeant I
- Detective II
- Police Sergeant II
- Detective III
- Lieutenant – A noter qu’à partir de ce grade, le policier ne fait plus de terrain -
- Captain
- Commander – Ils sont 4, chacun à la tête d’un service -
- Deputy Chief of Police – grade unique -
- Assistant Chief of Police – grade unique -
- Chief of Police – grade unique -


Chaque policier peut choisir ou non d’avoir un coéquipier.