Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 Femme Fatale (Emily Mitchell)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Sonny Bowen
https://somelikeithot.forumactif.com/t131-la-corruption-a-un-nom-

❧ PSEUDO : Sonny
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 143
❧ AVATAR : Christian Bale
❧ COPYRIGHT : bazzart
❧ DOLLARS : 221
❧ MULTICOMPTES : Sawyer Hudson
❧ ÂGE DU PERSO : 39 ans
❧ OCCUPATION : Sergent dans la brigade criminelle de la police de Los Angeles
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : non loin du poste de la 77éme



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Lun 6 Mai - 12:24
Cette baraque sur Beverly Hills étaient magnifique, son propriétaire beaucoup moins. Le sergent Sonny Bowen le fixait avec un agacement évident :

« Et comme je vous disais sergent, cette femme je l’ai rencontré au restaurant Lawry. On est allé au Beverly Hills Hotel. Elle m’a dit qu’elle s’appelait Sandy Costigan, nom d’emprunt évidement. Elle s’est laissé sauter et j’y ai pris gout. Elle m’a volé 15 000 dollars ici dans ma maison. Je veux juste récupérer mon argent ! »

Sonny bailla, encore une affaire à la con pour le LAPD, il demanda sans motivations :

« Signalement ? Adresse connue ? Une photo si vous avez ? »

« J’en ai pas, cette fille était photophobe. »

« Vous avez parlé de quoi avec elle ? »

« Sergent voyons, on a pas parlé, on a baisé. On a fait deux ou trois positions de ce livre indien qui s’appelle le Kama-sutra, vous connaissez ? »

« Euh… »

« On a pas perdus de temps à bavasser. »

Sonny sortit de la maison de Beverly Hills avec un air vaseux mais de toute façon, Sonny avait toujours un air vaseux vers 10 h du matin. Il appela le poste d’Hollywood, on lui apprit qu’aucune Sandy Costigan n’avait d’antécédents criminels. Sonny se rendit ensuite au Beverly Hills Hôtel et baratina le réceptionniste en lui montrant son insigne du LAPD. Le réceptionniste mata Sonny avec un certain regard style : « vous avez un certain je-ne-sais-quoi, très bien mon ami, parlons. »

Sonny posa les questions habituelles, le réceptionniste lâcha le morceau. Il avait trouvé mademoiselle Costigan dangereuse. Elle lui avait loué un bungalow dont il était proprio derrière les collines d’Hollywood. Il se demandait d’où elle sortait le fric. Elle faisait des passes avec des ringards. Elle payait cash tous les matins pour sa turne. A la réception en guise d’adresse, elle avait donné le numéro d’un service de messagerie nommé : le standard de Bev. Une officine qui gérait les messages téléphoniques à l’usage de particuliers ou d’entreprises.

Et c’était tout, le réceptionniste s’éloigna d’une démarche aérienne pour aller faire de la lèche à des douairières à caniches. Sonny se dirigea vers un téléphone et appela les renseignements : le standard de Bev 8814 fountain avenue, west Hollywood. Il s’y rendit en voiture avec son coupé Mercury de 1948. L’adresse était une boutique adjacente à une pharmacie. Il se gara, il se peigna, il agrafa son insigne bidon sur le devant de sa veste. Il s’entraina à lancer des clins d’œil façon Jerry Hopper pour draguer les femmes. Il entra, une vielle bonne femme s’activait devant un VRAI standard téléphonique, rien à voir avec la nullité du LAPD. Une pièce à rendre claustrophobe. 3 mètres sur 4 maximums. Sonny capta des relents d’une pulvérisation d’insecticides. La vieille remarqua sa présence. C’était Bev. Elle retira ses écouteurs et fit bouffer ses cheveux. Elle provoqua une pluie de pellicules.

« J’ai besoin de jeter un coup d’œil au dossier d’une de vos clientes, Sandy Costigan. »

Elle lui désigna une armoire métallique, Sonny fouilla le tiroir coulissant des lettres A à C. Le relevé des appels de mademoiselle Costigan faisait une page. Il s’étendait sur 3 semaines. 3 hommes listés par leur nom l’avait appelé : Lew, Al et Chuck. Sonny sortit son calepin et recopia les numéros.

Sonny appela les 3 types et leur colla la frousse en leur parlant de la garce Costigan. Il leur donna rendez-vous au Carolina Pines Coffe Shop à une heure d’intervalle. Sonny arriva une heure avant le premier et investit un box au fond de la salle. Il se goinfra de beignets et de café.

Al se pointa à l’heure, il était furieux. Espèce de salopard, je suis marié, vous m’avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j’ai sautée en douce. Sonny Harcela Al. Il lui révéla ceci : Il avait rencontré Sandy chez trader vic’s. Ils avaient baisé plusieurs fois au California Hotel où elle l’avait emmené. Ne me demandez pas plus de détails, j’étais toujours à moitié bourré. Sonny demanda plus de détails. Eh ducon ! On a pas parlé, on a baisé. Sony promis le silence envers sa femme et Al décampa.

Lew se pointa, il était furieux. Espèce d’enfoiré, je suis marié, vous m’avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j’ai sautée en douce. Sonny harcela Lew, il lui révéla ceci : il avait rencontré Sandy au stat’s char-broil. Ils avaient couché ensemble. Il l’avait sauté au California Hotel où elle l’avait emmené. Ne me demandez pas plus de détails, j’étais complétement pété. Sonny demanda plus de détails. Eh abrutit, t’as rien compris ! On a niqué, on a pas bavardé. Sonny promit le silence envers sa femme et Lew déguerpit.

Chuck se pointa, il était furieux. Espèce d’ordure, je suis marié. Vous m’avez attiré ici pour me cuisiner sur cette nana que j’ai sautée en douce. Sonny harcela Chuck. Il lui révéla ceci : il avait rencontré Sandy au westward steak house. Il l’avait sauté au California Hotel. Inutile de m’en demander plus, j’étais shooté à la méthedrine. Sonny demanda plus de détails. Ducon tu vois pas qu’on a pas parlé ? On a baisé ! Sonny promit le silence envers sa femme, Chuck détala.

Le sergent Sonny Bowen entra dans le California Hotel comme en territoire conquis. D’un pas vaniteux il se planta devant le réceptionniste :

« J’ai acquis la certitude qu’une de vos employée ramène ses michetons ici pour coucher avec. Elle a volé du fric et en plus elle fait de la prostitution, son compte est bon ! Il s’agit d’une blonde séduisante, quelle est votre employée qui correspond le plus à cette description ? »

Le réceptionniste d’une main tremblante lui indiqua une femme de chambre qui passait à proximité. Sonny se rua sur elle et agita ses menottes devant Emily Mitchell (car c’était elle).

« Mademoiselle on ne bouge plus ! Vous êtes suspecté de racolage à fins de prostitutions et de vol avec préméditation ! »
Revenir en haut Aller en bas

On est pu en sécurité ici
Emily G. Mitchell
On est pu en sécurité ici
Nice to meet you, this is
Emily G. Mitchell
https://somelikeithot.forumactif.com/t106-emily-giulia-mitchell-d

❧ PSEUDO : Woodwinked.
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 161
❧ AVATAR : Amber Heard
❧ COPYRIGHT : Bazzart°Tumblr
❧ DOLLARS : 347
❧ ÂGE DU PERSO : 27 ans.
❧ OCCUPATION : Femme de chambre au California's Hotel.
❧ STATUT CIVIL : Célibataire.



Posté le Mer 8 Mai - 15:16
Femme Fatale (Emily Mitchell) Amber_1

Cette journée de printemps, propice aux flâneries en tout genre, n’était qu’une aurore de plus aucompteur d’Emily. Empruntant son trajet habituel, la jolie blonde n’arrivait pas à apprécier les plaisirs simples de la vie : cette douce brise qui caressait sa nuque ou encore l’éclosion de petits bourgeons rosis par cette onde de chaleur. Tout lui paraissait anodin, fade. Peut-être était-ce les évènements récents qui avaient eu raison d’elle ou bien simplement son aura qui s’était assombri au fil des saisons. Son quotidien n’avait pas une saveur particulière et lorsqu’un élément perturbateur se décidait enfin à pointer le bout de son nez, celui-ci était en fin de compte source d’ennuis. La cité des Anges abritait également mille et un dangers sous cet aspect d’or et de gloire. O combien d’affaires finissaient au fin fond d’une boite en carton sur une étagère poussiéreuse tant le phénomène était courant. Cette impression de déjà vu était saisissante lorsque les enquêteurs ouvraient le dossier d’un air las. Pourtant chaque énigme se devait d’être résolue, même si cela engendrait souvent des situations plutôt cocasses. Trouver un malfaiteur au beau milieu de Los Angeles n’était pas une tâche aisée et bon nombre de fois un innocent se retrouvait accusé à tord, victime de la fatalité. Emily en avait d’ailleurs récemment fait les frais. Incriminée pour meurtre, le mystère planait quant à l’assassinat de sa très chère collègue Laurène. Ces derniers jours, la femme de chambre se trouvait ainsi fort contrariée et devenait irritable au moindre mot de travers. La jolie blonde était loin d’être une personne susceptible et prenait d’ailleurs plaisir à ajouter une pincée d’ironie à chacun de ses phrases. Mais cette fois-ci ses hormones et son self-control avaient été mis à rude épreuve. A présent, elle n’avait besoin que d’une seule chose : l’anonymat. La certitude de ne pas être épiée à chacun de ses faits et gestes, le besoin de reprendre cette routine habituelle qui l’ennuyait tant. Au final, se renfrogner derrière certains rîtes avait quelque chose de lénifiant et de rassurant même si cette perspective était des plus accablante.

Comme à son habitude, Emily avait déposé son baluchon dans son vestiaire attitré après avoir enfilée son uniforme terni après plusieurs lavages. Elle eut toutefois une pensée pour sa défunte amie avec qui elle partageait un café à cette heure précise. Empoignant sa croix en or accrochée à son cou, elle poussa un long soupir qui en disait long sur son état d’esprit. Pourtant, elle devait rapidement se mettre au travail si elle ne voulait pas être submergée par un trop plein de draps ou de serviettes. Elle procéda donc à achever ses tâches habituelles, habitée par une morosité tout droit venue d’outre tombe. Malgré tout, elle pouvait encore compter sur le soutien de ses collègues qui la supportait envers et contre tous. Elles procédaient à toutes les ruses possibles afin qu’Emily puisse retrouver un semblant de sourire et, par chance, cela fonctionna à merveille. La mâtinée fila à vitesse grand V sans même s’en rendre compte. Son travail avait été accompli avec brio et sa gouvernante – pourtant exécrable habituellement – l’avait autorisée à finir plus tôt. Y avait-il anguille sous roche pour que sa journée se déroule aussi bien ? La jolie blonde avait réussi à regagner la confiance de ses employeurs malgré son image salie par diverses rumeurs ce qui était, pour ainsi dire, une victoire. Même si son travail ne lui plaisait guère, il lui garantissait tout de même une certaine aisance financière ce qui n’était pas négligeable. Son dernier trajet consistait à se rendre à la réception pour signer son avis de passage aux côtés de Carmen. Tandis qu’elle projetait ce qu’elle allait bien pouvoir faire de son après-midi, son champs de vision fut alors perturbé par un objet en métal. Etait-elle en train de rêver ou était-ce réellement des menottes qui s’agitaient devant son nez ? Ses yeux émeraude se détournèrent dès lors vers l’homme en question : un nouvel enquêteur. Prête à rabâcher de nouveau qu’elle n’était pas coupable de meurtre ou de quelconque stupidité du genre, Emily bloqua rapidement sa voix lorsqu’elle entendit la nature de cette intervention. Elle sentit immédiatement les regards se braquer sur elle et essaya tant bien que mal de se contenir : s’en était trop. « Basta !! Carmen, vai lì arrivo. » Son italien était parfait, empli de notes savoureuses malgré son état d’esprit actuel : l’énervement. Emily se consumait de l’intérieur et sentit aussitôt son estomac se retourner dans tous les sens tel un volcan juste avant son explosion. Furax, elle se positionna face à l’inspecteur : sans aucun doute, ses origines méditerranéennes allaient refaire surface. « Bien… Premièrement, vous pourriez avoir au moins la décence de vous présenter. Secondo, je n’ai pas besoin de faire le tapin pour me faire plaisir et encore moins de voler pour vivre. Tercio, vous savez ce que je dis à vos menottes ? Vaffanculo ! » Emily ne pouvait plus supporter d’être l’objet de toute suspicion et, quitte à être arrêtée, elle préférait que ce soit pour une raison amplement justifiée. Son regard était glacial, inabordable et bourré de colère : son charme naturel n’était plus.
Revenir en haut Aller en bas
 

Femme Fatale (Emily Mitchell)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
■ SOME LIKE IT HOT. we love it burnt. :: LOS ANGELES :: L.A. OUEST :: California's Hotel-