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 Undisclosed desires (Law)

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Z'avez pas un plan du métro ?
Brunhilde H. Hertmann
Z'avez pas un plan du métro ?
Nice to meet you, this is
Brunhilde H. Hertmann
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❧ PSEUDO : Sayo
❧ À L.A. DEPUIS LE : 17/04/2013
❧ MESSAGES : 371
❧ AVATAR : A. Seyfried
❧ COPYRIGHT : Herjuliwiii
❧ DOLLARS : 536
❧ MULTICOMPTES : /
❧ ÂGE DU PERSO : 25 ans
❧ OCCUPATION : Violoniste
❧ STATUT CIVIL : Célibataire en partenariat domestique avec un berger allemand



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Mar 11 Juin - 13:02


Undisclosed desires



La journée avait été dure. Aujourd’hui, c’était le grand jour. Celui que tout le monde attendait. Et redoutait. Le soir de la Première était arrivé. Les membres de l’opéra de Los Angeles n’avaient plus qu’une journée pour réaliser les derniers préparatifs avant le grand soir. Comme le reste de la troupe, Brunhilde était arrivée tôt au Red Velvet. Elle prit sa place auprès des autres musiciens. Sortant ses partitions, assurant que son violon était bien accordé. Durant toute la mâtiné, c’était répétition générale. Le spectacle choisir, Carmen de Bizet, était un opéra qui durait presque trois heures, il fallait donc s’y prendre tôt pour pouvoir répéter correctement, au moins deux si ce n’est trois. Le choix de cet opéra n’avait rien d’innocent. Le cinéma, les films à l’eau de rose hollywoodiens avec les femmes fatales, inaccessibles qui font tant rêvé la gente féminine et tout autant bavait la gente masculine. Carmen était ce genre de femme. Provocante, intouchable, enviable à en mourir. Par cette pièce jouait de manière aussi vraie que nature, le directeur de l’opéra espérait bien toucher son public, leur donner à nouveau envie de passer leurs soirées ici plutôt que devant un écran. Un vrai défi qui se fit ressentir tout au long des mois de préparation. Il fallait que tout soit parfait. Et il ne cessait de le répéter. A croire qu’il était bien plus stressé que les artistes. Inspirant profondément, la jeune femme commença alors à pincer et frotter les cordes de l’instrument en rythme avec la musique et avec les autres musiciens. Ils jouèrent ainsi la pièce en entier une fois, entrecoupée par les avis et conseils du metteur en scène et du chef d’orchestre. La démotivation et le stress se faisaient ressentir. Tout le monde était sur les nerfs, prêt à hurler sur le premier qui ose dire quelque chose. Les tensions étaient plus vives au fur et à mesure que l’heure tournait. Quelques mots plus hauts que les autres, des larmes de stress, des crises de nerfs. L’Allemande essayait de rester au maximum en dehors de tout ça. Elle avait déjà suffisamment de pression. Elle avait été choisie pour être la soliste principale, si elle faisait une erreur, c’était fichu. Tous les spectateurs le remarqueraient et l’envie de revenir voir des musiciens qui ne savent pas jouer est plutôt rare. Depuis cinq ans, elle avait tout fait pour avoir cette place, pour pouvoir être reconnue par ses patrons. Travaillant tard le soir, ne ratant jamais une répétition, elle était assidue dans son travail depuis maintenant cinq ans. Et cela n’était évidemment pas passé inaperçu.

L’après midi avait été un peu plus calme, mieux organisée. Lorsque la dernière note retentit, tout le monde souffla. La prochaine fois qu’ils joueront, ça sera devant une salle pleine, d’ici à peine trois heures. Ce n’était plus la peine de jouer à nouveau, il fallait de toute façon qu’ils se préparent. Certains rentraient brièvement chez eux mais Brunhilde préférait rester sur place. Bien qu’il existait une petite rivalité entre les chanteurs et les musiciens, à savoir qui était le plus important et qui avait le plus de boulot que l’autre, certains cantateurs partageaient leur loge le temps que les musiciens puissent se changer. Les autres allaient dans les toilettes. Mais mettre une robe de soirée dans des toilettes n’était vraiment pas chose aisée. Heureusement la jeune femme put se retrouver dans une loge pour enfiler sa longue robe argentée. Elle avait hésité avec une robe rouge, comme la passion de Carmen mais elle avait finalement opté pour quelque chose de très classe, de très sobre. Un léger décolleté, le haut de sa robe s’attachant dans sa nuque et un dos nu. Habituée à ce genre de tenue depuis toute petite, elle avait comme l’impression d’être dans son élément. Certains avaient toujours un peu de mal avec les grandes robes, les chignons un peu sophistiqués. Heureusement pour ça, il y avait les coiffeuses et les maquilleuses qui acceptaient de donner un coup de main à tout le monde. Avec une robe quasiment blanche, Brunhilde avait opté pour un maquillage très léger. Rouge à lèvre tirant sur le rose et fard à paupière légèrement bleuté. Quand elle fut enfin prête, il lui restait un peu moins d’une heure avant que la représentation ne commence. Elle eut le temps d’accorder son violon, s’assurant qu’il était en parfait état et qu’aucune corde n’allait céder. Elle plaça alors son instrument à sa place et regarda quelques instants la salle encore vide. D’ici quelques minutes, elle serait pleine à craquer, un public fatigué en attente de divertissement. Quand elle serait à sa place, elle aurait tellement la tête dans sa partition qu’elle n’aurait pas le temps d’admirer la salle. Elle tourna les talons et se dirigea dans les coulisses où elle grignota un peu de pain. Elle avait préparé un sandwich mais avant la représentation, elle avait l’estomac noué. Rien ne passait, si ce n’était quelques miettes de pain. Tant que le premier acte ne serait pas passé, elle ne pourrait rien manger.

Vingt heure allait sonner. Tout le monde était prêt dans les coulisses. Quelques regards derrière le rideau, la salle se remplissait jusqu’à ce que tout le monde soit assis. Le directeur donna ses derniers conseils et souhaita bonne chance à tout le monde. Le chef d’orchestre fut le premier à passer devant la scène, suivit de tous les musiciens. Brunhilde sentait son cœur raisonner dans sa tête au fur et à mesure qu’elle se dirigeait vers sa place. Tout le monde s’installa, prépara sa partition et son instrument. La jeune femme fit craquer ses doigts pour plus de souplesse. Elle posa sa joue contre son violon. Un premier coup retentit, prévenant les musiciens que le spectacle allait commencer. Le deuxième pour les acteurs. Et le troisième annonça le début de la pièce. Durant un peu moins de trois heures, Brunhilde ne leva pas une seule fois les yeux de sa partition, se laissant entrainée par la musique. Son stress s’évacuait peu à peu au fil des partitions, entrant totalement dans la pièce. Mais elle n’arrêtait pas de ressentir une sensation étrange, comme si elle était observée. C’était comme lorsqu’elle était à Berlin et que son père ne cessait de la regarder tout le long de la représentation. Mais elle devait se faire des idées, cela ne pouvait en être autrement.

Lorsque la dernière note retentit, la pression retomba totalement. Au moment où elle retira son violon de sa joue, Brunhilde ne put s’empêcher de souffler, soulagée d’avoir terminé cette première sans aucun dégât. Les musiciens souriaient, enchantés de leur prestation. Tout le monde se leva pour saluer le public et chacun reprit son instrument pour se rendre dans les coulisses. Tout le monde se congratulait. Le spectacle avait marché comme sur des roulettes. Le reste de la saison ne pouvait qu’être assurée. Le directeur ne passa qu’à peine deux minutes pour féliciter ses artistes avant de courir dans la salle de réception où de nombreux spectateurs étaient déjà réunis. Après l’opéra, certains aimaient rester bavarder avec des amis ou avec des membres de l’opéra, dont le directeur. Comme à son habitude, Brunhilde accorda à nouveau son violon avant de le ranger, elle détestait devoir le faire en commençant à travailler, et comme d’ordinaire, elle allait repartir tranquillement chez elle. Depuis son arrivée, c’était assez rare qu’elle participe aux soirées, préférant restée discrète, arrangeant ainsi les affaires du directeur. « Pose ce violon Brunhilde » annonça le chef d’orchestre avec un grand sourire. En tant que soliste principal, l’Allemande avait assuré son rôle à la perfection. Il était ravi du travail qu’elle avait fait et souhaitait qu’elle se joigne à lui pour cette soirée. D’abord réticente, elle ne put s’empêcher d’accepter devant l’insistance du chef d’orchestre. Elle laissa alors son violon dans les coulisses et rejoignit la salle de réception, plus que bien remplie. Le chef d’orchestre avança dans un pas assuré, la main dans le dos de Brunhilde pour la guider. « Viens, il faut que je te présente à certaines personnes. » Il l’amena alors vers un groupe. La jeune femme se laissa guider et commença alors à sourire pour paraitre quelqu’un de chaleureux. Toutefois son sourire s’effaça quelques secondes. Son cœur bondit dans sa poitrine à la vue d’un grand brun. Elle se ressaisit en se disant que ça ne pouvait pas être la personne à laquelle elle pensait, ça ne devait pas être lui.


FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
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On respecte la loi, ou pas...
Lawrence E. Moore
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Lawrence E. Moore
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❧ PSEUDO : Dandan
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 158
❧ AVATAR : Matt Bomer
❧ DOLLARS : 262
❧ ÂGE DU PERSO : 30 ans.
❧ OCCUPATION : Détective III à la L.A.P.D
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Mar 18 Juin - 16:08
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Brunhilde & Lawrence.

« Et bien Monsieur Moore, ça fait longtemps que nous vous avons vu troquer votre uniforme de policier pour un costume aussi seyant ! » La femme, la bonne quarantaine, avait passé son bras à celui de Lawrence. Ses cheveux roux flamboyants étaient ramenés sur une de ses épaules nues. Son teint porcelaine était rehaussé par un blush très rosé et ses fines lèvres étaient nuancées d'un rouge cerise assorti à sa robe. Sa robe était bustier et très moulante. Elle était dessinée de broderies élégantes et nul doute que la dame ne devait exhiber cette robe hors de prix qu'en de rares occasions comme celle-ci. Son cou était habillé de perles nacrées que l'on retrouvait également à son poignet. Même si la femme qui s'était rapprochée de lui n'était l'épouse d'un imminent personnage depuis plusieurs décennies, il devait avouer qu'elle rayonnait. A l'opéra, le monde mondain de Los Angeles sortait toujours ses plus bels atours pour prouver que la réputation prestigieuse d'Hollywood prospérait en toute époque. Lawrence lui-même n'était plus étonné d'apercevoir de telles beautés en ce haut lieu luxueux. On profitait de ces événements culturels, souvent suivis et commentés par la presse, pour se valoriser, se faire remarquer. Combien d'espoirs féminins du cinéma s'étaient démarqués lors d'apparitions semblables à celles-ci. Des outsiders qu'on n'attendait pas, des prestances qu'on ne soupçonnait pas jusqu'à ce que la demoiselle ne passe le tapis doré de l'opéra, se soumettant au regard aiguisé du monde américain. Lawrence aussi était soumis à ses règles de société et avait du faire l'effort d'être un homme présentable qui respirait l'assurance et inspirait le respect. Il avait sorti son plus beau costume trois pièces. Le gris anthracite était la couleur qui flattait le plus ses yeux clairs ; une ancienne conquête, styliste, le lui avait murmuré à l'oreille autrefois et depuis il avait eu le temps de vérifier ses dires. Un nœud papillon tenait en place le col fermé de sa chemise blanche. Nul besoin de dire qu'il se sentait affreusement oppressé et déguisé mais tout le talent résidait dans l'art de ne rien laisser paraître. Il était tiré à quatre épingles, ses cheveux rabattus en arrière en des ondulations maîtrisées luisaient grâce à la brillantine. Le policier avait donc sorti son plus beau sourire charmeur tandis qu'il répondait poliment à sa partenaire : « Je ménage mes apparitions c'est vrai mais une soirée telle que celle-ci était immanquable. Vous avez fait un remarquable travail. » Puisqu'il s'adressait à une des actionnaires majoritaires de l'opéra, autant y mettre les formes. La femme se réjouit alors du compliment et adressa un vague signe de la main à son mari pour signaler qu'elle accompagnerait Lawrence jusqu'à sa place. Alors qu'ils se dirigeaient vers les grandes portes aux dorures tape à l'oeil, on pouvait entendre la jeune femme éclater d'un rire cristallin tout en resserrant l'étreinte sur le bras de l'homme.

En public, Lawrence était méconnaissable. Le policier bougon et autoritaire laissait place à un homme affable et très charmeur. Il ne tarissait pas d'éloge sur les quelques connaissances qu'il avait croisé et faisait preuve d'une galanterie étonnante, aidant chaque femme près de lui à prendre place sur son siège de velours. Il avait exigé une des meilleures places de l'opéra : le premier rang du balcon, juste en face de la scène. Il avait une pleine vue sur l'orchestre qui s'apprêtait à jouer et ne pouvait rater aucune action de la part des acteurs. Il n'avait jamais été féru d'opéra, tout comme la musique qui n'avait que très peu ce pouvoir universellement apaisant. Et pourtant c'était la première d'une nouvelle pièce. La nouvelle avait été relayé et répété dans toute la ville des semaines durant jusqu'à ce fameux soir. C'était une soirée à ne pas manquer, et sans surprise, il s'était fait gracieusement invité par son supérieur assis deux rangs au-dessus de lui. Ici, tout le gratin de Los Angeles était présent et c'était le meilleur endroit pour prendre note des personnes auprès de qui il fallait gagner de l'échelon. Rien de mieux que des gens fortunés pour le protéger de la noirceur qui le menaçait nuit et jour – comme il le croyait. Les musiciens de l'orchestre prirent place en silence, préparant leurs pupitres et leurs instruments imposants. Tandis que les lumières se tamisaient, les trois coups fatidiques retentirent alors pour signaler le début de la pièce qui promettait d'être longue.

Presque trois heures s'écoulèrent et lorsque la dernière note s'évapora, Lawrence dut avouer qu'il n'avait pas vu passer l'heure. Il n'avait jamais eu l'indécence de s'endormir durant un opéra ou une pièce de théâtre et pourtant ça n'était pas l'envie qui avait manqué parfois. Celle-ci était plutôt surprenante. La musique avait joué un grand rôle dans cette agréable surprise et convaincre un anti-artiste que le son avait été primordial dans l'appréciation de cet opéra, plutôt que les chanteurs d'ordinaire davantage loués, ça relevait du miracle. L'homme se releva de son siège et accosta quelques voisins pour recueillir diverses impressions tandis que tous se dirigeaient vers la salle de réception. Il fallait dire que sa culture musicale était plus réduite que le théâtre ou le cinéma. Il avait toujours été inspiré par des situations, des contextes ou des atmosphères mais nullement des rythmes ou des mélodies. Il buvait donc les paroles des convives qui pour la plupart était des fidèles de l'opéra dont l'érudition en ce domaine était toujours fort utile. Beaucoup félicitaient la soliste principale de l'orchestre que lui-même avait remarqué. Une blonde délicieusement apprêtée et très talentueuse d'aussi loin qu'il avait pu voir. Sa myopie était d'autant plus désastreuse dans la pénombre et il se refusait toujours de porter ses lunettes lors de telles soirées. Sa partie avait été la plus émouvante, ce qui était évident selon certains puisqu'il s'agissait d'un solo. Mais Lawrence se contentait d'acquiescer aux commentaires du groupe, intervenant parfois pour ne pas se faire oublier. On lui avait servi une flûte pleine et il sirotait de temps en temps ce très bon champagne qu'il ne pouvait pas s'offrir. A la demande unanime, le chef d'orchestre, tout enorgueilli des congratulation, finit par aller chercher la fameuse soliste. En attendant, le trentenaire s'était tourné vers une blonde plantureuse, engageant la conversation avec son plus séduisant sourire. Quand le chef d'orchestre revint avec sa fierté du soir, les yeux de clairs se posèrent distraitement sur cette dernière. Cependant il reconnut immédiatement la jolie Allemande avec qui il avait eu un douloureux règlement de compte une semaine auparavant. La bombe aux cheveux blonds perdit tout l'intérêt de Lawrence, abasourdi d'apprendre que la merveilleuse soliste n'était autre que Brunhilde. Il se sentait à la fois confus de ne pas l'avoir reconnu et agréablement surpris. Elle était sublime dans cette robe argentée qui la faisait un peu ressembler à un ange comme à son habitude finalement. Leur dernière entrevue avait été tendue pour ne pas dire désastreuse et pourtant, Lawrence se devait de se montrer toujours aussi avenant. Alors que la violoniste recevait un à un les ovations d'un public conquis, il se tourna complètement vers elle avant d'ajouter. « Votre talent surpassait parfois même celui de certains acteurs dont je tairai le nom. » Plusieurs rires s'élevèrent parmi le groupuscule, comme si le policier était doté d'un humour décapant. La blonde délaissée laissa elle aussi échapper un rictus tout en posant sa main sur l'avant-bras de l'homme pour récupérer son attention. Mais Lawrence n'avait d'yeux que pour Brunhilde. « Je m'étonne de ne pas vous entendre plus souvent à cet opéra, êtes-vous une nouvelle dans l'orchestre ? »
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