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 Girl! Girl! Girl! (Gia Williams)

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On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
On respecte la loi, ou pas...
Nice to meet you, this is
Sonny Bowen
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❧ PSEUDO : Sonny
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 143
❧ AVATAR : Christian Bale
❧ COPYRIGHT : bazzart
❧ DOLLARS : 221
❧ MULTICOMPTES : Sawyer Hudson
❧ ÂGE DU PERSO : 39 ans
❧ OCCUPATION : Sergent dans la brigade criminelle de la police de Los Angeles
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : non loin du poste de la 77éme



DOSSIER DE LA L.A.P.D
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Posté le Sam 27 Avr - 13:08
Le p’tit Sonny Bowen cherche une femme, expérience du chantage et de l’extorsion souhaitée, mais pas nécessaire.

Après s’être prit un râteau avec la serveuse du Cheetahs Manbo club sur la 77éme hier soir, le flic n’arrêtait pas de penser à ça. Mais pour l’instant, visez plutôt le boulot du jour : une descente dans un rade à Bookmaker, rien de bien méchant, des minables bossant pour Bugsy Siegel et non pour Mickey Cohen, rien de compromettant. Thad Green, le chef des Inspecteurs avait mis les journalistes dans le coup pour rédiger un papier qui ferait l’éloge des flics de la cité des anges style « le badge de l’honneur ». Un blanc appartenant au Klan qui s’était retrouvé au trou dans une cellule avec 5 noirs, avait sué et avait cafté l’adresse du rade pour pouvoir sortir de là. Mémo du chef Bill Parker aux glandus de la force d’intervention policière : QUE LA FORCE PARLE !

Mais quand même messe basse du commissaire aux huiles du poste de Wilshire : Si les choses tournent mal, ne laissez pas les journalistes prendre des clichés. Nous sommes des hommes de lois messieurs, souvenez-vous de la façon dont le procureur Bob « chambre à gaz » Gallaudet aime qu’on lui mâche ses dossiers. Il y avait 4 hommes avec des fusils en plus du sergent Sonny Bowen qui avait fait du sergent Nash le copatron de l’intervention. Dernier commentaire de Thad Green avant le grand chambard : « Messieurs, mettez tous vestes et cravates, c’est un truc à finir en première page du Los Angeles Times. Et pas de balles perdues, c’est pour moi que vous travaillez, pas pour Mickey Cohen ».

(Un jour Sonny allait lui faire bouffer un portrait du maire de Los Angeles)

QUE LA FORCE PARLE !

Au fait, le p’tit Sonny cherche une femme, expérience du chantage et de l’extorsion souhaitée mais pas nécessaire.

Toute l’opération est réglée : une rue de Negroville comme disait les emmerdeurs du Klan parmi le LAPD, avait été coupée du monde par les flics. Des bleus en uniforme de garde dans l’allée. Journalistes et rôdeuses du LAPD à distance. Les 4 cravatés en vestons qui s’étaient fait tout beau pour l’occasion portaient des fusils à pompes calibres 12. Le sergent Sonny Bowen avait lui aussi sortit sa grande tenue avec un veston en soie noire Dy Sevore, une cravate Carnagie Milano cousue main et un complet Armani haute couture. Ses cheveux étaient plaqués à la laque.

Voilà que le sergent Nash fait dans l’originalité, il s’est ramené avec un holster de cow-boy à la ceinture et porte un gros 357 magnum.

« Sérieux Nash, c’est quoi cette merde ? »

« On a du style ou on en a pas. Eh Sonny ! j’ai un fusil à pompe anti-émeute dans le coffre de la voiture ! Tu veux que je le sorte ? »

« Surtout pas idiot ! Y’a les journalistes avec nous cette fois ! Bien, on va pas essayer de défoncer la porte, je suis sûr qu’elle est blindée et ça leur donneras le temps de cramer leur paperasse. »

« On fait quoi ? »

« La grande fenêtre là, tu l’as fait sauter, le mur se ramasse les plombs, on fout le grand chambard et on entre. Et va dire aux clowns avec leurs appareils photos d’être prêt à cracher leur pellicule avec les compliments du LAPD. »

Le signal, en avant, les gars qui s’amènent avec leurs flingues, appareil photos prêt, mais le sergent Nash qui se traine quand même, il dégaine, rengaine et dégaine son joujou 357 magnum comme John Wayne.

« 5 ! »

Fusils en position de tir.

« 4 ! »

En position au porche d’entrée.

« 3 ! »

Nash et son gros gun, fenêtre en ligne de mire.

« 2 ! »

Sonny Bowen qui réajuste quand même sa cravate histoire de faire bien sur la photo.

« 1 ! »

(A propos, le p’tit Sonny cherche une femme, expérience du chantage et de l’extorsion souhaitée mais pas obligatoire. »

« Maintenant ! »

QUE LA FORCE PARLE !


Le verre qui explose KA-BOOM. Les éclats de vitres, ça vole, ça vole, ça vole. Nash sur le cul à cause du recul gigantesque de son flingue (quel abruti). Les flics trop choqués par le bruit pour réagir. Ils sont pris en photo, la première grosse honte du LAPD aujourd’hui. La fenêtre en charpie, les bookmakers qui hurlent. Au pas de course jusqu’à la fenêtre. Un bond à l’intérieur, le chaos.

Des honnêtes citoyens en train de courir dans tous les sens en renversant les tables de poker clandestines. Sonny trébuche et tir avec son fusil à pompe sans faire exprès, il réduit en confetti une pile de fric et de ticket de paris sur les courses de chevaux à Pasadena. Il se releva et se marra en voyant la grande cavalcade de la foule vers la porte arrière, y’en avait plein qui se bastonnaient à coups de poings pour se tirer de là. Voilà Nash qui entre avec un journaliste collé aux basques :

« POLICE ! Ne bougez pas ou on tire ! »

Manque de bol, personne n’entend à cause des hurlements. Les joueurs essayaient de se tirer par l’une des fenêtres, Sonny avisa un journaliste et monta sur une table de jeu avec son fusil avant de tirer dans le plafond.

« Tout le monde se calme ! »

Les 4 cravatés surgirent et plaquèrent quelques-uns au sol avant de leur coller les menottes. Et revoilà le sergent Nash qui refait joujou à dégainer son flingue et qui monte sur une table de craps pour imiter Sonny dans ses œuvres. Ça gémit et ça crie dans tous les sens. Un psychopathe qui était juste venus faire une partie de black jack, sort un flingue et troue sur place un des flics. Le grand charivari commence, voilà Sonny planqué sous sa table, le sergent Nash l’a imité en premier.

Un hurlement :

« Fous le feu aux papiers dans le coffre-fort ! »

« Mais comment savoir si on a gagné ? »

« On a gagné voyons, j’ai truqué la course. »

Coups de feu, un rital s’était mis de la partie, il avait sorti une mitraillette Thompson et arrosait les flics. Sonny rampa vers une autre table de poker renversé et s’abrita derrière. Il avait oublié son fusil à pompe, il dégaina son petit 38 à canon court.

Le p’tit Sonny cherche une femme, expérience du chantage et de l’extorsion souhaitée mais…

« Bordel Sonny à quoi tu penses ?! Réplique ! Tire ! »

« Oh ça va ! La journée commence déjà mal ! »

Sonny lève les yeux prudemment et… OH-non-Sonny-n’y-croit-pas. Voilà Gia la tigresse dans la foule au milieu des tirs. Il recoiffa une de ses mèches qui dépassait et réajusta sa cravate, la journée allait pas être si mauvaise que ça après tout ! ça faisait au moins 6 mois qu’il avait pas revu la garce, il avait essayé de la suivre en voiture, elle avait envoyé son véhicule dans le décors.
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Al Capone's lover
Gia S. Williams
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Gia S. Williams

❧ PSEUDO : Juju
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
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Posté le Sam 27 Avr - 17:40

Sonny & Gia
Girl ! Girl ! Girl !.







    La semaine avait été fructueuse. Mais il ne fallait jamais se reposer sur ses lauriers. Rien n’est jamais acquis. Et il y a toujours une possibilité pour que la bleusaille vous coince. Même si cette simple idée était risible. Ils étaient trop lents, trop bêtes et beaucoup trop coincés pour la mettre derrière les barreaux. Avoir toujours une longueur d’avance, c’était ça son crédo. Quand on travaille dans le braquage de banque, on doit toujours être prêt. Gia n’hésitait cependant pas à diversifier ses activités. Extorsion, chantage, charme et surtout, surtout, du chien. La jeune femme était loin de passer inaperçue et faisait souvent les gros titres des journaux. Gia la tentatrice, la tigresse, on l’avait affublée de nombre de sobriquets. La vie était simple pour elle. Frôler les limites, les taquiner. Coup sur coup et le soir, la musique et la danse. Le jazz et le swing.

    Elle avait eu un tuyau. Un bon ami à elle qui lui en devait une. Les parieurs étaient de sortie. Et il y avait gros à miser. Gia n’allait pas rater une si bonne occasion de s’en mettre plein les poches. Jouer au poker, ça la connaissait. Et la cagnotte des parieurs était stockée dans cette salle enfumée du quartier noir. Alléchant et si facile. Elle s’était préparée avec soin. Assise devant sa causeuse, elle passa un doigt dans le pourpre qu’elle étala sur ses lèvres sensuelles. Un fin trait noir dessina une ligne sur le dessus de ses yeux et termina en ouvrant son regard. Un peu de poudre et une bouffée de parfum suave, de l’ambre. Elle avait choisi une robe noire moulante, fendue au niveau de sa cuisse droite. Le long de sa cuisse gauche, elle coinça dans le petit étui fixé à sa jarretière son Smith & Wesson Escort. Fin prête.

    Un sourire mutin joue sur les lèvres de la jeune femme. Joe la tire est toujours le meilleur quand il s’agit d’avoir une info. L’homme est un rital qui a changé de patronyme. Une tchatche d’enfer et une volonté de profiter de tout le monde.

    Gia ! Ma chérie ! Quel bonheur de te revoir ! Qu’est-ce que je peux pour toi, ma belle ?
    Salue, Joe. Si je te dis parieurs et poker. Tu as une adresse à me fournir.
    Ah ! Tu veux aller plumer quelques pigeons ? Je ne sais pas si c’est bon pour tes finances, ça.
    Epargne-moi tes conneries. L’adresse. Vite.

    Elle était montée dans un taxi et quelques minutes plus tard, elle en descendait pour se diriger vers l’immeuble que Joe lui avait indiqué. Elle monta les marches. Deux gorilles montaient la garde à l’entrée. Ils la regardèrent d’un sale œil. Trop heureux certainement de devoir la fouiller.

    N’y penses même pas chéri.

    Elle donna son invitation et ils la laissèrent passer. L’atmosphère était saturée de fumée. Le brouhaha enveloppait complètement les personnes présentes. Des parieurs de courses, des tables de poker et black jack. Gia marchait avec aisance et souplesse entre les différents groupes, observant, déterminant quel était le meilleur endroit où frapper. Elle sourit à quelques hommes qui détournèrent la tête à son passage. Elle avait remarqué le petit manège des organisateurs qui amenaient l’argent dans une salle à part dès qu’ils l’avaient récupéré. Elle allait passer une bonne soirée. Mais avant de déterminer comment rejoindre la pièce sans se faire repérer, autant passer un peu de bon temps et gagner un peu d’argent en jouant.

    La jeune femme s’installa à une table de poker. Les hommes présents réagirent en restant un temps d’arrêt à l’observer. Gia sourit et se pencha vers l’avant pour récupérer ses jetons, son décolleté s’évasant dangereusement. Ses voisins de table penchèrent de la même façon la tête. Gia récupéra ses cartes. Elle avait une paire de rois. Le premier pli fut à son avantage. Elle enchaîna avec seulement une paire de trois. Mais le bluff était une deuxième nature pour elle. Alors qu’elle surenchérissait, son voisin se coucha. L’homme en face d’elle était plus coriace. Elle sourit, le regard pénétrant. Sa main glissa le long de sa nuque dégagée en un geste sensuel. L’homme finit par se coucher. Elle sourit et rafla la mise.

    L’esprit de Gia était tourné entièrement vers la résolution du problème. Comment passer dans la salle sans être repérée. Elle ignorait qu’elle allait avoir une diversion toute trouvée. Personne n’avait remarqué de signes avant-coureurs. Soudain, la fenêtre explosa à la volée. Plusieurs personnes furent blessées par la déflagration. Ah les flics et leurs méthodes si peu élégantes. Gia soupira et leva les yeux au ciel, avant de plonger sous une table de poker. S’agissait pas de prendre une balle perdue. Elle connaissait les sbires de la LAPD, c’était pas le genre à être galant et à ne pas toucher une femme.

    Mais elle sourit intérieurement. Dans tout ce bordel, personne ne faisait attention à la salle où l’argent reposait. Il lui suffisait seulement de se frayer un chemin jusque là. Facile à dire… Elle jeta un regard en direction de la zone où les flics s’étaient retranchés. Son regard croisa alors celui d’un flic qu’elle connaissait bien. Un sourire s’afficha bien malgré elle sur ses lèvres. Sonny Bowen. Sonny le tombeur. Plutôt bel homme, il n’y avait rien à dire. Il n’y avait rien eu entre eux pour le moment, bien qu’une tension soit parfaitement palpable.

    Ce n’était pas le tout de regarder les jolis garçons, elle avait un fric à récupérer. Elle rampa, à quatre pattes au sol en direction de son objectif. Elle évitait les balles, se protégeait au maximum derrière les tables renversées. Elle finit par arriver dans la salle. Un sacré paquet de liasses était entassé là. Elle sourit. Vision magnifique. Gia attrapa un sac qui trainait à côté et commença à le remplir. Soudain, une voix la fit sursauter.

    Qu’est-ce que tu fous, bordel ?! Tu crois que tu vas te casser avec mon fric ?

    Elle se retourna. Un homme qu’elle devina être un des organisateurs du trafic se tenait face à elle, une arme la visant. Elle lâcha le sac et leva les mains. L’homme se rapprocha.

    T’es plutôt pas mal, si les poulets étaient pas à notre porte, je m’en taperai bien une tranche.

    Gia sourit. Elle se rapprocha, les mains bien levées. Elle se colla à l’homme qui frémit. Il garda son arme mais se saisit de ses lèvres en un baiser sauvage. Soudain, il émit un son informe. Gia s’écarta en souriant. Du sang dégouttait de ses lèvres et Gia remit le poignard dans son étui le long de sa cuisse. Elle se retourna pour finir de remplir son sac. Quand elle perçut une présence. Décidément, on pouvait pas être tranquille !!! Mais en se retournant, elle vit Sonny.

    Sonny ! Quel plaisir ! Je suis désolée mais je suis un brin occupée là. Si ça ne te gêne pas, on se recontacte pour une petite soirée en tête à tête, hum ?
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Sonny Bowen
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Posté le Sam 27 Avr - 20:45
Il marcha à 4 pattes encore plus préoccupé à rattraper la fille qu’à éviter les balles du furieux avec sa Thompson. Il déboula dans le bureau alors qu’elle était à l’œuvre. C’est qu’elle n’avait pas perdus de temps ! Déjà un mort ! Il lui sortit son plus beau sourire et allait faire une réflexion idiote lorsqu’elle le snoba. Il en laissa tomber sa mâchoire. Les flics finirent par descendre le furieux et la fusillade cessa aussitôt. Les journaleux avec leurs appareils se ruèrent partout pour flasher alors que les bleus en uniformes foutaient en rang tout le monde pour vérifier les identités et envoyer les gros clients dans le panier à salade. Un rital de la mafia qui avait reconnus la trombine de Bowen s’accrocha à lui :

« 600 dollars si tu me fais sortir d’ici indemne ! Mon agent de probation va dire au juge que j’ai rejoué au dès ! Je veux pas revenir à San Quantin ! »

Sourire de requin.

« 800 dollars et c’est bon. »

« Vendu ! »

Sonny désigna aux bleus le rital mais aussi Gia Williams :

« Un instant ! Je vais convoyer ces deux-là ! Le capitaine de la brigade veut les interroger personnellement ! »

Et voilà ! Il avait réussi à mettre la main sur la fille GRRR GRR ! Au moins pour une heure. On fit embarquer le rital et Williams dans la Mercury de Sonny sans même leur faire une fouille au corps. Sonny ravi d’avoir Williams à portée sans qu’elle ne puisse encore lui échapper, roula jusqu’au Hilton Hotel (le rital lui avait indiqué cette adresse). Seul bémol, impossible d’échanger des mots doux à la tigresse avec l’autre gangster qui fulminait à côté. Il insulta sa malchance et les forces de l’ordre en anglais, en Italien et en dialecte sicilien. Une fois à l’hôtel, ils montèrent fissa jusqu’au dernier étage, l’appartement terrasse. Sonny annonça au gangster :

« On va rester chez vous juste une heure le temps de passer des coups de fils et vous trouver un alibi pour votre agent de probation, vous avez jamais posé un pied dans cette salle de jeu, vous étiez en train de grimper bobonne ailleurs en ville. »

« Parfait ! Au fait c’est qui la fille ? »

« Une braqueuse… »

Le rital était plutôt riche. Son appart terrasse au sommet de l’immeuble avait un salon de la taille qui faisait fantasmer Sonny. Le bar était fourni à déborder, un groom service apporta un buffet froid rital. Le gangster passa les minutes suivantes à envoyer ses coups de fils de droites à gauche en fulminant comme un goret. Il s’empiffrait de salami et de bâtonnets de pain. Pas moyen d’échanger un peu avec Gia à cause du vacarme. Sonny se prépara un Bloody Mary et envoya un clin d’œil à Gia. Le gangster hurla dans son combiné et tapa du poing sur la table en faisant tomber des gâteaux secs. Sonny agita une branche de céleri avant de le plonger dans son Bloody Mary et fit un clin d’œil coquin à Gia. Le rital arrêta de parler un instant dans son téléphone et s’adressa à eux :

« Dîtes donc bandes de squatteurs, pourquoi vous arrêtez pas de vous envoyer des clins d’œil ? Vous allez quand même pas coucher ici sur la table de mon salon ! »

Sonny serra les dents, les poings et le reste. Le gangster retourna à sa conversation. Sonny attrapa une branche de céleri et la balança dans son dos. Ils tuèrent ensuite le temps. Attendirent que le gangster ait réglé son affaire. Pendant que le rital faisait les 100 pas avec le combiné du téléphone pour parler à machin et machin, Sonny fantasmait sur 99 façons de faire l’amour à Gia Williams. Le rital en était à son deuxième cigare. Il se fâcha au téléphone, il balança par la fenêtre son chariot buffet de luxe. Sonny accourut à la fenêtre et suivit la chute du machin, en plein dans le mille 18 étages plus bas.

Le rital s’affala sur son canapé et fulmina encore contre la malchance qui le frappait. Sonny attrapa Gia par la main et la conduisit dans la chambre dont il referma la porte.

« Dès que ce gros tas m’a payé mes 800 billets, on déguerpit d’ici ! Ce soir je vais faire ton interrogatoire dans le club de Jazz de ton choix… si vous êtes vraiment innocente Mademoiselle Williams, le LAPD sera contraint de vous relâcher… »

Il entendit le rital intrigué qui arpentait le sol devant la porte de la chambre.

« Un enquêteur d’élite tel que moi ne peut négliger tous les détails… et je dis bien tous… »

Sourire malicieux, le rital qui cogne à la porte :

« Qu’est-ce que vous foutez dans ma chambre ?! Vous baisez pas au moins ? C’est mon lit ! Sortez d’ici et allez faire ça ailleurs ! »
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Gia S. Williams
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Posté le Sam 27 Avr - 22:53
    Elle avait espéré s’en sortir et partir avec le fric mais visiblement, elle s’était trompée. Elle avait pourtant fait le plus vite possible. Mais elle était coincée de toute manière, les flics avaient investi la pièce. Elle avait pensé s'enfuir par la fenêtre. Mais le temps lui manquait. L’arrivée de Sonny l’avait légèrement amusée mais elle restait concentrée sur sa tâche. Lorsque les autres gorilles débarquèrent, elle fut bien forcée de lâcher le sac. Mais elle avait pris soin de glisser quelques liasses fines dans son soutien-gorge. Sait-on jamais. Avec Sonny dans le coin, elle se doutait qu’elle trouverait rapidement un moyen de s’enfuir.

    Bon nombre de ritals et de pauvres bougres s’étaient fait arrêter et les flics commençaient à leur passer les menottes. Gia savait qu’elle ne couperait pas à la règle. Mais, surprise ! Sonny répliqua aux deux sbires qui s’avançaient vers elle qu’il se chargerait de convoyer personnellement ces deux personnes, désignant la jeune femme et un rital.

    La jeune femme sourit. Sonny avait manifestement une idée derrière la tête. Elle s’en régalait d’avance. Sonny et elle, c’était une longue histoire de chat et de souris. Ils se courraient après l’un l’autre, se fuyaient avec application pour mieux se retrouver. Les deux flics saisirent la jeune femme par le bras et l’emmenèrent jusqu’au véhicule de Sonny avant de l’embarquer de force dedans. Ils placèrent le rital à côté d’elle. Ce dernier la dévisageait d’une manière qui ne lui plaisait pas. Mais elle devait s’en accommoder. Nul doute qu’il avait filé un cacheton à Bowen pour s’en sortir.

    Ils roulèrent ainsi vers une destination que le rital avait fourni à Sonny. Gia avait parfaitement remarqué ses œillades équivoques et cela l’amusait grandement de le voir fulminer intérieurement de la présence du rital. Elle resta silencieuse, observant la route. Elle aurait pu ouvrir la portière, se jeter dehors et s’enfuir. Mais elle avait étrangement envie de voir où cette rencontre avec Sonny la mènerait. Le rital passa la moitié du trajet à grogner et gronder en italien et dans nombre de langues différentes. N’en pouvant plus, Gia se tourna vers lui.

    Tu la boucles, ou c’est moi qui vais te boucler, c’est clair ?!

    L’homme grommela quelque chose et finit par se calmer. Sonny donna le tempo. Ils allaient rester une heure dans l’hôtel, le temps pour le rital de se trouver un alibi et de passer deux trois coups de fil. Ca lui allait. Tant qu’elle était avec Sonny, il ne pourrait rien lui arriver. Ils sortirent de la bagnole. Magnifique hôtel, le rital ne se refusait rien, dis donc ! Gia se contenta de suivre le mouvement silencieusement. Suivre, c’était pas vraiment son truc. Mais profiter d’un bon gueuleton et d’une piaule sympa, elle n’allait pas dire non ! Ils arrivèrent au dernier étage, appartement terrasse. Le salon était plus grand que l’appart de Gia. C’était hallucinant. Elle s’assit sur le canapé. Son bas droit était légèrement filé mais sa robe était à peu près en l’état, malgré la poussière du sol qu’elle avait ramassé en rampant.

    Le rital se jeta sur le téléphone et la bouffe par la même occasion. Il était bruyant et Gia détourna le regard, reportant son attention sur Sonny. Ce dernier continuait à lui jeter des œillades en se servant un Bloody Mary. Elle lui sourit, amusée. Oh, oui, il lui plaisait, même si c’était un flic, il avait au moins le mérite d’être ripou. Elle répondait à chacune de ses œillades avec un sourire amusé. Elle s’était levée et l’avait rejoint, se préparant également un cocktail. Le rital animait la pièce à lui tout seul et Gia avait hâte de ne plus l’avoir sur les bras. Il ne valait pas l’argent qu’il avait filé à Sonny. La jeune femme tourna la tête à la remarque du rital concernant leurs œillades et le fait qu’ils n’allaient quand même pas faire l’amour sur la table. Elle sourit.

    C’est une idée…

    Des pensées fort peu catholiques lui traversèrent l’esprit. Et à en croire le regard de Sonny, elle était loin d’être la seule. Le rital reprit ses conversations téléphoniques bruyantes. Gia tua le temps en compagnie de Sonny. Mais le temps lui paraissait long. La colère du rital éclata et envoya un chariot par la fenêtre. Gia ne broncha pas. Elle vivait dans un monde violent et brutal, c’était loin de l’impressionner.

    Sonny l’attrapa soudainement par le bras et l’entraîna dans la chambre qu’il ferma à clef. Naturellement, Gia avait deux trois idées sur ce que pouvait lui vouloir Bowen. Mais manifestement ce ne serait pas pour maintenant. Il l’assura qu’une fois que le rital lui aurait payé ces billets, ils partiraient d’ici pour rejoindre un club de jazz qui servirait de lieu d’interrogatoire. Gia sourit.

    Je vois. Et je suppose que ma liberté va devoir se négocier. En espèce ou en nature ?

    Elle entendait le rital arpenter le couloir, se demandant ce qu’il foutait. Il leur cria de dégager de son lit. Gia tourna la tête et son sourire s’étira.

    Il m’a l’air confortable ce lit.
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Posté le Mar 30 Avr - 9:19
« En espèce ou en nature ? Mais les deux voyons ! Je suis un gourmand moi, un flic pourri, on te l’a pas dit ma jolie ? Moi il me faut tout : le beurre, l’argent du beurre et les courbes alléchantes de la crémière. »

La garce s’accouda au lit et fit un commentaire évocateur. Le p’tit Sonny desserra sa cravate et piqua une suée digne d’un poids plume sur le ring de l’Olympic Auditorium de Los Angeles. C’est qu’elle voulait déjà coucher avec lui ! Elle allait vite en besogne. Ils étaient même pas tiré du guêpier de la planque à Bookmaker depuis une heure qu’elle voulait déjà danser le mambo à l’horizontale avec lui ! ça promettait, au moins il serait gratifié par un rodéo avec la miss sous peu. Mais ça allait trop vite en besogne pour Sonny qui se révulsait à la simple idée de la culbuter sur le lit du rital qui en plus était à couiner derrière la porte.

« C’est bon mon gros, on déguerpit ! Donne-moi juste mon fric ! »

Il ouvrit la porte et le mafieux lui graissa la patte de ses 800 dollars. Ils décampèrent aussi vite qu’ils étaient venus.



Plus tard à l’angle de Creenshaw et Western

Le rade était juste ce qu’il fallait pour profiter d’elle selon Sonny. Le buena vista était un grill-bar ayant la forme d’un rancho espagnol : murs d’adobe blanchis et tourelles décorées à la mexicaine. L’intérieur était tout de bois foncé. Il y avait juste à côté de l’entrée un bar en chêne où un hispano essuyait des verres. Sonny avait emmené Gia ici exprès. Rien que de la voir assise sur les banquettes au fond du resto, celles qui étaient en simili cuir avec les lumières tamisées autours, c’était excitant. Sonny la matait en oubliant de manger son omelette mexicaine où s’empilaient les haricots et le chili. Il avait aussi commandé une tequila pour impressionner la fille. Après 6 mois de râteaux, il était enfin avec un joli petit lot qui avait tout de la fille tendre avec ses petits côtés durs, pareille à une cohorte de nanas que la brigade des mœurs rêvait d’alpaguer en les faisant chanter : on vous relâche en échange de gâteries ! La lumière se mit à déconner. Il y eut un clignotement de lampes au néon à la fois orange et jaune. Sonny vida la tequila et dit :

« Alors ? Que me vaut le plaisir ? On fait quoi ces derniers temps ? On torture les criminels ? On braque les banques ? On kidnappe les producteurs d’Hollywood ? On multiplie les amants pour ensuite les égorger dans la nuit une fois qu’ils ont fait leur office ? Faudra sérieusement que je songe à t’arrêter un jour pour t’envoyer à la prison pour femme de Folsom, j’irais te rendre visite le soir dans ta cellule pour te réchauffer.»
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Posté le Jeu 9 Mai - 15:37
    A trop en vouloir, on se brûle les ailes, Sonny, on ne te l’a jamais dit ? Il y a beaucoup de crémiers qui n’aiment pas beaucoup qu’on touche à leur crémière…

    Gia s’était accoudée sur le lit. Oui, il lui plaisait et le faire mariner, jouer avec ses hormones et ses nerfs l’amusait énormément. Un sport plaisait et drôle. La jeune femme entendait le rital hurler de toute la force de ses poumons. Mais elle reporta son regard sur le jeune homme en face d’elle. Un homme qui desserra sa cravate et dont les perles de sueur étaient parfaitement visibles. Le sourire de la jeune femme s’étira.

    Ben alors, Sonny ? On dirait un petit jeune que son père emmène dans un bordel pour le déniaiser. Respire, ça va bien se passer.

    Elle jouait avec lui. Et elle adorait ça. Le voir s’embourber dans ses hormones, ça valait tout le pognon du monde ! Finalement, il cria à l’attention du rital qu’ils partaient et que le truand devait lui filer son dû. Une fois les formalités faites, il l’attira en dehors de l’hôtel et ils filèrent dans les rues de LA.

    La musique était joyeuse et animée. Une envie de danser et de faire la fête planait dans le bar. Mais il y avait aussi des coins plus calmes où la lumière tamisée donnait un air sensuel aux couples assemblés. C’était dans un de ces coins que Sonny l’avait amené. Il avait une idée derrière la tête, et il était évident qu’il prévoyait une fin de soirée à l’horizontale. Mais rien n’était joué. Gia n’avait jamais franchi le pas avec lui, aimant le torturer et le faire languir. Il était tellement mignon quand il s’embourbait dans ses pensées peu catholiques.

    Gia avait commandé un chili bien épicé et elle le savourait, ignorant le regard fiévreux dont la couvrait Sonny. Elle mangeait lentement, avec sa classe habituelle. On pouvait être une fille des rues, une criminelle braqueuse de banques et avoir un minimum de classe et d’élégance. Les lumières au néon clignotèrent lentement et Gia releva le regard. L’homme ne la lâchait pas des yeux, son omelette refroidissant dans l’indifférence. Puis, sa voix rompit le silence. De la provocation, comme toujours. Leur mode de relation était basée là-dessus. La provocation pour pousser l’autre à faire le premier pas, à sauter sur son interlocuteur pour l’embrasser voire plus si affinités. Gia sourit et répondit lentement :

    C’est charmant de me prêter toutes ces belles intentions. M’arrêter, moi ? Allons donc. Il te faudrait une meilleure compréhension de la gent féminine pour cela. Quant à me réchauffer… Tu es bien sûr de toi et de tes capacités, Sonny. Ne t’en fais pas pour moi, si tu arrives, par un fait extraordinaire à me coller au trou, j’aurai de nombreux postulants pour me réchauffer.

    Elle sourit, contente de son effet, et reprit son repas. Puis, elle avala une gorgée de téquila cul sec. Elle était habituée à l’alcool et tenait même plutôt bien. Elle reporta son regard sur Sonny et relança la conversation.

    Tu veux que je te dise ? Tu meurs d’envie de m’allonger sur une table mais tu as encore quelques scrupules, même pour un flic pourri. Tout ton être te hurle de montrer ta plaque, de faire vider ce bar de tous ceux qui sont présents et de me prendre sur cette table, pas vrai ?

    Raviver la flamme, jouer avec le feu et éveiller le désir. Allait-il céder ? Elle savait que les mots qu’elle venait de prononcer avaient créé des images dans l’esprit du jeune homme et que ces images allaient le torturer. C’était le but recherché. Le faire céder, le faire craquer.
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On respecte la loi, ou pas...
Sonny Bowen
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❧ PSEUDO : Sonny
❧ À L.A. DEPUIS LE : 20/04/2013
❧ MESSAGES : 143
❧ AVATAR : Christian Bale
❧ COPYRIGHT : bazzart
❧ DOLLARS : 221
❧ MULTICOMPTES : Sawyer Hudson
❧ ÂGE DU PERSO : 39 ans
❧ OCCUPATION : Sergent dans la brigade criminelle de la police de Los Angeles
❧ STATUT CIVIL : célibataire
❧ ADRESSE : non loin du poste de la 77éme



DOSSIER DE LA L.A.P.D
❧ TAGBAR:
❧ FORCES/FAIBLESSES:
❧ CASIER JUDICIAIRE:

Posté le Sam 11 Mai - 12:12
En écoutant les paroles de Williams, le flic vida une deuxième tequila d’une seule traite puis attrapa des amuses gueules d’une seule main tremblante avant de bâfrer avec pour dissimuler son trouble. C’était la proposition la plus indécente qu’une femme ne lui ait jamais faite ! Il prit sa serviette de table et s’épongea le front avec.

« Il fait chaud ici…wow ! »

Il fut tenté de la prendre au mot et de sortir son insigne pour vider la salle et… il s’arrêta aussitôt de penser à ça en songeant que ce n’était qu’une trace d’humour noir de la part de Gia pour l’asticoter et que s’il tentait une approche aussi grossière, elle lui en foutrait une bonne dans la tête (elle y planterait même ses griffes) et qu’il ne la reverrait plus avant 6 mois. Il réfléchit vite à un prétexte pour la faire rester quelques temps à ses côtés et trouva la solution ! Le p’tit Sonny cherchait justement une complice en matière d’extorsion. Il prit son calepin de flic, griffonna un truc dessus et tandis le mot à Gia.

« Je suis en ce moment sur une affaire de chantage, y’a ce vieux riche de Beverly Hills qui a fait appel à mes services en dehors de mes heures de boulot. Sa femme qui a 20 ans de moins que lui, couche avec un playboy au Victory Motel et le vieux veut des preuves compromettantes pour le divorce. C’est là que j’entre en scène ! Vient donc me rejoindre demain aprem au Victory Motel, la chambre 8, à 15h, ça pourrait être drôle ! »

Il se leva et décampa en laissant l’addition à Gia comme un mal poli.


Le lendemain.

Victory Motel en plein canyard, chambre 8. Lorsque Gia arriva, Sonny ouvrit la porte du placard où il s’était planqué et lui fit signe d’approcher :

« Psst par ici ! Ils vont bientôt arriver, j’ai préparé mon coup.»

Sonny avait planqué une caméra de cinéma qu’il avait piqué à Hollywood. Il faisait tellement chaud dans le placard à cause de la température ambiante qu’il s’était complétement désapé, il n’était plus qu’en caleçon et en chaussette.

« Hésite pas à te mettre à l’aise… »

Lança-t-il narquois. Sonny avait foutus les micros dans les appliques du plafonnier pour bien capter les bruits de copulation du couple.

« Ils vont pas tarder ! J’ai foutus un trou discret entre les stores du placard pour filmer le lit. »

Le couple entra. Le playboy serrait madame infidèle de près. Ils riaient, ils se pelotaient, ils se frôlaient. Sonny cadra le lit avec la caméra. La femme parla et s’arrêta net. Qu’est-ce qui se passe ? Sa voix s’était dédoublée. Elle semblait retentir dans la chambre par écho. Sa voix était amplifiée dans les graves. Sa voix était amplifiée dans les aigus. Sa voix se réverbérait dans tous les registres.

« Eh merde… »

Niveau d’entrée trop élevé, suramplification des micros que Sonny avait très mal installés. La femme tressaillit, haussa les sourcils, regarda autours d’elle et hurla :

« Un piège ! Un coup de mon enfoiré de maris ! »

Elle donna un coup de pied dans le mur, un micro du sommier tomba, il bondit sur le plancher et roula jusqu’au placard de Sonny et Gia. Sonny murmura :

« Oh non… »

Sa propre voix retentit en écho à cause du micro. Le playboy décampa de la chambre d’hôtel, la femme ouvrit furieuse le placard et vit Sonny à poil (enfin pas exactement, il gardait son caleçon et ses chaussettes). Elle vit la caméra, elle hurla :

« Espèce d’obsédé sexuel ! »

Elle lui asséna un gros coup de pieds dans les couilles, Sonny s’étala de tout son long sur la moquette de la chambre et se releva en essayant de reprendre son souffle. La garce attrapa sa pile de fringues comme une furie et courut à travers la pièce jusqu’à la fenêtre, elle balança les vêtements de Sonny sur la route en contrebas. Un bus scolaire écrasa ses frusques. La furie prit la fuite à son tour. Sonny tituba jusqu’à la fenêtre et se pencha. Il vit ses vêtements écrabouillés et déchirés par les roues des véhicules dehors.

« Ah non ! J’étais venu en bus jusqu’ici ! J’avais planqué cette caméra depuis 3 jours ! Ma voiture est garé de l’autre côté de la ville à San Bernando ! Je vais pas rentrer comme ça ! Gia pitié, dis-moi que ta voiture est garée sur le parking de l’hôtel! »
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Girl! Girl! Girl! (Gia Williams)

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