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 Let's get funky Blondie. | Brunhilde

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Emily G. Mitchell
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Posté le Dim 2 Juin - 21:00
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« Puttana di… » Sentant sa cheville vaciller, Emily comprit bien rapidement que ses escarpins vertigineux et peu commodes avaient hissé un drapeau blanc. Par mégarde, elle s’était aventurée sur un chemin qu’elle n’empruntait pas habituellement, brusquée par l’envie de renouveau dans son quotidien lugubre. Voilà ce qu’il arrivait lorsque l’Italienne ajoutait un peu de fantaisie dans sa vie, sortant de ses habitudes afin de braver l’inconnu : cela se retournait contre elle. Ses chaussures en lambeau, elle retira la lanière de sa cheville et, en colère contre elle-même, elle les jeta dans la première poubelle à sa disposition sans prendre le temps d’inspecter les dégâts. Peut-être cette fêlure était-elle réparable ? Quand bien même, elle ne prit même pas le temps de s’en soucier et parcourra le reste de sa route en marchant dans l’herbe humide. Savourant ce plaisir simple, elle observa un peu les alentours, curieuse de découvrir la cité des anges sous un nouveau jour. Elle avait emprunté volontairement un chemin plus ombragé, à l’abri du bruit et de tous regards oppressants. La jolie blonde était constamment en quête d’une certaine sérénité le temps d’un bain de soleil ou d’une petite heure en fin d’après-midi. Toutefois, elle ne passait que trop peu de temps à flâner, à découvrir les merveilles de la nature et à en apprécier leurs présences réconfortantes. Pourtant, elle avait eu longuement besoin de cette distraction pour apaiser ses ardeurs et se focaliser sur sa passion qui n’était autre que la peinture. C’était un besoin, une nécessité, sa source de bien-être, son oxygène pour panser ses peines. Cette faune et cette flore, ces paysages harmonieux dégageaient une énergie tellement positive que cela en devenait presque déconcertant. Comment était-ce possible d’ignorer cette beauté qui nous entourait au détriment d’une ville gorgée d’images factices en tout genre ? Comme si cette foi passée la rattrapait de nouveau, Emily prit la décision de profiter de l’instant présent afin de se noyer dans son art qu’elle maniait à la perfection.

Déposant son baluchon qui contenait encore ses affaires de travail, elle s’installa sur la pelouse et prit sur ses genoux un vieux calepin à spirales. L’Italienne sortit dès lors un crayon à papier minutieusement miné et, inspirant profondément, elle gribouilla un premier trait sur sa feuille. Ce fut l’élément déclencheur, le déclic dont elle avait besoin pour poursuivre ses rêves et retrouver cette bulle imaginaire qu’elle s’était créé à ses débuts. Aussitôt, elle ressentit un frisson tirailler sa colonne vertébrale, une impression de déjà-vu mais de renouveau. Elle se voyait elle-même comme un oxymore, partagée entre plusieurs sentiments distincts. Emy entreprit donc à retranscrire ce qu’elle avait sous ses yeux, manipulant les effets d’ombres et les traits plus grossiers. Il était désormais impossible de calmer ses ferveurs. Certes, elle n’avait pas son pinceau à portée de main mais le seul fait d’immortaliser ce moment l’emplissait d’ondes positives. Cette saveur avait toutefois un goût amer : elle haïssait cet art aussi bien qu’elle l’adulait. Elle ne pouvait pas en vivre pleinement, elle n’était pas en mesure de crier au monde entier qu’elle était capable d’achever quelque chose de ses dix doigts. Emily devait se contenter d’un masque dûment sculpté sur son visage, un reflet entièrement opaque sur son âme. Submergée par tant d’émotions contradictoires, elle jugea essentiel de marquer une pause. Maintes fois, elle passa une main tremblante sur son front. Que lui arrivait-elle ? Brusquée entre l’envie de poursuivre son dessin et de le déchirer en mille morceaux, elle sentit sa respiration se saccader par un flot de larmes. S’en était trop. Elle essuya alors machinalement son visage d’un revers de main, fourra sa feuille dans son sac à main d’un geste empli d’animosité et se releva. Quelques minutes plus tard, elle fut chez elle. En fin d’après-midi, Emily avait rendez-vous avec une de ses amies : Brunhilde. Les deux blondes avaient pour habitude de se retrouver de temps à autre autour d’un verre afin de profiter d’un rythme jazzy à souhait. L’Italienne avait eu écho d’une petite fête foraine au Lincoln Park où quelques chanteurs de la Nouvelle Orléans partageaient leur musique enivrante. Les circonstances étaient donc on ne peut plus propices à une telle rencontre. Elle se hâta à s’habiller, enfilant une robe fleurie et une paire de petits talons piochée dans le vestiaire à sa mère. Ainsi, elle enclencha le pas rapidement tout en relâchant ses frisettes blondes, désirant arriver à l’heure à tout prix. La femme de chambre remit négligemment son sac en paille sur son épaule lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte du parc, illuminé par plusieurs guirlandes lumineuses. Aussitôt, elle se sentit protégée par cette ambiance chaleureuse et chercha automatiquement du regard son amie. Lorsqu’elle aperçut une chevelure blonde accoudée à ce petit pont décoré de loupiottes pour l’occasion, elle esquissa un sourire radieux. Se dirigeant vers la passerelle, elle braqua immédiatement ses deux émeraudes en direction de Brunhilde : « Prête à passer une très bonne soirée ? » Saxophonistes, bassistes, guitaristes… Les festivités allaient enfin commencer.
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Brunhilde H. Hertmann
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Posté le Mer 5 Juin - 14:59


Let's get funky Blondie



La journée avait été magnifique. Le soleil avait illuminé toute la ville et malgré que Brunhilde préférait de loin la fraicheur, un temps doux avec un léger vent. Mais par cette journée, la jeune femme ne pouvait quand même pas rester enfermée chez elle. Elle enfila une paire de ballerines pour pouvoir se balader tranquillement et sortit de chez elle, accompagnée de son fidèle compagnon, Klaus. Tenant la laisse dans une main, le berger allemand n’avait plus besoin, et n’avait jamais vraiment eu, d’être attaché. Entrainé pour l’attaque, il savait tout de même quand il devait rester près de son maitre et ne pas bouger. Et puis, c’était un vieux pépère aujourd’hui. Il allait sur ses neuf ans et l’espérance est d’une dizaine d’années. Mais pour un vieux chien, il aimait toujours autant les balades et courir dès qu’il en avait l’occasion. Brunhilde avait eu la bonne idée de choisir une maison près du parc pour que justement Klaus puisse facilement se défouler, elle en profitait alors pour y aller doucement à pied. Voir un berger allemand sans laisse semblait toujours surprendre les habitants de Los Angeles. Ils regardaient tous le chien marcher paisiblement à côté de son maitre. Certains avec intérêt, d’autres avec dégoût. Un chien venant d’Allemagne ne peut rien apporter de bon. Mais qu’importe du qu'en-dira-t-on, la blonde était plutôt heureuse d’avoir cet animal à ses côtés. Autre que le côté dressé pour l’attaque et impressionnant par sa réputation, il avait été le seul à ne jamais l’a quitté depuis qu’elle était son propriétaire, durant plus de cinq ans. Et vu tout ce qu’elle avait traversé, la mort de son frère, son immigration et sa marginalisation, avoir un compagnon, même canin, l’avait beaucoup aidé à surmonter toutes ces épreuves.

En une dizaine de minutes, Brunhilde et Klaus arrivèrent dans un petit parc. Il n’avait rien à voir avec le Lincoln Park, qui était beaucoup plus spacieux, avec plus d’arbres et de jeux pour les enfants mais vu la vieillesse de chien, pour aller à ce parc, mieux valait que Brunhilde prenne sa voiture. Près du quartier de Leimert Park, c’était plutôt des petits espaces verts, des grands squares avec quelques arbres. Dans ces endroits, il était difficile d’imaginer la grandeur de Los Angeles derrière les arbres. Le bruit, les gens, les voitures, tout semblait disparaitre à l’abri derrière les arbres. Arrivant sur place, Klaus commençait à avoir du mal à rester auprès de Brunhilde. L’envie de courir et de se rouler dans l’herbe devait devenir irrésistible. Il ne fallut pas longtemps pour que l’Allemande ramasse un bâton et qu’elle le lance devant elle. Elle vit alors son chien partir comme une furie, courant comme un fou pour aller chercher le morceau de bois. Il avait beau être un vieux pépère, il courrait toujours comme s’il avait quatre ans, jouant comme un jeune chiot. Mais rapidement, la chaleur et son âge reprirent le dessus et Brunhilde alla s’asseoir au pied d’en arbre où Klaus put se reposer tranquillement. Ils restèrent là, allongés contre ce vieil arbre. Le feuillage les protégeant des rayons du soleil et une légère brise caressant peau et poils. Brunhilde passait doucement sa main sur le doux pelage du chien. Elle regardait doucement Klaus, repensant au jour où ils s’étaient rencontrés. Il avait perdu son maitre, elle avait perdu un frère. Blessés et malheureux tous les deux, ils avaient pourtant réussi à surmonter pas mal d’épreuves ensembles. Comme quoi, le chien est vraiment le meilleur ami de l’homme. Quand tout le monde lui tournait le dos, elle rentrait toujours chez elle accueillie d’un battement de queue frénétique et d’une grosse envie de câlins. Et Brunhilde avait appris à adorer cette affection, à tel point qu’elle ne s’imaginait plus sans son chien.

Elle préférait ne pas se laisser envahir par ces idées négatives et une fois que Klaus eut fini sa petite sieste, ils se remirent doucement en route. Brunhilde avait un rendez-vous ce soir. Et c’était loin d’être en rendez-vous galant. Une fête foraine s’était installée en ville et les jeunes femmes adoraient ces airs jazzy jusque pas d’heures. Elle s’était dépêchée de rentrer à temps pour pouvoir se préparer tranquillement. A peine arrivée, Klaus se jeta sur le canapé pour se remettre de son expédition pendant que Brunhilde se rafraîchit rapidement. Elle monta alors à l’étage pour trouver sa tenue du soir. Elle étala quelques robes, jupes et hauts. Elle essaya certains arrangements, de couleurs, de tissus, de style. Mais rien ne lui plaisait vraiment. Elle opta alors pour une robe rouge, ce qu’il y a de plus basique mais au moins, elle ne ferait pas dans la fantaisie. L’Allemande se maquilla très brièvement, se coiffa et monta dans sa voiture. Elle prit la route vers Lincoln Park, c’était là que la fête foraine c’était installée. Elle s’attendait à voir du monde et avait préféré partir à l’avance pour pouvoir se garer sans trop de problème. Et puis une Ford Anglia, ça avait le mérite de pouvoir se garer dans tout et n’importe quoi. C’est quand même pratique ces voitures. Bon on a l’impression que le designer est un gamin de 4 ans. C’est carré, ça s’emboite bien. A croire que limite pour que ce soit aussi carré, ça aurait pu être fait par des Allemands. Brunhilde abandonna sa voiture et se balada un peu dans le parc. La nuit était déjà tombée et de nombreuses lanternes avaient été accrochées un peu partout. On aurait dit des lucioles qui se laissaient balancer au fil du vent. La jeune femme alla s’accouder sur la rambarde en bois du pont. Laissant ses oreilles se laissaient bercer par les rires et la musique lointaine. Quant à ses yeux, ils faisaient la gymnastique entre les premières étoiles qui se faisaient encore timide dans le ciel et le cours d’eau qui serpentait sous ses pieds. Brunhilde n’attendit pas longtemps avant d’apercevoir son amie. Elle ne put s’empêcher de sourire à l’approche de la jeune femme et lui répondit plein d’entrains. « J’attends que ça. » C’est le cœur léger et le sourire aux lèvres que les deux femmes s’approchèrent de la scène où les artistes allaient pouvoir se lâcher et envouter le public. Elles n’étaient pas venues, ou très peu, pour profiter des spectacles et autres petites « attractions ». Elles, c’étaient la musique, s’amuser, rire et pour Emily sûrement danser. Profitant que les artistes étaient entrains de se préparer, l’Allemande demanda à l’Italienne. « Alors comment tu vas depuis le temps ? »


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Posté le Jeu 6 Juin - 8:33
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La tâche n’allait pas être de tout repos. Il ne s’agissait là pourtant que d’un simple dessin. Une réplique quasi parfaite de ce qu’elle avait pu scruter l’espace d’un instant. Quelques coups de crayons floutés au doigt pour un rendu plus harmonieux, un appui plus marqué à certains endroits… Indéniablement, cette maudite feuille de papier représentait tout ce qu’Emily abhorrait. A présent, le déni était sa seule bouée de secours. Non, elle ne pouvait se permettre de replonger dans cette spirale infernale qui nécessitait une force de caractère qui ne lui était pas innée. Elle avait longtemps loué les bienfaits de cet art si singulier. Certes, l’Italienne n’avait jamais reçu de critiques constructives si ce n’est quelques compliments sur le tas. Pourtant, elle avait longtemps cru en ses capacités. Un tantinet. La jolie blonde s’était sentie prête à arpenter les rues piétonnières de Los Angeles, ses créations sous le bras, sillonnant de galeries d’arts en galeries d’arts. Cette décision avait été murement réfléchie et étudiée. Elle n’était pas en quête de popularité mais uniquement en proie de reconnaissance. Emily désirait être connue pour ses forces et non pour sa condition qui paraissait irrévocable aux yeux de tous. Les Etats-Unis étaient considérés comme l’Eldorado de tous. Pourtant, on pouvait discerner encore quelques failles sous cette carapace immaculée. A croire que cette période d’après-guerre n’avait pas purifié les esprits de tous et leurs idéaux absurdes. Trop de stéréotypes, trop de clichés. Les mœurs étaient encore gravées dans le marbre, conservées dans un écrin en titane, à l’abri de toute intrusion. C’est son regard empli de songes qu’Emily scrutait son dessin, immobile au beau milieu de sa chambre. Il était temps de se préparer, elle devait se préparer si elle ne voulait pas se trouver en retard. Pourtant, elle considérait ce bout de papier légèrement froissé comme une porte de sortie. Une échappatoire vers un autre monde : le sien. Ses paupières se refermèrent sur ses deux émeraudes bourrées d’amertume. Comment pouvait-elle être si sotte ? Quelle idée de croire en ses rêves quand ceux-ci demeurent hors de portée ? Ainsi, elle fourra sa représentation dans son sac à main, ne pouvant se résoudre encore à la déchirer en mille morceaux. D’un pas las, l’Italienne se dirigea vers son armoire en bois vieilli et en sortit une robe verte ornée de fleurs colorées. Le vert…N’était-ce pas la couleur de l’espérance ?

Lorsqu’Emily arriva au Lincoln Park, elle fut soudain habitée par cette ambiance chaleureuse et conviviale. Végétaux et sculptures avaient revêtu leurs habits de lumières tandis que quelques attractions amusantes s’étaient fondues dans ce décor éblouissant à souhait. Une grande roue dominait Los Angeles par sa grandeur et l’Italienne dut étendre son cou pour pouvoir la considérer de tout son long : elle était majestueuse. Toutefois, c’est un petit pont orné de loupiotes qui attira son attention. Brunhilde y était accoudée, visiblement perdue dans quelques rêveries pour le moins captivantes. Emy ne mit pas longtemps à se diriger vers elle, portée par l’allégresse de ces retrouvailles. Comme si un signe tout droit venu des cieux leurs avait été adressé, les deux jeunes femmes se captèrent au même moment et échangèrent un sourire gorgé de légèreté. L’Allemande, blonde comme les blés au regard étincelant, était une personne qu’Emily estimait beaucoup. D’une certaine manière, elle se retrouvait en elle de part ces à priori qui les rassemblaient inéluctablement Leur condition était rudement mise à l’épreuve au sein de la cité des anges et, malgré leurs caractères contradictoires, elles partageaient les mêmes opinions. C’est avec un entrain non-négligeable que Brunhilde répondit à Emily qui, elle-même, ne tarda pas à taper un coup dans ses mains comme pour marquer le départ. Elles s’approchèrent alors d’un pas réjoui vers la scène où les musiciens installaient peu à peu leur attirail. Ainsi, les deux blondes étaient aux premières loges. La violoniste s’adressa ensuite à la femme de chambre qui, relevant les yeux aux ciels, prit sa remarque de manière dérisoire. « Tellement de choses… J’ai été suspectée de meurtre, de vol et de prostitution aussi. Enfin, pour l’instant je ne préfère même pas en parler. On verra ça une fois que j’aurai quelques verres à mon effectif. » dit-elle d’un ton espiègle en détournant son regard à droite puis à gauche, cherchant visiblement quelque chose du regard. « D’ailleurs, où se trouve la bibine à ton avis ? » A présent, les nord-africains accordaient leurs instruments et en vérifiait leurs bon fonctionnement en laissant échapper un tempo entrainant. Inconsciemment, Emily fit cliqueter son talon sur le béton de la piste de danse, marquant également le rythme. Puis, dirigeant son regard émeraude vers celui de l’Allemande, elle toucha furtivement son bras pour accaparer son attention : « Et toi alors raconte-moi. Viens, j’ai repéré un stand de barbe à papa. Autant combiner swing et sucreries. » L’Italienne esquissa un rictus et se dirigea vers l’emplacement jaune et rose, lieu préféré des gourmands invétérés . Cette soirée promettait d’être des plus agréables. Les deux jeunes femmes avaient visiblement laissé leurs maux aux portes du Lincoln Park.
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Posté le Jeu 13 Juin - 19:29


Let's get funky Blondie



La nuit, Los Angeles avait quelque chose de spécial. Surtout les soirs de fêtes foraines. La cité des anges était toujours animée, il y avait toujours des lumières un peu partout dans la ville mais là, c’était bien différent. Ces lumières-là étaient bien plus belles, plus harmonieuses et naturelles. Accoudée sur le rebord du pont, Brunhilde admirait l’endroit, profitant que les gens ne faisaient que traverser pour pouvoir être un peu seule. Tant de gens passaient sous les loupiotes mais combien les regardaient vraiment ? Combien avaient entendu le ruisseau serpentait sous leurs pieds ? Ne se sentant pas réellement chez elle ici, l’Allemande avait appris à observer, à admirer. Les personnes qu’elle avait croisées étaient heureuses, souriantes. Ils étaient, sûrement pour la plupart, dans leur ville. Pour eux, ils la connaissaient par cœur au point qu’il n’y avait sûrement plus d’intérêt à leurs yeux de regarder mais à défaut d’avoir énormément d’amis elle en profitait pour admirer cette ville sous tous les angles. Elle ne saurait dire pourquoi mais ce genre de fête lui faisait penser à l’Oktoberfest. Pourtant le but de cette fête n’était pas une beuverie mais c’était une des rares manifestations allemandes à laquelle Brunhilde avait assisté. Avec son frère, ils avaient pris le train jusque Munich pour pouvoir faire la fête. La fête de la bière où le seul but est de boire pendant deux semaines, assis sous une tente. C’était une fête populaire très sympathique, tout le monde enjoué et heureux de profiter de cette fête, à la base créée pour que le peuple assiste aux fiançailles d’un seigneur de la région. Enfin ça c’était il y a longtemps, maintenant c’était plutôt agréable de s’asseoir tranquillement et de boire quelques chopes de bières. Et depuis qu’elle était aux Etats Unis, Brunhilde n’avait jamais retrouvé une fête dans ce style là mais elle savait qu’avec Emily, la soirée serait aussi bonne que toutes les Oktoberfest.

D’ailleurs en parlant du loup, il ne fallut pas que l’Allemande attende longtemps pour que l’Italienne vienne se joindre à elle. C’était toujours le cœur léger et avec un sourire franc qu’elle accueillait son amie. Même si elles n’étaient pas aussi proches que Brunhilde aurait pu espérer mais elle passait toujours d’excellentes soirées avec Emily. Trainant dans les bars à jazz, dansant et buvant quelques verres, elles s’étaient découvertes une passion commune et la musique les avait plus que rapprocher.  Les deux jeunes femmes marchèrent ensemble vers le cœur de la fête foraine.  Une scène avait été spécialement installée là et en attendant que le spectacle commence, autant qu’elles discutent un peu, après tout c’était deux femmes. Brunhilde s’intéressa alors aux dernières nouvelles d’Emily et apparemment elles étaient loin d’être  banale. Meurtre, vol et prostitution. L’Allemande eut du mal à se retenir de pouffer de rire. Quelle idée saugrenue ! Comment on pouvait imaginer ça d’Emily ne serait ce une seconde ? Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres et elle lança à son amie « Ca m’a l’air passionnant ça dis donc… Faudra que tu me racontes, je sens que ça va être épic ! » Mais cette histoire ne semblait pas tant affectée l’Italienne qui cherchait déjà un moyen de se rafraîchir et de descendre quelques bières. Brunhilde leva à son tour la tête et chercha l’endroit où ils pourraient boire un coup. Mais avant qu’elle réussisse à identifier ce point vital pour le bon déroulement de la soirée, Emily lui demanda également de ses nouvelles. La jeune femme réfléchit un instant et répondit en soufflant « Pas grand chose… Les garnements  de mon quartier se sont calmés pour le moment, je profite d’un peu de tranquillité ». A peine que Brunhilde avait fini sa phrase qu’Emily suggéra d’aller chercher quelques friandises. L’Allemande ne put s’empêcher de sourire en se disant que son amie lui faisait penser à une petite fille toute excitée, impatiente de s’amuser et de manger une tonne de bonbons.  « Okay on y va. Vaut mieux se dépêcher avant qu’ils ne commencent » Brunhilde suivit Emily jusqu’au petit stand très coloré. Sucre, bière et swing. L’Allemande craignait légèrement des effets de ce cocktail explosif et de leur état à la fin de la soirée. Elle regarda pendant quelques instants les différentes sortes de sucrerie qui étaient proposées, n’arrivant pas à se décider si elle devait en prendre ou non. A vrai dire, elle n’était pas vraiment portée sur le sucre, préférant l’idée de boire une bonne bière. Enfin bonne… Tout est relatif. Pour venir d’un pays où la bière est presque une boisson nationale, les bières américaines n’avaient à voir avec les allemandes. Et si elle trouvait un jour une boutique qui en propose, elle achèterait plusieurs bouteilles pour faire goutter à Emily ce que c’était de la vraie bière.

Finalement elle s’était décidée, elle avait besoin de boire plutôt que de manger mais la boisson attendrait après. Les premières notes retentirent dans les oreilles de Brunhilde. Elle se retourna automatiquement vers la scène. Le premier groupe s’était installé et été prêt à commencer. Elle attrapa alors doucement le bras de son amie « Dépêche toi, ça va commencer ». Brunhilde entraina alors doucement Emily vers la piste qui avait été prise d’assaut par beaucoup de passants. Elles réussirent à reprendre place quand les musiciens se mirent à jouer. Mettant l’ambiance tout autour d’eux. Comme elle l’avait fait juste avant de partir chercher des friandises, Emy se laissait entrainer par la musique. Elle avait vraiment le rythme dans la peau et se laisser toujours porter. Elle serait certainement une des femmes qui danseraient le plus dans la soirée. Elle ne savait si c’était sa psychorigidité allemande mais Brunhilde avait du mal à se laisser aller sur une piste. Déjà principalement parce qu’elle ne savait pas danser le swing. La seule danse qu’on lui avait forcé d’apprendre était la valse et elle se trouvait être une piètre danseuse. Elle préférait de loin regarder les musiciens, pourquoi pas taper du pied en rythme sur la piste mais c’était bien plus avec ses doigts qu’elle préférait gesticuler. Tapotant du bout de ses doigts ses cuisses, jouant d’un instrument invisible au tempo endiablé des chanteurs de jazz. Cette soirée allait vraiment être bonne.


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