Les USA d’après guerre, l’étendard d’un monde quiet, d’un souffle de fraicheur. L’idolâtrie des forces alliées envers un pays que la guerre a renforcé, tant dans son économie, que dans son image. Les G.I Américains sont désormais des figures incontournables du monde. C’est l’explosion du Chewing-gum et du Coca-cola en Europe.

C’est aussi et surtout l’instant du GI Bill of Right. L’armée Américaine est drastiquement réduite. Les jeunes militaires peuvent désormais intégrer l’université, les plus âgés, eux, disposes de facilité à la reconversion civile. Certains décident de garder l’uniforme en ralliant, pour illustrer, la LAPD, les autres mettent un terme à une longue et cuisante détresse.

Truman, actuel président des USA jouit alors des commandes du pays le plus puissant du monde. N’ayant ni connu d’invasion, ni de destruction, la nation Américaine dispose alors de ressources colossales. Elle est garante des 2 tiers des stocks d’or mondial, d’une technologie avancée et assure plus de la moitié de la production mondiale. C’est un pays riche, qui donne naissance au ‘rêve américain’. La guerre est vue comme une atrocité, autant qu’une opportunité. Porteuse d’emploi, elle s’est imposée comme le fléau du chômage et de la Grande Dépression dans laquelle les USA étaient encore empêtré.

Seule la situation des Afro-Américain divise le pays. Alors que leur intégration se veut davantage favorisée par la politique – davantage d’afro-américain dans l’armée -, et plusieurs décrets antidiscriminatoire, la majorité de la population n’accepte pas. Los Angeles est d’ailleurs au centre de cette division entre état et peuple. De nombreux afro-américain migrent vers la Californie pour y trouver du travail.

Et malgré cette prospérité, et la magnificence d’un état Américain qui apparaît comme joyeux et léger, arrive l’aurore d’une guerre nouvelle. La, déjà, dénommée Guerre Froide, dont l'animosité est on ne peut plus palpable entre l'état providence et l’URSS de Staline. En 1949, à l’aube de la guerre de Corée.