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 (frankie) I live in my nightmares

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Z'avez pas un plan du métro ?
Adam J. Webber
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Adam J. Webber

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❧ OCCUPATION : avocat
❧ STATUT CIVIL : marié



Posté le Sam 11 Mai - 20:26


I live in my nightmares

Mardi soir. Je ne voulais pas rester chez moi à lire un livre en essayant d'éviter de faire la conversation à ma femme. Je ne voulais surtout pas aller dormir car je savais que cela rimait avec les cauchemars que je faisais depuis la guerre. Je détestais ce moment de la journée. Du coup j'avais dîné tranquillement, dans un silence de plomb. Entre ma femme et moi, on avait plus rien à se dire. Si cela ne tenait qu'à moi je ne vivrais même pas avec elle, mais ma mère ne voulait en aucun cas que je sois la honte de la famille donc je continuais à jouer au mari même si je n'étais pas fidèle. Le dîner fut long, heureusement que le vin compensait ce repas interminable. J'avais décidé d'aller à un petit divertissement, et pourquoi ne pas voir un peu des danseuses pour changer ? Mes collègues m'avaient parlé du Fred Astair's Cabaret comme le lieu magique des danseuses sublimes. Je m'étais donc mis en tête d'aller faire un tour en ce soir, peut-être qu'en plus j'y croiserai des collègues avec qui boire un verre. Je décida d'y aller à pied, j'avais envie de prendre l'air et même si vers vingt-deux heures c'était assez dangereux, je me disais qu'en marchant à la lumière des lampadaires je ne risquais rien. J'étais à une demi-heure à pied du cabaret. Devant l'établissement il y avait peu de monde et j'y entrai sans difficulté d'attente. Il faisait sombre et les danseuses assuraient déjà un spectacle. J'y trouvais une place sans mal, à croire qu'en semaine il y avait moins de gens. On m'avait pourtant dit qu'il y avait souvent du monde... Sans doute le week-end. Je m'assis dans un fauteuil teinté de rouge avant de regarder le spectacle d'un air attentif. J'étais mieux ici que chez moi, j'en étais persuadé. Ma femme m'avait dit qu'elle continuerait à faire de la couture, et que si je voulais je pouvais sortir pour me libérer la tête. Elle savait que depuis que j'étais rentré de la guerre je n'étais plus le même. Non, il y avait toujours quelque chose qui me manquait. Les danseuses saluèrent et un autre spectacle commençait.

Une musique douce enveloppa mes sens. Je ferma un instant les yeux et je ne pus m'empêcher de repenser à ces journées sur l'île d'Hawaii avec ma petite brunette. Cette musique me rappelait tant de chaleureux souvenirs. Je rouvris les yeux et là je sentis un frisson tout le long de mon corps. Je devais encore rêver, je ne voyais pas d'autre explication. Devant moi sur scène, se tenait le sosie parfait de ma petite brunette. J'avalais difficilement ma salive. Je me levais d'un coup, comme piqué par un insecte et je restais un instant stoïque. On aurait pu croire que j'étais une statue de pierre. « Eh ! Rassis-toi ! On voit rien imbécile ! » Les paroles d'autres hommes venus voir le spectacle, derrière moi, me sortit de mes rêveries. A la place de me rassoir je me décidais d'aller près du bar du cabaret. Je n'avais que des images d'elle dans la tête et je devais me rafraîchir l'esprit. Elle ici c'était impossible. Ma Frankie ne serait jamais venue dans cette ville de débauche. Ma Frankie était sans doute décédée dans les bombardements de cette funeste nuit. Je fis signe au barman de me servir un double whisky que je bus cul-sec. Même l'alcool ne changeait rien. Je ressentais une douleur dans mon corps associée à une étrange douceur. Je posa mon regard sur la scène, elle avait les mêmes traits qu'elle... C'était impossible. Impossible. Je l'observais de loin, et mon cœur se serra. Il se serrait comme par le passé quand j'étais à côté d'elle. Merde. Je restais un instant silencieux. Je pris un autre verre et la musique s'éteignit. Les danseuses avaient quitté la scène. Cette vision s'était effacée. Ce n'était qu'une vision... C'est ce que je me disais quand je vis par la suite une silhouette qui venait d'apparaître au niveau du bar pour avoir un verre. Une tenue de danseuse et un sourire. Je devais en avoir le cœur net. Serrant mon verre, je m'approcha d'elle, puis je me tenais à cinq mètres avant de dire une date. « 1941. »

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Frankie-Rose Adler
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Posté le Sam 11 Mai - 21:08
    Mardi soir. C’était souvent calme les mardis soirs. Ce qui était aussi bien. Surtout ce soir là où le thème de l’unique danse qu’elle faisait était Hawaii. Elle aurait du en être heureuse, ravie, aux anges, etc… Elle aurait du, mais ce n’était pas le cas, malgré les sourires quelques peu crispés qu’elle offrait aux chorégraphes. Songeant, à part elle, que leurs danses n’avaient d’hawaiien que le nom et le costume. Dans son malheur, elle avait de la chance. Elle avait fait un faux mouvement la veille et sa cheville droite était trop douloureuse pour qu’elle puisse tenir toute la soirée, aussi courte soit elle. Cependant, elle avait besoin d’argent et c’était pour cela qu’elle s’infligeait une telle torture. Elle n’aspirait qu’à une chose, un peu de glace sur son pied en feu et dormir. Non sans avoir bu une longue rasade d’alcool, aussi mauvais soit il. Ne serait ce que pour endormir la douleur lancinante, qui serait quasi insupportable à la fin de la représentation. « Ça va aller, ma belle ? » Frankie regarda celle qui lui parlait. Une des vedettes, dont elle avait fort opportunément oublié le nom. Sans doute parce que la jeune femme était des plus odieuses, et la brunette se demandait pourquoi elle avait soudain tant de compassion à son égard. Hélas, elle ne pouvait être désagréable avec elle et elle se contenta d’un bref hochement de tête, avant de se diriger vers la scène sans plus lui accorder le moindre regard. Comme elle s’y était attendue, ce fut un véritable calvaire. La jeune femme regretta de ne pas avoir bu, ne serait ce qu’un verre, ou deux, peut être même trois. Frankie avait une bonne descente et elle aurait pu assurer ses pas sans le moindre souci. Sans doute plus facilement que ce qu’elle ne le faisait à ce moment là. Aveuglée par les lumières, elle ne voyait pas les spectateurs, tout juste devinait elle leurs silhouettes sombres dans la pénombre du cabaret. Elle ne vit pas l’homme se dresser brusquement, elle le remarqua parce que d’autres spectateurs se plaignaient. L’opportun se rassit et la danse s’acheva, les jeunes femmes regagnant les loges en agitant leurs jupes prétendument des îles. Frankie se laissa tomber sur une chaise, jetant au loin ses talons. Elle se massa la cheville, bleutée et légèrement enflée. En effet, rien ne serait mieux qu’un bon verre, ou une bouteille, pour atténuer la douleur. Ignorant ses compagnes, qui se changeaient et se démaquillaient gaiement, elle quitta les loges pour le bar. L’homme qui servait était un vieux bourru. Tout du moins, pour l’ensemble des danseuses. Mais pour Frankie, il était presque comme un second père. Leur première rencontre avait été des plus… Musclées. Il avait refusé de la servir et la jeune femme ne s’était pas gênée pour lui signifier qu’en tant qu’employée, elle avait le droit de boire et que si elle devait enjamber le comptoir pour cela, elle ne se gênerait pas. Il l’avait foudroyée du regard avant d’éclater franchement de rire. Depuis ce jour là, il lui servait tout ce qu’elle voulait. « Un cognac. Fort. S’il te plait. » quémanda t’elle sans autre forme de procès. Il ne demandait jamais d’explication, et elle l’appréciait aussi pour cela. Il lui servit un verre, plus grand qu’habituellement, et elle s’apprêtait à le siffler cul sec lorsqu’elle entendit une voix qui lui sembla familière. Une année. 1941. A la fois la plus belle et la pire année de sa vie. Elle tourna la tête vers l’homme avec un petit sourire en coin. Qui s’effaça sitôt qu’elle reconnut les yeux bleus et le sourire charmeur. Il était vivant. Ou elle devenait folle. C’était plus probablement cela. Elle n’avait pas bu la moindre gorgée de son verre. Rien que d’y songer, elle en avait d’ailleurs la nausée. Frankie fit quelques pas vers lui, jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres de lui. La jeune femme laissa une main errer sur sa joue. Pour rien au monde elle n’aurait oublié la sensation de sa peau de marin sous sa main de femme. Et soudain, tout le reste lui revint en mémoire. Les mensonges sur sa vie. La fiancée dont il avait soigneusement fait abstraction lors de leurs longues conversations au bord de l’océan. Sa survie, tout simplement. Il n’était pas mort sur l’Arizona et il ne lui avait jamais écrit. Sans autre forme de procès, Frankie le gifla. Même si elle était en colère, folle de rage et terriblement blessée, même si elle venait de le gifler, elle mourrait pourtant d’envie de se blottir dans ses bras. Mais jamais, au grand jamais, elle ne lui offrirait cette satisfaction. Surtout pas lorsque son immense regard azur se posa sur l’alliance d’Adam.
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Posté le Dim 12 Mai - 12:01


I live in my nightmares

Je n'aurai jamais cru la revoir, et encore moins à Los Angeles. Pourtant je n'étais pas dans un rêve, elle était bien là, devant moi. Si on m'avait dit que j'aurai croisé ses yeux bleus à nouveau, je n'y aurai jamais cru. Pour moi, elle était morte dans cette attaque nocturne, et pourtant, elle dansait quelques minutes auparavant sur la scène. J'étais accoudé au bar à l'observer. Pour rien au monde j'aurai laissé mon regard naviguer ailleurs, j'avais vraiment besoin d'avoir la certitude que c'était elle. Par sa commande au barman, j'avais eu un doute. Elle n'aurait jamais demandé une boisson alcoolisé aussi forte. La dernière fois que je l'avais vu elle avait seize ans et elle avait le physique parfait de l'enfant sage. Alors, de la voir, un verre de Cognac à la main je commençai à voir des doutes sur la véritable identité de cette personne qui lui ressemblait tant. Pour être sur de mon idée, je déclarai donc une date qui avait marqué nos esprits. 1941. L'année de la rencontre, l'année du désespoir. Je lui avais dis que je reviendrai le lendemain, la nuit j'étais sou l'eau a essayé de survivre. L'Arizona coulant après avoir été bombardé. Tout le monde avait péri en restant sur le bateau, et moi j'avais réussi à sauver ma peau. Je me doutais qu'elle m'en voudrait d'être parti par la suite sans donner de nouvelles mais moi aussi j'avais cru qu'elle avait péri. Cette attaque n'était pas ciblée que sur nous, mais sur l'île en général. Combien de fois je n'ai pas senti mon cœur s'arrêter de battre un instant en pensant à cet événement tragique. A croire que la vie avait décidé de nous épargner tout les deux et de nous réunir huit ans plus tard à Los Angeles. J'aurai voulu la serrer dans mes bras en lui disant que j'étais tellement content de la voir mais j'évitais un tel affront. Je ne voulais pas me faire des idées, car si cela se trouve, la personne qui se tenait devant moi n'était juste qu'un sosie de ma Frankie. Idée qui s'effaça rapidement quand je sentis une gifle sur ma joue. C'était ma Frankie. Sinon pourquoi me serais-je fait giflé par une parfaite inconnue ?! Je grimaçais légèrement. Je m'attendais pas à des retrouvailles si violentes entre nous.

« Aïe ! » Fis-je en grimaçant légèrement avant de passer ma main sur ma mâchoire. Elle avait de la force pour une gamine. « Tu es carrément folle ! » Fis-je en la regardant avec de grands yeux. Je n'aurai jamais imaginé qu'elle m'aurait giflé, non parce que je voyais encore cette petite lycéenne qui par moment n'était pas sûre d'elle et voilà qu'elle venait de me gifler devant tout le cabaret avec un regard plein de colère. Si j'avais su je ne l'aurai même pas accosté. « Tu bois du cognac à présent ? C'est nouveau, tu sais que l'alcool pour les petites filles ce n'est pas ce qui a de mieux... » Fis-je avec un sourire comme pour essayer de détendre l'atmosphère ce qui ne marchait pas spécialement, elle ne parlait toujours pas et à force je pensais parler à un mur. Je bus quelques gorgées de mon whisky. Je vis son regard se balader sur ma main où était mon alliance. Oups. Je ne répondis rien, regardant même ailleurs pendant un moment. En huit ans beaucoup de choses avaient changé, je ne pouvais pas lui dire que j'étais fiancé quand je l'avais rencontré sinon ce serait bien plus qu'une gifle auquel j'aurai le droit. Son silence commençait à me peser, et à la fin je leva les yeux au ciel. « Si tu n'as rien à dire, je ne vois pas pourquoi je vais continuer à parler. Continue de danser devant des pervers. » Déclarais-je légèrement cassant. Jaloux ? Non, enfin... un petit peu. Je ne supportais pas de voir certains vieux en train de baver devant les jambes des jeunes filles. Je finis mon verre et le posa sur le comptoir avant de déposer quelques billets verts. « Tu n'as toujours rien à dire ? Tu as avalé ta langue ? Bon bah bonne soirée ! » Fis-je en tournant les talons en faisant semblant de partir, exprès. Je savais qu'elle n'aimait pas ça et je faisais tout pour l'embêter.

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Frankie-Rose Adler
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Posté le Lun 13 Mai - 18:47
    Aïe. De qui se fichait on. Frankie leva les yeux au ciel, croisant les bras sans cesser de le dévisager avec sa tête des mauvais jours. Et même sans le retour d’Adam de chez les morts, c’était déjà une mauvaise journée. Spécialement quand il la traitait de folle. La jeune femme ne jugea même pas utile de répondre. Lorsqu’il aborda la question du cognac, elle le regarda effrontément en buvant entièrement son verre. « Au cas où tu l’aurais oublié, c’est avec toi que je suis devenue une femme. A l’arrière d’une jeep de l’armée, si je ne m’abuse. » La jeune femme ne pouvait détacher son regard de cette alliance. Elle avait voulu croire que ce n’était pas vrai, qu’il n’était pas fiancé, qu’il ne lui avait pas menti. Puis la colère avait été plus facile à vivre que la douleur de sa mort. A présent, elle n’avait plus envie de lui quoi que ce soit. Adam s’énervait tout seul, semblant faire ce qui ressemblait grandement à une crise de jalousie. Plutôt mal placée, au vu des circonstances. Lui répondre aurait été lui faire trop plaisir. Elle le regarda tourner les talons et poser son verre sur le comptoir, mourant d’attraper son propre verre pour le lancer sur le jeune homme. « Frankie. » La voix calme, posée, ferme, de son ami barman la sortit de ses pensées furieuses. « Ma jolie, le patron n’aime pas trop ce genre de scènes de ménage. » Elle allait répliquer que ce n’était pas une dispute conjugale puisqu’Adam n’était ni son mari ni son fiancé ni quoi que ce soit d’autre. Il ne lui en laissa pas le temps. « Emmène le dehors et réglez vos problèmes là bas. » La jeune femme hocha piteusement la tête, comme une enfant que son père vient de réprimander, et elle se dirigea vers les loges. Se changeant et nettoyant son visage à une vitesse jamais vue jusque là. Elle revint vers la salle, d’un pas ferme et décidé, malgré la douleur lancinante, et empoigna Adam pour l’entrainer à l’extérieur du cabaret. « Premièrement, je n’ai pas avalé ma langue. J’ai simplement trouvé très amusant de te laisser te ridiculiser en public. Deuxièmement, les pervers, comme tu les appelles, sont mon gagne pain et pour autant que je sache, tu en fais partie. Troisièmement, pour qui tu te prends ? Tu penses être qui pour me faire des reproches ? Je n’ai jamais menti, contrairement à toi. Tu sais ce que j’ai appris, quelques temps après l’attaque ? Que tu étais fiancé ! Tu t’es bien gardé de m’en parler ! A quoi bon, après tout ! Je n’étais rien de plus qu’une petite insulaire qui t’a fait passer le temps loin de ta bien aimée ! » Frankie le poussa avec violence, le laissant sur place et s’éloignant d’un pas vif. Mais ce n’était que des apparences. En réalité, elle avait le cœur déchiré. Cela lui faisait mal de l’avoir revu. Elle pensait réellement avoir tiré un trait sur lui. Elle s’en était persuadée vainement pendant huit longues années. Elle avait eu tort. Elle n’avait certes que seize ans mais elle ne l’avait jamais oublié. Lui ne devait rien vouloir de plus que s’amuser à nouveau, comme il l’avait déjà fait, aux dépens et à l’insu de son épouse. Elle tourna dans une ruelle et s’appuya contre le mur. Lasse. Elle pleurait. Depuis l’instant où elle l’avait laissé sur place, elle pleurait et ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle le réalisa. Elle aurait tellement voulu le détester. Mais Adam avait sur elle cette emprise qu’elle avait vue sur tant de ses jeunes collègues face à des hommes puissants et si charmants. Si mariés, si infidèles, si sûrs d’eux. Elle les avait souvent rabrouées, plus ou moins sèchement, leur balançant au visage qu’elles méritaient bien mieux que ces hommes sans état d’âme. Elle comprit à cet instant qu’elle n’était pas différente d’elle, qu’elle n’était pas du genre sans attache comme elle le prétendait si fièrement. Non, elle aussi était éperdument amoureuse d’un homme marié. Ce qui la rendait différente d’elles, c’est qu’il lui avait brisé le cœur deux fois.
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Posté le Mar 14 Mai - 16:45


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Je ne supportais pas cette vision des hommes d'âges murs à regarder les jeunes filles, et leurs jambes en faisant des allusions perverses. Je voulais partir loin de cette atmosphère sordide qui puait le whisky et le cigare. Oui, le soir je m'y rendais par moment mais pas tous les jours comme ces espèces d'hommes momifiés sur place. Je faisais semblant de partir pour voir si elle me rattraperait ou non, je n'étais pas loin de la porte quand elle m'empoigna le bras pour la suivre à l'extérieur du cabaret. Avec un sourire en coin je ne pus m'empêcher de lui faire une petite remarque : « Toujours aussi farouche à ce que je vois... » J'allais sans doute avoir le droit à une nouvelle baffe mais l'occasion était trop bonne pour souligner son mauvais caractère. On était à présent à l'extérieur du cabaret et il faisait nuit. Ce n'était pas l'idéal pour parler, on aurait pu parler à l'intérieur mais au regard du barman j'avais compris que c'était soit dehors soit rien du tout. Je restais un moment les mains dans les poches à l'écouter. Je fis même des grands yeux. Oui je savais qu'elle pouvait sortir de ses gongs mais je ne pensais pas qu'elle pourrait aller autant loin dans ses propos. J'arquai un sourcil à chacune de ses accusations. Au début j'avais un sourire qui s'étirait sur mes lèvres, puis au fur du temps il s'effaçait car je la voyais pleine de rage, me reprochant des mensonges. Je ne savais même pas qu'elle était au courant pour cette anecdote de fiancée. Comment avait-elle pu l'être ? Je fis rapidement un constat qu'il était tout bonnement impossible que ce soit l'alliance qui lui ai fait penser cela. Non, elle me disait qu'on lui avait dit. Mais qui ? Si je tenais la personne qui lui avait dit ça, je l'aurai étranglé de mes propres mains. Je ne disais toujours rien. Elle me disait même que j'avais tout simplement profité d'elle et cette phrase me tordit le ventre et me fit très mal au cœur. Je n'aurai jamais cru qu'elle pense cela de moi avec tout le temps qu'on avait passé ensemble. Elle me prenait donc pour une telle pourriture comme ces hommes dans le cabaret à lorgner sur des petites jeunettes au lieu de satisfaire le plaisir disparu de leur femme ridée ?! Je serrais mes poings dans mes poches avant qu'elle ne me plante là en allant se réfugier dans une ruelle.

Je restais un moment statique. Il fallait le temps que je digère tout ce qu'elle venait de me dire et au bout d'un moment, je souffla longuement avant d'aller la rejoindre dans la ruelle où elle pleurait. « Vu ce que tu viens de dire, je pense que ce serait moi qui devrait pleurer. » Je fronçais les sourcils. J'aurai juste voulu la prendre dans mes bras pour la consoler mais elle m'avait blessé, c'était comme si elle venait de planter un couteau dans mon petit cœur d'avocat. « Je ne suis pas un pervers comme eux. Moi je ne fais pas de grand sourire et des gestes affectueux à ma femme et par derrière je vais reluquer les jeunes filles ! Non, moi je ne touche pas à ma femme et je ne faisais que regarder. » Elle ne devait pas savoir que j'avais eu pas mal d'aventures derrière le dos de ma femme sinon elle verrait en moi qu'un salopard ce que je ne voulais en aucun cas. « Et puis tu ne m'as jamais demandé si j'étais fiancé, et pour moi je ne l'étais pas. Ce sont mes parents qui l'ont voulu, moi je ne voulais pas de ce mariage mais j'ai du me plier à des exigences familiales ! Tu crois que je suis heureux dans ce mariage ? Non je n'aime pas ma femme. Je ne l'ai jamais aimé alors que toi, toi je t'ai aimé mais vu ce que tu viens de me dire j'ai l'impression que tu n'avais même pas confiance en moi et en mes sentiments. » Fis-je en la regardant droit dans les yeux. J'avais mal, terriblement mal qu'elle me considère comme un vulgaire type à femme, quelqu'un sans sentiment. Je n'étais pas comme ça. « Tu dis que je ne t'ai pas écris, mais toi, as-tu pensé à m'écrire ? Non tu croyais que j'étais mort, comme moi j'ai cru que t'avais péri dans l'attaque de l'île, tu n'as pas à me le reprocher puisque tu as pensé à la même chose. » J'avais fermé les yeux un instant. « Tu n'imagines pas combien j'ai eu mal à penser que tu étais sans doute morte. Tu ne sais même pas la souffrance que cela m'a procuré et tu me blâmes ?! » J'avais rouvert les yeux pour planter mon regard acier dans le sien. Ses larmes ne me faisaient même plus mal. Moi aussi j'en aurai versé. « Je n'arrive toujours pas à le croire que tu dises que tu n'étais limite qu'un jouet à mes yeux. Je n'arrive pas à croire que tu ais pensé cela de moi. » Murmurais-je un petit moment avant de reculer de deux pas. « Si tu le penses toujours, tu n'as qu'à aller retourner danser devant ces vieux qui veulent juste voir tes fesses ! Je pensais que tu valais mieux que ça Frankie... »

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Posté le Jeu 16 Mai - 20:16
    Frankie sursauta légèrement en entendant sa voix, qu’elle s’étonnait à présent de ne pas avoir reconnu dans le cabaret. Elle s’essuya les yeux, ne voulant pas lui offrir la satisfaction de constater qu’il avait encore une emprise sur elle. Mais Adam semblait vraiment avoir été blessé par ses propos. Cependant, sa façon de se poser en victime ne plut pas franchement à Frankie. « Je ne t’ai jamais demandé si tu étais fiancé ! Mais tu te fiches de moi j’espère ! Pour moi, ça coulait de source que tu ne l’étais pas, car sinon il ne se serait rien passé ! » Frankie le regarda durement, le foudroyant presque sur place. « Arrête de dire n’importe quoi ! J’avais confiance en tes sentiments, jusqu’à ce que j’apprenne pour ta fiancée. Qu’est ce que tu aurais pensé si les rôles avaient été inversés, hein ? Pour une fois au moins, sois honnête ! » Lui aussi la fixait durement, lui aussi avait une montagne de reproches à lui faire. Aucun des deux n’avait raison et, en même temps, ils avaient tous les deux raison. Mais ni Adam ni Frankie ne le reconnaitrait jamais. A la place, leur fierté pourrait les pousser à se disputer jusqu’au petit jour. Ou peut être pas. « Je pensais que tu étais sur l’Arizona. Je… » La jeune femme se tut, les souvenirs remontant douloureusement à la surface. Oui, elle accepterait bien volontiers de le reconnaitre. Elle ne lui avait pas écrit. Elle avait passé la journée à attendre des nouvelles. De lui. Pour finalement apprendre que le mastodonte sur lequel il était stationné avait coulé, piégeant avec lui des centaines de jeunes hommes comme Adam. Dont Adam. Tout du moins l’avait elle cru. Et elle n’avait pas eu le temps d’encaisser la nouvelle qu’elle avait vu le corps sans vie de sa mère. En l’espace d’une journée, elle avait perdu les deux êtres qui comptaient le plus à ses yeux. Elle secoua la tête, se passant une main sur le visage avec lassitude. « Je n’ai pas envie de me disputer avec toi… Pas après presque dix ans à t'avoir cru mort… » murmura t’elle. Il n’y avait plus de dureté dans son regard, simplement une extrême fatigue, un extrême désespoir même. « J’ai aussi perdu ma mère ce jour là, Adam… Honnêtement, j’ai perdu tout espoir ce jour là. Je ne crois pas que je pourrais le retrouver un jour. » rajouta t’elle sans plus élever la voix qu’un instant plus tôt. « Je ne sais pas ce que je dois penser de toi, mais si clairement toi, tu penses que je ne suis rien de plus qu’une trainée, alors clairement nous n’avons plus rien à nous dire. Retourne avec ta femme que tu n’aimes et tes sans doute dizaines de maitresses que tu n’aimes guère plus, puisque la seule femme que tu aies réellement aimée ne te mérite pas. » lâcha t’elle, sans amertume ou sècheresse. Sans émotion. Le regardant une dernière fois, elle s’éloigna doucement de lui, se dirigeant vers l’avenue, quelques centaines de mètres plus loin, avec le très vague espoir de trouver un taxi à cette heure tardive de la nuit.
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Posté le Ven 17 Mai - 16:14


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En lui déclarant qu'elle aurait du me demander si j'étais fiancé, je passais pour un salopard. Je remettais automatique la faute sur elle, car j'avais une fierté et j'avais régulièrement du mal à dire que j'avais tort. D'un côté, j'évoluais dans un métier où avoir tort était presque interdit. Elle me souligna bien qu'elle pensait que je ne l'étais pas sinon il ne serait rien passé. Avait-elle pensé un instant que je n'étais pas le seul à l'avoir fait sur l'Arizona ? Mais par rapport aux autres moi je n'en parlais pas, car si elle avait su les conversations des jeunes recrues sur le bateau elle aurait être sans doute choqué. Je n'aimais pas me mettre dans la situation inverse pour comprendre les sentiments, c'était une position de faiblesse. Je restais un instant sans réponse avant de prendre mon courage à deux mains, mais je n'avais pas le même discours qu'elle : « Moi je me serai battu. Pour toi. J'aurai tout fait pour que ton fiancé ne le soit plus. » Ca aurait pu paraître méchant mais en effet c'est ce que j'aurai fait. Si j'avais appris qu'elle était fiancée j'aurai joué une personne assez manipulateur pour contraindre son fiancé de la quitter pour ensuite la récupérer. Je n'admettrais ne jamais avoir tort de ce que j'avais fait. Je ne voyais pas où j'avais fauté, après tout je n'aimais pas ma femme donc je ne voyais vraiment pas où j'aurai pu commettre une erreur. Pour l'instant que je réfléchissais, elle me confia qu'elle croyait que j'étais sur l'Arizona cette nuit là et que j'étais donc mort aux fonds des eaux du Pacifique. Oui, ça aurait du être ma destinée mais j'avais contré le destin d'un culot monstrueux. Je ne m'étais jamais remis réellement de ma lâcheté, de fuir, seul mais je savais que si je voulais vivre c'était ce que j'avais du faire. « En effet. J'y étais. » J'avais marqué une pause, je comptais bien lui dire ce qui s'était passé cette nuit là, sauf que la plupart des éléments étaient flous. « Je me suis jeté à la mer. C'était soit ça, soit mourir carbonisé. Tout le monde est mort sauf moi. Si tu crois que je le vis bien... » En effet, je culpabilisais. Tout le monde avait péri. J'avais fui et je me sentais mal vis-à-vis de ça.

Je ne voulais pas parler de la guerre, je ne voulais pas me souvenir. Mes cauchemars me suffisaient amplement pour ne pas y penser la journée ! Elle abandonna, déclarant qu'elle ne voulait pas se disputer avec moi. Mais qui avait commencé ? Je me demandais si elle n'était pas en train de se payer ma tête après tout. Elle me confia qu'elle avait perdu sa mère le même jour où l'Arizona avait coulé. Je sentis mon cœur se serrer. J'avais raison, ils avaient bombardé aussi l'île. Mes membres se crispèrent. J'avais donc bien failli la perdre. « Je suis sincèrement désolée pour ta mère Frankie, je savais que tu l'aimais beaucoup » J'aurai voulu la prendre dans mes bras mais je m'en empêchais. Je tenais trop à mon corps pour recevoir des coups. Je n'avais pas voulu la traiter de trainée mais c'est vrai que c'était le dernier endroit où j'aurai voulu la voir gagner son pain. Elle ne méritait pas de faire ce genre d'emploi dégradant. Du moins, c'était un emploi dégradant à mes yeux. Frankie me déclara alors de retourner à mes douzaines de maîtresses, etje tiqua. « Merci très aimable de ta part de croire que je suis un véritable coureur de jupons et que je couches avec toutes les femmes de Los Angeles. » Fis-je en murmurant. Oui j'avais eu des maîtresses, mais je voulais lui cacher tout ça pour ne pas paraître comme le véritable salopard. « Au passage je ne t'ai jamais traité de trainée, pour moi une trainée c'est une femme qui couche pour l'argent. » Etait-ce ma faute si j'étais jaloux ? Je ne supportais pas de voir les autres hommes lorgner sur Frankie, j'avais juste envie de leur donner un coup et de leur dire de garder leurs yeux et ainsi que leurs mains baladeuses dans leurs poches. Elle finit par me dire que je ne la méritais pas. Je fis de grands yeux. Elle avait vraiment dit une bêtise pareille ? C'était moi qui ne l'a méritait pas. Elle se retourna et fit quelques pas en direction de la rue principale. Je la rattrapais. « Je te raccompagne. » Fis-je en passant mon bras autour de sa taille. « Si tu crois que je n'ai pas vu que tu claudiquais. »

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Posté le Sam 18 Mai - 22:20
    Adam aurait fait un tas de choses qu’elle n’aurait pas été capable de faire, à l’écouter. Peut être avait il raison. Frankie n’avait que seize ans à l’époque. Elle n’était pas une briseuse de ménage ou de mariage. Voilà pourquoi elle n’aurait jamais rien tenté pour le séparer, si elle avait su. Ou peut être que si. Elle était éperdument amoureuse de lui, elle aurait tout fait pour ne pas le perdre, pour qu’il ne retourne pas auprès de celle qui l’avait eu la première. Sauf qu’elle n’en avait jamais rien, et lorsqu’elle l’avait finalement appris, elle était intimement persuadée qu’il était au fond de l’eau, piégé dans l’Arizona pour toujours. Tout comme elle savait que sa mère était morte, parce qu’elle l’avait vue étendue parmi tous les autres corps. Elle le regarda, tandis qu’il lui disait être désolée pour sa mère. Il ne l’avait jamais guère plus qu’aperçue. Frankie ne l’avait jamais présenté à sa mère. Elle savait que Janis n’aurait pas apprécié qu’elle fréquente un soldat. Mais avec le recul, Frankie se doutait que sa mère devait avoir eu des soupçons. De très forts soupçons, et n’en avait pourtant jamais fait la moindre mention. « Je ne crois rien, Adam. Je constate. Tu… Tu ne sembles pas très différent de tous ces hommes que je vois chaque soir… J’ai pourtant envie de croire que tu l’es. » Frankie baissa les yeux, non sans avoir jeté un regard fuyant au cabaret. Elle n’était effectivement pas une trainée, mais parfois, elle avait la sensation qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour qu’elle le devienne. Alors qu’elle s’était déjà éloignée, elle sursauta en sentant qu’on l’enlaçait. Qu’Adam l’enlaçait. Elle ne put s’empêcher de sourire, se gardant toutefois de le montrer au jeune homme. « J’ai passé la soirée, ou quasiment, sur scène, à danser. Tu penses vraiment que je suis à ça près ? » lâcha t’elle en tournant la tête vers lui, un petit sourire en coin. « Mais j’aime être contre toi… » murmura t’elle plus bas, plus pour elle que réellement pour lui. Ce n’était pourtant rien, et ça ne serait sans doute rien de plus. Elle l’avait perdu une fois, et à présent, il était clairement trop tard pour eux. « Sauf que ce n’est probablement pas une bonne idée… Tu es marié et je… » Frankie quitta ses bras, le regrettant presque aussitôt. Elle aurait, au contraire, voulu rester blottie contre lui, et même plus encore. Sentir ses lèvres sur les siennes, ses mains. Etre sienne, comme huit ans plus tôt, à Hawaii, alors que l’ombre de la seconde guerre planait au dessus de leurs têtes et qu’ils n’en avaient même pas conscience. « Je t’aime, Adam. Même si j’étais en colère contre toi, je n’ai jamais cessé de t’aimer. Mais je ne veux pas être l’autre femme. Je ne veux pas être ta maîtresse, même si je suis celle que tu aimes. C’est arrivé à trop d’autres danseuses que je connais, avec qui je travaille, qu’elles soient ou non mes amies, j’ai vu les ravages que cela causait. Peut être que j’en veux trop, tout de suite. Mais je ne veux pas te partager, et si tu n’es pas prêt à faire un choix, à la quitter, alors tu devras m’oublier. » Et, comme pour démentir ses mots, elle laissa une main errer sur la joue du jeune homme, la caressant tendrement, se glissant délicatement dans ses cheveux d’ébène. Avant de se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser doucement.
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Posté le Dim 19 Mai - 16:38


I live in my nightmares

Je n'appréciais pas. Je n'appréciais pas du tout que l'on me compare à ces pervers en réunion au cabaret. Je n'étais pas là tous les soirs moi. Je ne regardais pas forcément sous les jupes des filles moi. Je ne disais pas des phrases obscènes moi. Non, j'étais déçu. Déçu qu'elle croit ça par une simple constatation. Je ravalais des phrases qui auraient pu être blessante. J'aurai pu répondre de la même manière, en disant que je constatais qu'elle pouvait être une trainée comme toutes les autres danseuses sur scène. Sans doute aurait-elle compris que l'on ne pouvait pas dire d'une personne ce qu'elle était réellement par un simple constat. J'avais les mains dans les poches et je l'observais. « Tu me déçois. Croire ce que je suis juste en constatant, je m'attendais à mieux. » Fis-je dans un murmure avant de regarder vers la rue principale. Malgré mes paroles, je laissa mon amertume de côté pour la raccompagner. Elle claudiquait et je n'avais pas pu m'empêcher de passer un bras autour de sa taille pour la soutenir. Un geste protecteur que j'avais eu l'habitude de faire avec elle qui était revenu automatiquement. Je n'étais pas le genre d'homme à laisser une femme circulée seule dans la nuit. On pouvait me mettre tous les défauts du monde, au moins je n'étais pas l'enfoiré qui laissait une fille sur le trottoir dans une ville où le crime régnait. Elle me certifia alors qu'elle n'était pas à ça près : de faire quelques pas pour rentrer chez elle. J'haussais légèrement les épaules. « Peut-être, mais il est hors de question que je te laisse toute seule en fin de soirée. » On marchait sur le trottoir tranquillement. J'avais gardé mon bras autour de sa taille, cela ne me gênait pas le moins du monde, mais je savais que cette rencontre allait provoquer en moi toute sorte de questions. Il faudrait que j'en parle à Frederick, c'était lui l'expert en amour. Il était limite médaillé d'or dans ce domaine. La lune était pleine et les étoiles scintillaient et pourtant je sentais comme quelque chose qui me pesait.

En une fraction de seconde je ne sentis plus la taille de Frankie autour de mon bras. Elle se tenait devant moi, comme accablée de reproches par ce geste. Je n'avais strictement rien fait de mal, je n'avais même pas eu les mains baladeuses même si cela avait effleuré mon esprit pendant un court instant. Elle me reprochait d'être marié, que tout cela n'était pas une bonne idée. Je ne comprenais pas du tout ce qu'elle entendait par là. Je la reconduisais juste chez elle, mon dieu mais c'était elle à présent qui avait les idées mal placées ! « Tu imagines quoi au juste ? J'ai dis que je te raccompagnais, pas que j'allais couché avec toi. Mon dieu Frankie, je m'attendais pas à ce que tu es des idées pareilles ! La petite fille chaste et timide à laisser place à une femme fatale... » Déclarais-je avec un grand sourire qui s'illuminait sur mon visage. J'étais même à deux doigts de rire mais je me retins car elle allait s'énervait. N'empêche cette idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit... Elle m'expliqua alors qu'elle m'aimait. Mon cœur se serra, comme il s'était serré la première fois qu'elle me l'avait dit sur l'île, huit ans plus tôt. J'écoutais attentivement son discours en la fixant droit dans les yeux. Elle employait directement le mot de maîtresse, disant même qu'elle ne voulait pas être comme les pauvres filles – oui appelons-les telles qu'elles étaient – à croire les belles paroles des hommes mariés. Je n'étais pas comme ça, enfin... Je n'allais quand même pas répondre que j'avais eu une liste de maîtresses sinon mes chances étaient ruinées. Il fallait que je fasse un choix. Je n'aimais pas ce mot, choix. Elle me déclara même que si je n'arrivais pas à le faire, je devrais l'oublier. C'était un chantage. Je n'aimais pas non plus chantage. Avant même que je ne pus répondre quoique ce soit je sentis ses lèvres sur les miennes. C'était à ne rien y comprendre, elle ne voulait pas être ma maitresse et voilà qu'elle m'embrassait... Illogique. J'avais profité de son baiser autant que j'avais pu, me rappelant le goût sucré de ses lèvres que j'avais maintes fois capturé lors de notre relation il y a huit ans. J'avais retiré par la suite mes lèvres en la regardant. « Okay, okay. » Fis-je en acquiesçant. « Je vais m'en occuper... Je te le jure, juste laisse-moi le temps... Faut que je prépare mes parents... Enfin, je veux dire, mon père m'en veut déjà pour quelque chose dont je n'ai jamais compris, donc je ne veux pas mourir prématurément. » J'avais fais une légèrement grimace avant de déposer un baiser dans son cou. C'était si bon de retrouver la douceur de sa peau et son doux parfum. « Mais je veux toujours te raccompagner... » murmurais-je au creux de son cou.

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Posté le Dim 2 Juin - 18:16

    La jeune femme haussa un sourcil. Mais que croyait il ? Comment s’imaginait il qu’elle avait survécu sans lui ? Elle était parfaitement capable de se débrouiller sans lui, même à une heure aussi tardive. Elle l’avait toujours fait et, le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’elle ne s’en était pas si mal sortie puisqu’elle était vivante et ne s’était jamais faite agresser. Toutefois, elle choisit de ne pas répondre. Pour le reste, en revanche… « Parce que tu vas arriver à me faire croire que tu m’aurais ‘juste’ raccompagnée ? » Elle lâcha un petit rire, avant de pointer un index accusateur vers lui, pour ensuite tapoter son torse. « La faute à qui si je ne suis plus une enfant chaste et innocente, si je suis à la place une femme fatale ? Il me semble que c’est toi qui m’as montré comment faire ! » rétorqua t’elle sans se démonter. Cela le faisait sourire mais quand elle vida son sac, balançant tout ce qu’elle n’avait jamais cessé de ressentir pour lui, il sembla se décomposer quelque peu, même si leurs regards étaient comme accrochés l’un à l’autre. Et puis il lâcha les mots qu’elle ne croyait jamais entendre. Adam était d’accord. Il quitterait sa femme pour elle. Un instant, Frankie crut qu’elle rêvait. Puis il mentionna son père, qui semblait prêt à le tuer pour des broutilles. Elle réalisa soudain qu’elle ne savait pas grand-chose sur lui. Sur sa vie en dehors de la guerre, sur sa famille, sur ses amis. Il ne lui avait jamais beaucoup parlé et le peu qu’elle avait fini par apprendre, c’était d’un autre. Qu’il était fiancé à une jeune femme qui l’attendait sur le continent, qu’il venait d’une famille plus qu’aisée, alors qu’elle-même avait été élevée par une fille-mère qui s’en était sortie à la seule force de ses poignets. Au final, Adam et Frankie n’avaient pas grand-chose en commun. Et cela lui fit mal plus que tout le reste. Comment une quelconque relation pourrait marcher entre eux ? Mais tous les doutes de la jeune femme s’envolèrent lorsqu’elle sentit ses lèvres au creux de son cou. Le bougre savait y faire, il n’avait pas perdu la main, loin de là. Frankie ne put s’empêcher de sourire. Elle passa un bras autour de lui et commença doucement à marcher, s’appuyant contre lui comme elle le faisait, huit ans auparavant. Quand tout ce qui les entourait n’était que verdure et mer, quand les seuls bruits qui parvenaient à leurs oreilles n’étaient que celui des vagues et des cris des oiseaux. Il lui semblait que c’était la veille comme il lui semblait que c’était un siècle auparavant. « Est-ce que… Tu as des enfants ? » Ou est ce que sa femme était enceinte. C’était tout à fait possible. Elle se doutait bien que, même s’il ne l’aimait pas comme il le prétendait, leur mariage avait dû être consommé. Devait encore l’être de temps à autre. Elle préféra ne pas imaginer le nombre de maîtresses qu’il devait avoir dans toute la ville. Si elle s’était faite avoir, et se faisait peut être encore avoir ce soir là, elle ne devait sans doute pas être la seule. Pourtant, cela lui plaisait bien de croire qu’il n’aimait vraiment qu’elle. « Désolée… Je ne crois pas que j’ai envie de le savoir ce soir… » marmonna t’elle en se blottissant un peu plus contre lui. Même si elle avait bien conscience qu’il devrait le lui dire un jour. « Tu sais ce que je fais pour vivre, mais tu ne m’as pas dit ce que toi, tu fais pour vivre. » enchaina t’elle en changeant promptement de sujet. Un sujet moins fâcheux.
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